Cher Sautillant,
Je crains de n’être point d’accord avec vous… à propos de “Maintenant que je suis mort” de Tiliak le Berbère.
Il ne s’agit pas, selon moi, de poésie militante, mais d’une prose salvatrice…si bien rédigée qu’elle s’est faite poème pour l’humanité et son droit à la vérité!
Il y eut de ces faits tragiques qui furent inconnus à beaucoup et tapis dans l’âme de ceux qui savaient… de ces faits qui restaient cachés, sournois et pleins de ténèbres terrifiantes… mais dont la description ôtait le pouvoir paralysant… cette description avait pour but de rendre libre, de redonner la vie et l’espoir à l’humanité pétrifiée.
Exposer les meurtres, dire la vérité, effaçait le pouvoir des meurtriers.
Ce n’est pas une poésie militante, cher Sautillant, c’est un hymne à l’amour, au pouvoir de la vérité, à la victoire de l’homme droit, même mort, face à ceux qui déshumanisent, qui mentent et qui tuent!
Les auditeurs de LA ne s’y sont pas trompés: aucun des nombreux commentaires ne tombe dans le militantisme.
Mais vous avez bien droit, cher Sautillant, à votre sensibilité propre.
Bonne soirée