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Annexe
Heiligenstadt, le 10 octobre 1802.
Ainsi je te fais mes adieux – et certes tristement – oui, à toi, espérance aimée – que je portais avec moi jusqu’à présent – l’espérance d’être guéri au moins jusqu’à un certain point – elle doit maintenant me quitter complètement, comme les feuilles d’automne tombent et se flétrissent, elle aussi est morte pour moi, presque comme je suis venu ici – je m’en vais – même le grand courage – qui m’animait souvent durant les beaux jours d’été – il a disparu – ô Providence ! – laisse-moi une fois goûter la joie d’un jour pur – cela fait si longtemps que la résonance intérieure de la vraie joie m’est étrangère – oh ! quand – oh ! quand, ô Dieu ! – pourrai-je dans le temple de la nature et des hommes l’éprouver à nouveau ? – Jamais ? – Non – oh ! cela serait trop difficile.