DIVERS – La Fontaine contre Descartes

Accueil Forums Textes DIVERS – La Fontaine contre Descartes

3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)
  • Auteur
    Messages
  • #142664
    VictoriaVictoria
    Participant
      #149688
      VictoriaVictoria
      Participant

        DIVERS – La Fontaine contre Descartes

        DESCARTES, René – Les Animaux-machines

         

         […] qu'a-t-on besoin d'autre chose pour expliquer la nutrition et la production des diverses humeurs qui sont dans le corps, sinon de dire que la force dont le sang, en se raréfiant, passe du cœur vers les extrémités des artères, fait que quelques unes de ses parties s'arrêtent entre celles des membres où elles se trouvent, et y prennent la place de quelques autres qu'elles en chassent, et que, selon la situation ou la figure ou la petitesse des pores qu'elles rencontrent, les unes se vont rendre en certains lieux plutôt que les autres, en même façon que chacun peut avoir vu divers cribles, qui, étant diversement percés, servent à séparer divers grains les uns des autres ? Et enfin, ce qu'il y a de plus remarquable en tout ceci, c'est la génération des esprits animaux, qui
        sont comme un vent très subtil, ou plutôt comme une flamme très pure et très vive, qui, montant continuellement en grande abondance du cœur dans le cerveau, se va rendre de là par les nerfs dans les muscles, et donne le mouvement à tous les membres; sans qu'il faille imaginer d'autre cause qui fasse que les parties du sang qui, étant les plus agitées et les plus pénétrantes, sont les plus propres à composer ces esprits, se vont rendre plutôt vers le cerveau que vers ailleurs, sinon que les artères qui les y portent sont celles qui viennent du cœur le plus en ligne droite de toutes, et que, selon les règles des mécaniques, qui sont les mêmes que celles de la nature, lorsque plusieurs choses tendent ensemble à se mouvoir vers un même côté où il n'y a pas assez de place pour toutes, ainsi que les parties du sang qui sortent de la concavité gauche du cœur tendent vers le cerveau, les plus faibles et moins agitées en doivent être détournées par les plus fortes, qui par ce moyen s'y vont rendre seules.

