Bonjour ,
Je vous propose « Ne serait-ce pas le bonheur ? ».
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Deux (très brefs !) extraits :
–… les gens sont riches, ajoutait Luc… des bourgeois… pas sympathiques je trouve… et murés en eux-mêmes… ils ne disent même pas bonjour quand on les salue… Thibaut et Maude lui opposaient leur désaccord. Ils trouvaient, au contraire, les familles, en ce lieu, très proches de la leur. Ils se sentaient à l'aise. Comme eux. Ils leur ressemblaient. (p 59 / 130)
– (…) Les trois hommes de Maude étaient devant elle. La route, puis l'autoroute, défilaient une dernière fois sous leurs yeux le long de la magnifique mer des Caraïbes Les lumières jouaient avec l’obscurité de la nuit. La conduite du chauffeur et des autres véhicules alentour était rapide et nerveuse, plus vive que celle de la métropole. Thibault était entre ses deux garçons. Maude oublierait, plus tard, ce qu’ils se disaient mais elle se souviendrait des rires complices qu’ils se lançaient, à l’un, à l’autre, à droite, à gauche, au centre, et qui rebondissaient. Thibault était transporté dans son paradis personnel. Il n'a besoin, pour y pénétrer, ni de cocotiers ni de sable fin. Il lui suffit de ces instants avec ses garçons.
Le regard de Maude s'attardait sur sa nuque et sur son cou. Il tournait la tête, vers Luc, puis vers Romain. Il les écoutait. Maude avait conscience de son bonheur.
Ils arrivèrent sur le parking de l'aérogare, un bâtiment climatisé, au sol lisse et immaculé. (…) (P 93 / 130)
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Bien amicalement
(*) chez Thebookedition