A Ahikar.
Non, pas de lectures à voix haute aux détenus. La bibliothèque est un lieu de convivialité où ils se retrouvent en petits groupes pour jouer aux cartes, aux dominos, aux échecs, etc, pour regarder des livres, en emprunter. Peu de lecteurs de romans parmi eux. Notre intervention consiste à “tenir” cette bibliothèque, à fournir papèterie, revues, coloriages, et bien sûr renouveler des livres. Mais aussi, souvent – et c'est le plus intéressant pour moi – à écouter l'un ou l'autre.