        J'avais expliqué assez particulièrement toutes ces choses dans le traité que j'avais eu ci-devant dessein de publier. Et ensuite j'y avais montré quelle doit être la fabrique des nerfs et des muscles du corps humain, pour faire que les esprits animaux étant dedans aient la force de mouvoir ses membres, ainsi qu'on voit que les têtes, un peu après être coupées, se remuent encore et mordent la terre nonobstant qu'elles ne soient plus animées ; quels changements se doivent faire dans le cerveau pour causer la veille, et le sommeil, et les songes ; comment la lumière, les sons, les odeurs, les goûts, la chaleur, et toutes les autres qualités des objets extérieurs y peuvent imprimer diverses idées, par l'entremise des sens; comment la faim, la soif, et les autres passions intérieures y peuvent aussi envoyer les leurs ; ce qui doit y être pris pour le sens commun où ces idées sont reçues, pour la mémoire qui les conserve, et pour la fantaisie qui les peut diversement changer et en composer de nouvelles, et, par même moyen, distribuant les esprits animaux dans les muscles, faire mouvoir les membres de ce corps en autant de diverses façons, et autant à propos des objets qui se présentent à ses sens et des passions intérieures qui sont en lui, que les nôtres se puissent mouvoir sans que la volonté les conduise : ce qui ne semblera nullement étrange à ceux qui, sachant combien de divers automates, ou machines mouvantes, l'industrie des hommes peut faire, sans y employer que fort peu de pièces, à comparaison de la grande multitude des os, des muscles, des nerfs, des artères, des veines, et de toutes les autres parties qui sont dans le corps de chaque animal, considéreront ce corps comme une machine, qui, ayant été faite des mains de Dieu, est incomparablement mieux ordonnée et a en soi des mouvements plus admirables qu'aucune de celles qui peuvent être inventées par les hommes. Et je m'étais ici particulièrement arrêté à faire voir que s'il y avait de telles machines qui eussent les organes et la figure extérieure d'un singe ou de quelque autre animal sans raison, nous n'aurions aucun moyen pour reconnaître qu'elles ne seraient pas en tout de même nature que ces animaux ; au lieu que s'il y en avait qui eussent la ressemblance de nos corps, et imitassent autant nos actions que moralement il serait possible, nous aurions toujours deux moyens très certains pour reconnaître qu'elles ne seraient point pour cela de vrais hommes : dont le premier est que jamais elles ne pourraient user de paroles ni d'autres signes en les composant, comme nous faisons pour déclarer aux autres nos pensées : car on peut bien concevoir qu'une machine soit tellement faite qu'elle profère des paroles, et même qu'elle en profère quelques-unes à propos des actions corporelles qui causeront quelque changement en ses organes, comme, si on la touche en quelque endroit, qu'elle demande ce qu'on lui veut dire; si en un autre, qu'elle crie qu'on lui fait mal, et choses semblables ; mais non pas qu'elle les arrange diversement pour répondre au sens de tout ce qui se dira en sa présence, ainsi que les hommes les plus hébétés peuvent faire. Et le second est que, bien qu'elles fissent plusieurs choses aussi bien ou peut-être mieux qu'aucun de nous, elles manqueraient infailliblement en quelques autres, par lesquelles on découvrirait qu'elles n'agiraient pas par connaissance, mais seulement par la disposition de leurs organes : car, au lieu que la raison est un instrument universel qui peut servir en toutes sortes de rencontres, ces organes ont besoin de quelque particulière disposition pour chaque action particulière ; d'où vient qu'il est moralement impossible qu'il y en ait assez de divers en une machine pour la faire agir en toutes les occurrences de la vie de même façon que notre raison nous fait agir. Or, par ces deux mêmes moyens, on peut aussi connaître la différence qui est entre les hommes et les bêtes. Car c'est une chose bien remarquable qu'il n'y a point d'hommes si hébétés et si stupides, sans en excepter même les insensés, qu'ils ne soient capables d'arranger ensemble diverses paroles, et d'en composer un discours par lequel ils fassent entendre leurs pensées ; et qu'au contraire il n'y a point d'autre animal, tant parfait et tant heureusement né qu'il puisse être, qui fasse le semblable. Ce qui n'arrive pas de ce qu'ils ont faute d'organes : car on voit que les pies et les perroquets peuvent proférer des paroles ainsi que nous, et toutefois ne peuvent parler ainsi que nous, c'est-à-dire en témoignant qu'ils pensent ce qu'ils lisent; au lieu que les hommes qui étant nés sourds et muets sont privés des organes qui servent aux autres pour parler, autant ou plus que les bêtes, ont coutume d'inventer d'eux-mêmes quelques signes, par lesquels ils se font entendre à ceux qui étant ordinairement avec eux ont loisir d'apprendre leur langue Et ceci ne témoigne pas seulement que les bêtes ont moins de raison que les hommes, mais qu'elles n'en ont point du tout : car on voit qu'il n'en faut que fort peu pour savoir parler ; et d'autant qu'on remarque de l'inégalité entre les animaux d'une même espèce, aussi bien qu'entre les hommes, et que les uns sont plus aisés à dresser que les autres, il n'est pas croyable qu'un singe ou un perroquet qui serait des plus parfaits de son espèce n'égalât en cela un enfant des plus stupides, ou du moins
        un enfant qui aurait le cerveau troublé, si leur âme n'était d'une nature toute différente de la nôtre. Et on ne doit pas confondre les paroles avec les mouvements naturels, qui témoignent les passions, et peuvent être imités par des machines aussi bien que par les animaux; ni penser, comme quelques anciens, que les bêtes parlent, bien que nous n'entendions pas leur langage. Car s'il était vrai, puisqu'elles ont plusieurs organes qui se rapportent aux nôtres, elles pourraient aussi bien se faire entendre à nous qu'à leurs semblables. C'est aussi une chose fort remarquable que, bien qu'il y ait plusieurs animaux qui témoignent plus d'industrie que nous en quelques unes de leurs actions, on voit toutefois que les mêmes n'en témoignent point du tout en beaucoup d'autres : de façon que ce qu'ils font mieux que nous ne prouve pas qu'ils ont de l'esprit, car à ce compte ils en auraient plus qu'aucun de nous et feraient mieux en toute autre chose; mais plutôt qu'ils n'en ont point, et que c'est la nature qui agit en eux selon la disposition de leurs organes : ainsi qu'on voit qu'un horloge, qui n'est composée que de roues et de ressorts, peut compter les heures et mesurer le temps plus justement que nous avec toute notre prudence.

