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Bonsoir,
En 1998, quand Akira Kurosawa est décédé, cela a été un choc : je le croyais presque immortel. Enfant, une fois mes parents couchés, je me relevais toujours en cachette pour regarder le Ciné-club ou le Cinéma de minuit. Un soir, ils ont diffusé Barberousse. Ce film m’a profondément marqué, la force intérieure prodigieuse de ce médecin m’a poursuivi durant toute mon enfance et mon adolescence, je rêvais de lui ressembler, c’était mon modèle. Je n’ai appris que bien plus tard qu’il s’agissait d’une œuvre de Kurosawa, devenant dès lors un inconditionnel de ce cinéaste. Il n’est donc pas étonnant que je me sois effondré en larmes en apprenant son décès un dimanche matin à la radio. Eh bien, cela ne m’était plus arrivé jusqu’au 6 décembre dernier, jour où est décédé Johnny. Je dois avouer que j’ai été moi-même étonné de m’effondrer ainsi en larmes à l’annonce de son décès. Je l’aimais bien, je le respectais, en tant que chanteur mais aussi en tant qu’acteur, mais sans être un « fan » comme on dit. En fait, c’est ma sœur, disparue très jeune qui était une grande fan de Johnny. Elle l’écoutait en boucle et sa chambre était tapissée de ses posters. Elle connaissait toutes ses chansons par cœur. Johnny faisait partie intégrante de sa vie, donc aussi un peu de la nôtre. Voilà, c’est sans doute aussi un peu pour cela que les larmes sont venues…
Allez, je vais aller maintenant écouter C’était bien de Jean d’Ormesson que je viens de m’offrir en livre audio…
Amitiés,