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31 mai 2011 à 11h07 #153753
Bonjour à tous,
Fort instruit par vos précédents commentaires, je soumet votre jugement de nouveaux poèmes.
Encore une fois vos critiques me sont très utiles, alors ne vous privez pas.
Le Diable
Secouons nos vieux habits,
de la poussière de nos vices
qui nous accueillent non sans malice,
dans leurs sillons, dans leurs abyssesLas, glorieux, vains et régalés
Nous accomplir non sans mépris,
Dans le chemin des égarés
Et quand le diable viendra réclamer son du sa peine,
C’est d'une mine d'effroi que nous accourrons d'une lutte vaine
Sous la sombre lune de son échafaud
Nous accomplir non sans mépris,
Dans le chemin des égarés
C’est d'une mine d'effroi que nous accourrons d'une lutte vaine
Sous la sombre lune de son échafaud
Ne me réveillez pas trop tôt
Les ombres de mon cerveau ne se sont pas tues
Qu’un son discordant, abscons, impromptu
Pollue mon esprit d’un fracas obtus
Celui de la vile, de ses inconnus
Qui courent en guenilles comme des pas perdus
Nourrissent la cité de leur chaire émoulue
Pas un jour de dette ou ils ne s’évertuent
A dépouiller leurs têtes de leurs dernières bévues.
Ali Cherif AZI
Figues de Kabylie
Le sommeil des figues mûres
Tel un soleil qui n’en a cureMe prodigue de tendres vêpres
Comme au siècle des amants de bure
Puis extirpe des derniers hêtres
Des anges clairs à l’étrange allure
Parfums vanille, sombres murmures
Accents de nuit, instincts qui durent.
Tel un soleil qui n’en a cure
Me prodigue de tendres vêpres
Comme au siècle des amants de bure
Puis extirpe des derniers hêtres
Des anges clairs à l’étrange allure
Parfums vanille, sombres murmures
Accents de nuit, instincts qui durent.