        J'avais décrit après cela l'âme raisonnable, et fait voir qu'elle ne peut aucunement être tirée de la puissance de la matière, ainsi que les autres choses dont j'avais parlé, mais qu'elle doit expressément être créée ; et comment il ne suffit pas qu'elle soit logée dans le corps humain, ainsi qu'un pilote en son navire, sinon
        peut-être pour mouvoir ses membres, mais qu'il est besoin qu'elle soit jointe et unie plus étroitement avec lui, pour avoir outre cela des sentiments et des appétits semblables aux nôtres, et ainsi composer un vrai homme.

        Au reste, je me suis ici un peu étendu sur le sujet de l'âme, à cause qu'il est des plus importants : car, après l'erreur de ceux qui nient Dieu, laquelle je pense avoir ci-dessus assez réfutée, il n'y en a point qui éloigne plutôt les esprits faibles du droit chemin de la vertu, que d'imaginer que l'âme des bêtes soit de même nature que la nôtre, et que par conséquent nous n'avons rien ni à craindre ni à espérer après cette vie, non plus que les mouches et les fourmis ; au lieu que lorsqu'on sait combien elles diffèrent, on comprend beaucoup mieux les raisons qui prouvent que la nôtre est d'une nature entièrement indépendante du corps, et par conséquent qu'elle n'est point sujette à mourir avec lui ; puis, d'autant qu'on ne voit point d'autres causes qui la détruisent, on est naturellement porté à juger de là qu'elle est immortelle.

        (René Descartes, Discours de la Méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences (1637), Ve partie).

