Répondre à : (O) CABOT, Thierry – Poèmes (Sélection 6)

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#154647
CocotteCocotte
Participant

    Bonjour, chers collègues donneurs de voix

    Je soumets à vos votes les deux derniers poèmes de Thierry Cabot

    Un soir de neige

     

    Nos regards se touchaient sous l’éclat vert des lampes.

    C’était un soir de neige unique et désiré ;

    Un soir où l’idéal coulait sur tes deux tempes

    Et tapissait ma voix d’un chemin azuré.

     

    Les longs murs cotonneux vibraient comme des psaumes.

    Les ombres chuchotaient au coin des blancs rideaux.

    Nous semblions chacun à la fleur de nos paumes

    Détenir, fascinants, tous les eldorados.

     

    Si belle dans ta chair aux suaves musiques,

    Tu devinais en moi la magie et la paix,

    La magie effeuillant ses dons métaphysiques

    Et la paix rayonnant de mystères épais.

     

    O muse ! alors que les flocons teignaient les vitres,

    Je lisais notre amour au point de défaillir

    Comme si, saintement, de pages en chapitres,

    J’avais eu tout entier le divin à cueillir.

    Noire mélancolie

     

     

     

     

    Comme j’ai peur ; ma foi s’enlise.

    L’espoir s’écaille en gémissant.

    Un air de fado grimaçant

    Me tue et retue à sa guise.

     

    L’épouvantable et lourde bise

    Incrustée en moi jusqu’au sang,

    Rend ce jour d’hiver qui descend

    Plus éteint qu’une messe grise.

     

    Sais-je où défaille ma raison ?

    Le soir tendu vers l’horizon,

    Etrangle l’espace livide.

     

    Mes rares biens se sont enfuis.

    Le vide sans cesse, le vide

    Noire mélancolie

     

     

     

     

    Comme j’ai peur ; ma foi s’enlise.

    L’espoir s’écaille en gémissant.

    Un air de fado grimaçant

    Me tue et retue à sa guise.

     

    L’épouvantable et lourde bise

    Incrustée en moi jusqu’au sang,

    Rend ce jour d’hiver qui descend

    Plus éteint qu’une messe grise.

     

    Sais-je où défaille ma raison ?

    Le soir tendu vers l’horizon,

    Etrangle l’espace livide.

     

    Mes rares biens se sont enfuis.

    Le vide sans cesse, le vide

    Me fait oublier qui je suis.

    Me fait oublier qui je suis.

    Noire mélancolie

    Comme j’ai peur ; ma foi s’enlise.

    L’espoir s’écaille en gémissant.

    Un air de fado grimaçant

    Me tue et retue à sa guise.

     

    L’épouvantable et lourde bise

    Incrustée en moi jusqu’au sang,

    Rend ce jour d’hiver qui descend

    Plus éteint qu’une messe grise.

     

    Sais-je où défaille ma raison ?

    Le soir tendu vers l’horizon,

    Etrangle l’espace livide.

     

    Mes rares biens se sont enfuis.

    Le vide sans cesse, le vide

    Me fait oublier qui je suis.

    Merci      Bonne journée 

    Cocotte

     

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