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Bonjour…
Ces récentes… et houleuses… conversations… autour de VOLTAIRE et ROUSSEAU… m ‘ ont remis en memoire… une suggestion… faite… il y a un bon bout de temps…
” OBERMAN “… de SENANCOUR
Plus pres de ROUSSEAU… que de VOLTAIRE… ça c’ est sûr !… Proche aussi… de WERTHER… ou de RENÉ… En un mot… le mal du siècle… contre lequel… VOLTAIRE… etait… naturellement… immunisé…Même né… au moment… où l ‘ epidemie faisait rage… il ne courait pas le moindre risque…
Un livre qui finira… par trouver… son ddv… j ‘ espère… Il le mérite largement !…
J ‘ ai trouvé… sur ” Babelio “… cette notice…
” Monsieur de Senancour vécu en homme de conscience et de vertu; il n’a pas eu la gloire,
il a eu des amis, il a eu des admirateurs secrets, épars, mais religieux à leur manière et passionnés; il a sa postérité secrète qui lui sera fidèle “.
Sainte-Beuve ne se trompait pas en prévoyant la destinée d’Oberman, ce chef-d’œuvre du pré-romantisme, certes longue et envoûtante confidence du désenchantement, mais aussi, par un juste retour de l’art, livre nécessaire et rassurant, comme, pour celui que surprend l’obscurité de la forêt, la fenêtre allumée d’une maison dans la clairière.
J ‘ oubliais… sur ” Wikisource “…
et… presentation du livre… sur le site ” Gallimard “…
«Un magnifique livre, le pianto de l’incrédulité», disait Balzac, et Proust : «Senancour, c’est moi». Obermann fait en effet penser à un personnage de la Recherche qui n’aurait pas connu «le temps retrouvé» et il appartient à cette race de héros négatifs, d’athlètes du rien qui, de René à des Esseintes, Roquentin et Bardamu, poursuivent inlassablement leur voyage au bout de la nuit et de l’ennui : l’ennui que l’on appelait alors le mal du siècle et dont Senancour fut le prophète. Extraordinaire paysagiste, Senancour a fait aussi d’Obermann l’homme des hauteurs, l’homme du lac, du sapin et du glacier qui, dans la solitude des Alpes, voit les fleurs, «le barbeau des champs et la hâtive pâquerette comme l’expression d’une pensée dont le monde matériel voile le secret». «Ce serait assez de la jonquille et du jasmin pour me faire dire que, tels que nous sommes, nous pourrions séjourner dans un monde meilleur».
(Vincent) Bonjour Frétillant, “Obermann” attend toujours patiemment son lecteur depuis 2020… Ne désespérons pas, une suggestion de lecture a été séléectionnée par un donneur de voix après plus de douze ans d’attente. Obermann, dans ses hauteurs, parmis ses lacs et ses glaciers, me semble pouvoir attendre agréablement encore quelques années ! Mais peut-être votre rappel, fort bienvenu, va-t-il susciter une vocation.