Un Auvergnat en sabots et bas résille…
?!!! Ni Anglade, ni Brassens, ni Pourrat, ni même Alexandre-Le Grand Vialatte n'ont jamais osé imaginer ça ! Ce dernier nous décrit ainsi “l'Auvergnat absolu” : “Ils ont des cheveux noirs, des yeux de braise, des dents luisantes et des chandails superposés, les uns marron et les autres aubergine. En laine épaisse. Pour le 15 août, ils en enlève un. A la Toussaint, ils en ajoutent deux. A la fin de leur vie, ils sont devenus pure laine, on se sert du grand-père pour planter les épingles, et le médecin, quand il l'ausculte, doit l'éplucher comme un oignon.” Mais Vialatte, il est vrai, n'était pas un “vrai” Auvergnat, il était né à Magnac-Laval, en Haute-Vienne, c'était un Limousin. Le Limousin, cher Jean-Pierre, où, fuyant les massages thaïlandais en cabinet particulier, on pratique, disent les mauvaises langues, les massages sado-maso avec des bogues de châtaignes… ce que le monde est cruel, tout d'même !