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Dis donc, dear Gambilleur, tu l’as lu l’édition augmentée de “Trashaïkus”, bicoze c’est de l’artisanat discret et un tirage à cinquante exemplaires, à moins que tu ne possèdes l’originale, celle parue chez “Du soir au matin”, édition que me taxa ignominieusement la femme à l’amie Katioucha (alias la Dive, que j’embrasse) ? Je vous soupçonne de connaître depuis fort longtemps “Courtoujours !” et de vous délecter de son esprit potache. Peut-être fréquentez-vous également le site de Bella ? Ca m’étonnerait pas : vous m’avez tout l’air un chouia hypocrite, yè ! Ayez point vergogne, avouez que vous dézinguez au fusil-mitrailleur les ambulances et que vous êtes un bel hypercrite. On sera deux. Sauf que je dézingue surtout les supporterres, surtout ceux de l’Ôhêmeux et du Péhèssegé. Avec mes sbires, on organise régulièrement des virées punitives ches les racailles. Parrain, il nettoie par le vide, il fout pas le wouaï. Si on surine ? Evidemment.
Despentes, connaît pas et aucune envie de faire connaissance. D’ailleurs, à part de très rares zigues et des bédés, je ne lis que les classiques, valeurs sûres. Le temps a nettoyé, même si on trouve, y compris chez les plus grands, des trucs illisibles, l’archétype étant Lamartine dont Flaubert disait qu’il ne restera pas de quoi faire “un volume de pièces détachées”. C’est moins vrai pour le roman : chez Giono, tout est bon, voire excellent. Même si les espèces d’essais des années trente, quarante, m’intéressent moins ; même si je préfère ses romans d’après-guerre à ceux de l’entre-deux. “Un roi sans divertissement” : à côté de “La recherche” et de “Mort à crédit”. On peut être en désaccord.
De Despentes, je ne connais que son délirium très mince d’adolescente : “Désormais on se lève et on se barre”. Je préfère la réponse de Natacha Polony, digne héritière de Camus. Elle s’est cassée, la pseudo-punkiste ? Que non ! La place est bonne, elle y reste.
Avec un peu d’avance, bon ouiquinte à vous et ceux qui perdront du temps à lire cette coyonnade.
P. S. J’oublie pas Ishtar, mais faut que j’en sache plus sur elle. Ce sera vite fait : elle existe pas ; Cocotte, si !