Maître de Saint-Séverin , Le Christ sur le mont des oliviers

Le Mont des oliviers – La Flûte (Poèmes)

Ces deux poèmes philosophiques sont extraits des Destinées (1843), comme La Mort du loup, L'Esprit pur, Wanda et La Maison du berger. Le Mont des oliviers commence ainsi : « Alors il était nuit et Jésus marchait seul, Vêtu de blanc ainsi qu’un mort de son linceul ; Les disciples dormaient au pied de la colline. Parmi les oliviers, qu’un vent sinistre incline, Jésus marche à grands pas en frissonnant comme eux ; Triste jusqu’à la mort, l’œil sombre et ténébreux, Le front baissé, croisant les deux bras sur sa robe Comme un voleur de nuit cachant ce qu’il dérobe ; Connaissant les rochers mieux qu’un sentier uni, Il s’arrête en un lieu nommé Gethsémani. Il se courbe, à genoux, le front contre la terre ; Puis regarde le ciel en appelant : Mon Père ! » Premiers vers de La Flûte : « Un jour je vis s’asseoir au pied de ce grand arbre Un Pauvre qui posa sur ce vieux banc de marbre Son sac et son chapeau, s’empressa d’achever Un morceau de pain noir, puis se mit à rêver. Il paraissait chercher dans les longues allées Quelqu’un pour écouter ses chansons désolées ; Il suivait à regret la trace des passants Rares et qui, pressés, s’en allaient en tous sens. »

Remarques :

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Livre audio gratuit ajouté le 31/01/2013.

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