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J’ai demandé à un auteur récemment. Beaucoup de ses ouvrages sont publiés… il suffit que l’auteur donne ses droits pour que ce soit valable.
Ainsi, il m’a donné les droits oralement pour une de ses nouvelles publiées au Castor Astral. Je crois que ça suffit.
… Si Augustin en sait davantage…Bonjour,
Je pense que c’est déjà une très bonne chose de demander l’autorisation de l’auteur avant enregistrement et que sans doute cela peut suffire.
Maintenant, tout dépend du contrat passé avec l’éditeur, qui peut avoir certaines exclusivités ou bien un droit de regard… Je pense qu’il faut poser la question à l’auteur lui-même quant à l’existence ou non de ces clauses-là, il sera le premier à les connaître.
Amicalement,
AugustinBonjour,
dans les contrats qui me lient aux éditions Sutton, il est mentionné que toute adaptation de ces mêmes oeuvres sont soumises à autorisation de l’éditeur.
Ainsi,
– un livre de légendes en vallée de Seine : suivre le même parcours, raconter les mêmes histoires sur une vidéo, avec mon implication ou mention, c’est soumis à accord.
– un livre de cartes postales anciennes : transformation en livre mettant en parallèle les rues “à l’ancienne” et les rues actuelles, c’est soumis à accord.
Le contrat étant le même pour tout le monde, on voit que pour une oeuvre de fiction, les adaptations sonores et visuelles sont aussi soumises à accord.
Un cas n’est pas la vérité universelle, mais il faut savoir que les éditeurs professionnels prennent des garanties. L’idée générale est de ne pas permettre à d’autres de “vendre” ou “donner” le texte en dispensant les bénéficiaires (dans notre cas, les auditeurs) d’acheter l’ouvrage.
En effet, des extraits peuvent donner envie d’acquérir l’intégralité ; la lecture globale peut en dispenser.
Amicalement
Jean PatrickEffectivement, en ce qui concerne les oeuvres dont les auteurs sont vivants ou décédés depuis moins de 70 ans (de manière résumée), il faut effectivement l’accord de l’éditeur et/ou de l’auteur (selon qu’il existe ou non un éditeur différend de l’auteur). Et ce afin, notamment de ne pas avoir de droits à payer.
Il est cependant préférable de n’enregistrer que des oeuvres tombées dans le domaine public (de Baudelaire, Balzac etc …).
Ceci dit si vous tenez absolument à enregistrer des oeuvres contemporaines, alors vous devez bénéficier d’une autorisation ECRITE des ayants droits. En effet, toute autorisation orale est sans valeur, car celui l’ayant accordé peut se dédire sans que vous puissiez apporter la preuve qu’il vous l’avait bien accordé.
Bien cordialementBonjour Bruno,
À titre d’information (si nous devenons riches un jour !), savez-vous à quel montant s’éléveraient les droits pour publier un livre récent sur le site, dont nous assurerions l’enregistrement audio ?
Disons par exemple, “Le Petit Prince”, ou des poésies de Claudel, ou encore des best-sellers comme Anna Gavalda et les Harry Potter (si jamais c’est possible).
Amicalement,
AugustinHarry Potter ? Bernard Giraudeau s’en souvient !
Augustin a dit:
Bonjour Bruno,
À titre d’information (si nous devenons riches un jour !), savez-vous à quel montant s’éléveraient les droits pour publier un livre récent sur le site, dont nous assurerions l’enregistrement audio ?
Disons par exemple, “Le Petit Prince”, ou des poésies de Claudel, ou encore des best-sellers comme Anna Gavalda et les Harry Potter (si jamais c’est possible).
Amicalement,
Augustin
Bonjour Augustin,
En fait, c’est très compliqué comme question car cela dépend du lieu où le fichier audio sera téléchargé (si c’est en Europe ET aux US, là ça devient très compliqué). De manière grossière, pour l’Europe, dans chaque pays (bonjour la galère au niveau administratif) soit l’oeuvre est gérée au niveau de certains droits par une société d’auteur, et auquel cas il faut payer des droits à chaque diffusion gratuite… bonjour l’ardoise. Sachant que les ayants droits des auteurs peuvent s’opposer notamment au titre du droit moral à votre enregistrement (en disant que la lecture ou la qualité ne les satisfont pas). Soit ce n’est pas géré par une société d’auteur, et il faut s’adresser alors directement aux ayants droits pour négocier un forfait.
Amicalement
Bruno
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