        #149689
        VictoriaVictoria
        Participant

          DIVERS – La Fontaine contre Descartes


          LA FONTAINE, Jean (de) – Discours à Madame de la Sablière

          Iris, je vous louerais, il n'est que trop aisé ;
          Mais vous avez cent fois notre encens refusé,
          En cela peu semblable au reste des mortelles,
          Qui veulent tous les jours des louanges nouvelles.
          Pas une ne s'endort à ce bruit si flatteur,
          Je ne les blâme point, je souffre cette humeur ;
          Elle est commune aux Dieux, aux Monarques, aux belles.
          Ce breuvage vanté par le peuple rimeur,
          Le Nectar que l'on sert au maître du Tonnerre,
          Et dont nous enivrons tous les Dieux de la terre,
          C'est la louange, Iris. Vous ne la goûtez point ;
          D'autres propos chez vous récompensent ce point,
          Propos, agréables commerces,
          Où le hasard fournit cent matières diverses,
          Jusque-là qu'en votre entretien
          La bagatelle a part : le monde n'en croit rien.
          Laissons le monde et sa croyance.
          La bagatelle, la science,
          Les chimères, le rien, tout est bon. Je soutiens
          Qu'il faut de tout aux entretiens :
          C'est un parterre, où Flore épand ses biens ;
          Sur différentes fleurs l'Abeille s'y repose,
          Et fait du miel de toute chose.
          Ce fondement posé, ne trouvez pas mauvais
          Qu'en ces Fables aussi j'entremêle des traits
          De certaine Philosophie
          Subtile, engageante, et hardie. On l'appelle nouvelle. En avez-vous ou non
          Ouï parler ? Ils disent donc
          Que la bête est une machine ;
          Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts :
          Nul sentiment, point d'âme, en elle tout est corps.
          Telle est la montre qui chemine,
          A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein.
          Ouvrez-la, lisez dans son sein ;
          Mainte roue y tient lieu de tout l'esprit du monde.
          La première y meut la seconde,
          Une troisième suit, elle sonne à la fin.
          Au dire de ces gens, la bête est toute telle :
          L'objet la frappe en un endroit ;
          Ce lieu frappé s'en va tout droit,
          Selon nous, au voisin en porter la nouvelle.
          Le sens de proche en proche aussitôt la reçoit.
          L'impression se fait. Mais comment se fait-elle ?
          – Selon eux, par nécessité,
          Sans passion, sans volonté.
          L'animal se sent agité
          De mouvements que le vulgaire appelle
          Tristesse, joie, amour, plaisir, douleur cruelle,
          Ou quelque autre de ces états.
          Mais ce n'est point cela ; ne vous y trompez pas.
          – Qu'est-ce donc ? – Une montre. – Et nous ? – C'est autre chose. Voici
          de la façon que Descartes l'expose ;
          Descartes, ce mortel dont on eût fait un Dieu
          Chez les Païens, et qui tient le milieu
          Entre l'homme et l'esprit, comme entre l'huître et l'homme
          Le tient tel de nos gens, franche bête de somme.
          Voici, dis-je, comment raisonne cet auteur.
          Sur tous les animaux, enfants du Créateur,
          J'ai le don de penser ; et je sais que je pense.
          Or vous savez, Iris, de certaine science,
          Que, quand la bête penserait,
          La bête ne réfléchirait
          Sur l'objet ni sur sa pensée.
          Descartes va plus loin, et soutient nettement
          Qu'elle ne pense nullement.

          Vous n'êtes point embarrassée
          De le croire, ni moi. Cependant, quand aux bois
          Le bruit des cors, celui des voix,
          N'a donné nul relâche à la fuyante proie,
          Qu'en vain elle a mis ses efforts
          A confondre et brouiller la voie,
          L'animal chargé d'ans, vieux Cerf, et de dix cors,
          En suppose un plus jeune, et l'oblige par force
          A présenter aux chiens une nouvelle amorce.
          Que de raisonnements pour conserver ses jours !
          Le retour sur ses pas, les malices, les tours,
          Et le change, et cent stratagèmes
          Dignes des plus grands chefs, dignes d'un meilleur sort !
          On le déchire après sa mort :
          Ce sont tous ses honneurs suprêmes. Quand la Perdrix
          Voit ses petits
          En danger, et n'ayant qu'une plume nouvelle,
          Qui ne peut fuir encor par les airs le trépas,
          Elle fait la blessée, et va traînant de l'aile,
          Attirant le Chasseur, et le Chien sur ses pas,
          Détourne le danger, sauve ainsi sa famille ;
          Et puis, quand le Chasseur croit que son Chien la pille,
          Elle lui dit adieu, prend sa volée, et rit
          De l'Homme, qui confus des yeux en vain la suit.
          Non loin du Nord il est un monde
          Où l'on sait que les habitants
          Vivent ainsi qu'aux premiers temps
          Dans une ignorance profonde :
          Je parle des humains ; car quant aux animaux,
          Ils y construisent des travaux
          Qui des torrents grossis arrêtent le ravage,
          Et font communiquer l'un et l'autre rivage.
          L'édifice résiste, et dure en son entier ;
          Après un lit de bois, est un lit de mortier.

