Réjouissons-nous de l’arrivée sur le site de Paul Claudel qui n’est pas à sa place (l’une des premières) dans l’histoire de la littérature mondiale, sans doute à cause de sa mauvaise réputation. Dans les années quatre-vingts, quand Antoine Vitez mettait en scène “Le soulier de satin”, j’ai cru qu’il allait sortir du purgatoire. Il ne semble pas. Peut-être le verset claudélien est-il de lecture difficile, et l’apport grandiose d’Alain Cuny dut en décourager plus d’un. Une grande partie de ses poèmes passent mal, sauf les “Cinq grandes odes”, “Connaissance de l’Est”, qui influença Francis Ponge, ou le superbe “Cent fleurs pour éventail”. Ses oeuvres en prose ? En commençant par ses réflexions sur le vers, la diction, je me suis cassé les dents. “L’oeil écoute”, certaines “Conversations” ou des “Contacts et circonstances” sont à coup sûr d’un abord plus simple.
Cordialement,
Marc.