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41.
Madame Labeille s’était mise en colère et aidée d’Armelle, elle avait attrapé le professeur Trognon et l’avai jeté dans la rue, comme on aurait fait d’un ivrogne, qu’on éjecte d’un café. Nico était peiné de la tournure des évennements et avait rejoint le malheureux expulsé. Lorelei salua ses deux nouvelles amies en les rassurant qu’il restait un dernier train pour ramener ces « gamins ». elle trouvait la chose plaisante. Ce qui détendit les deux videuses.
Dans le train de retour, Pépin Trognon expliqua son plan. Nico était dubitatif. Lorelei sourit :
– Ecoutez, je veux bien essayer, c’est risqué, mais bon.. seulement, je veux savoir si tu es sur que le produit va marcher ?
– Oui, tu verras, il disparaîtra. C’est juste une disparition.
– Quand même, un écrivain, ça disparaît pas comme cela ! ronchonnait Nico.
– Tu verras. Je te dis que cela marchera. Les calculs ont été vérifiés par les plus gros ordinateurs.
Arrivés à Paris, dans la gare du Nord, Pépin embrassa Lorelei, qui sentit qu’il lui glissait quelque chose dans la main. Pendant que Pépin serrait la main de Nico, en se donnant rendez-vous pour la semaine suivante sur l’internet. Elle glissa le minuscule object dans sa « banane », dit au revoir à Nico et s’en fut, légère, comme si de rien n’était.
Elle descendit par l’escalier mécanique, remarqua un groupe de jeunes qui discutaient bruyamment :
– j’t’assure, Rachid, c’est trop génial’, s’excitait l’un, c’est des mecs et des meufs qui lisent tout haut !
– arrête tes conneries..
– mais si écoute sur mon mp3. Y a un truc de Corneille..
– le chanteur ? il écrit des livres ? se récria Rachid. Tu dis n’importe quoi, c’est un gros nul.
– Mais non, celui qui a fait du théatre, qu’on voit au bahut !
– Ah ouais, le mec qui se battait contre les arabes ?
– Voi-làààà, t’as compris, mais là c’est juste un morceau..
Ils se turent à la vue de la punk qui passait devant eux. Lorelei les fixa, leur décocha un sourire à béatifier un diable et disparu dans les couloirs du métro. Ils restèrent pantois.