          Chaque Castor agit ; commune en est la tâche ;
          Le vieux y fait marcher le jeune sans relâche.
          Maint maître d'oeuvre y court, et tient haut le bâton.
          La république de Platon
          Ne serait rien que l'apprentie
          De cette famille amphibie.
          Ils savent en hiver élever leurs maisons,
          Passent les étangs sur des ponts,
          Fruit de leur art, savant ouvrage ; Et nos pareils ont beau le voir,
          Jusqu'à présent tout leur savoir
          Est de passer l'onde à la nage.
          Que ces Castors ne soient qu'un corps vide d'esprit,
          Jamais on ne pourra m'obliger à le croire ;
          Mais voici beaucoup plus : écoutez ce récit,
          Que je tiens d'un Roi plein de gloire.
          Le défenseur du Nord vous sera mon garant ;
          Je vais citer un prince aimé de la victoire ;
          Son nom seul est un mur à l'empire Ottoman ;
          C'est le roi polonais. Jamais un Roi ne ment.
          Il dit donc que, sur sa frontière,
          Des animaux entre eux ont guerre de tout temps :
          Le sang qui se transmet des pères aux enfants
          En renouvelle la matière.
          Ces animaux, dit-il, sont germains du Renard,
          Jamais la guerre avec tant d'art
          Ne s'est faite parmi les hommes,
          Non pas même au siècle où nous sommes.
          Corps de garde avancé, vedettes, espions,
          Embuscades, partis, et mille inventions
          D'une pernicieuse et maudite science,
          Fille du Styx, et mère des héros,
          Exercent de ces animaux
          Le bon sens et l'expérience.
          Pour chanter leurs combats, l'Achéron nous devrait

          Rendre Homère. Ah s'il le rendait,
          Et qu'il rendît aussi le rival d'Epicure !
          Que dirait ce dernier sur ces exemples-ci ? Ce que j'ai déjà dit, qu'aux
          bêtes la nature
          Peut par les seuls ressorts opérer tout ceci ;
          Que la mémoire est corporelle,
          Et que, pour en venir aux exemples divers
          Que j'ai mis en jour dans ces vers,
          L'animal n'a besoin que d'elle.
          L'objet, lorsqu'il revient, va dans son magasin
          Chercher, par le même chemin,
          L'image auparavant tracée,
          Qui sur les mêmes pas revient pareillement,
          Sans le secours de la pensée,
          Causer un même événement.
          Nous agissons tout autrement,
          La volonté nous détermine,
          Non l'objet, ni l'instinct. Je parle, je chemine ;
          Je sens en moi certain agent ;
          Tout obéit dans ma machine
          A ce principe intelligent.
          Il est distinct du corps, se conçoit nettement,
          Se conçoit mieux que le corps même :
          De tous nos mouvements c'est l'arbitre suprême.
          Mais comment le corps l'entend-il ?
          C'est là le point : je vois l'outil
          Obéir à la main ; mais la main, qui la guide ?
          Eh ! qui guide les Cieux et leur course rapide ?
          Quelque Ange est attaché peut-être à ces grands corps. Un esprit vit en
          nous, et meut tous nos ressorts :
          L'impression se fait. Le moyen, je l'ignore :
          On ne l'apprend qu'au sein de la Divinité ;
          Et, s'il faut en parler avec sincérité,
          Descartes l'ignorait encore.
          Nous et lui là-dessus nous sommes tous égaux.

          Ce que je sais, Iris, c'est qu'en ces animaux
          Dont je viens de citer l'exemple,
          Cet esprit n'agit pas, l'homme seul est son temple.
          Aussi faut-il donner à l'animal un point
          Que la plante, après tout, n'a point.
          Cependant la plante respire :
          Mais que répondra-t-on à ce que je vais dire ?

        3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)
        • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.
        Veuillez vous identifier en cliquant ici pour participer à la discution.
        ×