(O) BRUISSEMENT – Aux détours des chemins

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  • #143304
    BruissementBruissement
    Participant
      #153466
      BruissementBruissement
      Participant

        Bonjour à tous les donneurs de voix

        Je propose à vos votes, si vous le voulez bien, pour une éventuelle publication sur le site, une sélection nommée “Aux détours des chemins” de 5 de mes poésies.

        Voici la sélection audio:

        http://dl.free.fr/nTlSYL2No

        et la sélection écrite:

        Promenade au Lac

        Les grands saules pleureurs,

        Si fiers de leur blondeur

        De printemps,

        Mirent aux eaux du lac

        Leur chevelure au vent.

        Canards et cygnes glissent

        Sous leurs rideaux dansants…

        Brusquement,

        Les ondes bleues se plissent,

        Des nuages, en vrac,

        Sombres, s'y amoncellent,

        Le soleil, se couchant,

        Flambe d'or

        Les grands saules penchants,

        Tandis que la pluie claque!

        Un immense arc-en-ciel

        S'introduit au décor

        Et suspend

        Aux nues noires, sept couleurs

        Irradiant leur splendeur!





        Maison de Campagne

        C'est une maison discrète au charme exquis

        Sur le chemin qui, vers le ruisseau s'évade,

        Habillée de vigne vierge, avec un banc

        De pierre qui retient les rayons du soleil

        Quand, vers le soir, on revient de promenade.

        Près du banc, une lavande toujours veille.

        Ouvrons la porte surmontée d'un auvent

        Ruisselant de fines feuilles en cascade,

        Sur un intérieur rustique, elle introduit.



        Le silence calme à la gaieté s'y marie…

        C'est là, qu'en paisible douceur, le temps s'égrène.

        La pierre authentique écoute le chant joyeux

        Du feu de bois crépitant dans la cheminée,

        Les poutres sombres aiment la clarté sereine

        Qui danse sur les murs aux teintes orangées

        Et invente, avec chaque lampe, un autre jeu,

        Pour magnifier un bouquet, une porcelaine

        Sur le buffet, au clou, un tableau tout surpris.



        Par les fenêtres du séjour, aux carreaux petits,

        Aux montants ciselés de vigne volubile,

        Créant un cadre gracieux au doux paysage,

        Le soleil lui-même, vient au petit matin!

        Il se laisse accompagner des senteurs subtiles

        De la colline, du ruisseau et du jardin.

        Au maître et à la maîtresse des lieux, hommage!

        A mêler tendresse et beauté ils sont habiles,

        Ils ont imprégné leur maison d'un charme exquis.





        Parfum

        Belle heure ensoleillée

        D'été, où j'ai goûté

        Au parfum velouté

        De la rose ambrée!



        Mélisse, marjolaine, origan,

        Délices que l'on sème à tous vents,

        Senteurs diverses! Vous surprenez

        Mon âme! tant de douce volupté

        Evoque un maître en création

        Qui s'offre dans un infini don!



        Depuis que j'ai goûté

        Au parfum velouté

        De la rose ambrée,

        Captive suis restée.



        Mélisse, marjolaine, origan,

        Indices qu'on discerne en passant,

        Senteurs en fête! Vous embaumez

        Mon âme! tant de douce volupté

        Révèle un Créateur d'Amour

        Qui se réjouit à réjouir alentour.



        J'ai goûté au parfum velouté de la rose ambrée….





        Le myosotis

        Le myosotis a tout envahi

        Au jardin d'avril trop petit.

        Où mettrai-je graine de lin et de souci?



        Cinq minuscules pétales étalés

        Entourent de bel azur un anneau d'or

        Et se propagent sur des tiges dressées,

        Qui, à foison, au jardin d'avril, décorent

        Tous les parterres ensoleillées.

        Le myosotis vaporise de bleu tendre

        La robe rouge de la tulipe altière

        Et sans se lasser, continue de se répandre.

        Il s'introduit près des gracieuses fougères

        D'un gracile mouvement bleu clair,

        Donnant ainsi, aux recoins sombres et secrets,

        Une étonnante et douce lumière…



        Le myosotis a tout envahi

        Au jardin d'avril tout ravi.





        Je n'irai plus

        Je me souviens, de jours anciens

        Où l'âme émue, l'esprit heureux,

        Je courais chercher le matin.

        Et quand le soleil se levait

        Tout net, éclatant, impérieux,

        Ou bien, de nuages voilé,

        Chaque fois mon coeur s'enchantait

        Ravi, devant tant de beauté!



        Je n'irai plus, pieds nus,

        Dans l'herbe mouillée,

        Et le soleil ne viendra plus

        Me les sécher.

        Il ne surgira pas

        De derrière la colline

        Pour se poser sur moi

        Blondeur câline,

        Douceur secrète

        Des doux matins.

        De ma fenêtre

        Je le verrai de loin…

        Je n'irai plus, pieds nus

        Dans l'herbe mouillée.










        #153467

        O

        #153468
        Christine SétrinChristine Sétrin
        Participant

          O

          #153470
          Richard KellerRichard Keller
          Participant

            O

            #153473
            RRené Depasse
            Participant

              o

              #153476
              SSophie la girafe
              Participant

                O Sourire

                #153485
                CocotteCocotte
                Participant

                  Je vote oui pour les beaux poèmes de Bruissement

                  Cocotte

                  #153541

                  Vote clos.

                  Résultat : livre audio accepté.

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