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Merci, Pauline ! Pour ma part, en ce qui concerne les dialogues, je ne parlerais de manque de naturel. Il me semble qu’ils sont en fait une restitution trop fidèle de l’oralité. Ce qui, en matière d’écriture romanesque, est une sorte d’erreur d’appréciation et aboutit au même effet de confusion ou de dissonance que pourrait procurer un manque de naturel. C’est un défaut que l’on retrouve souvent chez les auteurs et autrices du début du 20ème siècle, je trouve. Peut-être à mettre en relation avec le triomphe de la littérature dite réaliste ? Mais en matière de style et d’histoire littéraire, je vous imagine beaucoup plus experte que moi, et je n’irai donc pas plus loin dans mes supputations ! Pour exemple, tout de même : chez Dabit, dont je dois à nouveau lire deux romans, la chose est assez récurrente, et pas seulement dans les dialogues ! Et pour…
Je crains, cher Vincent, de vous décevoir doublement avant même que vous n’ayez entamé l’écoute de ce livre ! En premier lieu, le traducteur a préféré “Bêtes du Monde” à “Bêtes d’Angleterre”. Manière d’universaliser le propos, sans doute, et pas si saugrenue que cela dans le contexte contemporain, quand on y réfléchit bien. D’autres “libertés” ont ainsi été prises par rapport au texte d’Orwell. Pas forcément suffisamment larges cependant pour justifier le recours au terme “adaptation” plutôt que “traduction”. En second lieu, je n’ai pas poussé la chansonnette comme vous sembliez l’attendre. Désolé ! Non que l’envie ne m’en eut manqué ! J’avais même préparé la musique, entre “Cucaracha” et “Clementine”, ainsi que préconisé par l’auteur. Mais en lisant attentivement, on s’aperçoit que les paroles sont plutôt présentées comme une restitution du narrateur que comme un chant direct du protagoniste porcin. Il m’a donc fallu renoncer à m’ériger en Caruso…
H
Une découverte passionnante! Un grand merci pour votre temps.
Merci, Pauline ! Pour ma part, en ce qui concerne les dialogues, je ne parlerais de manque de naturel. Il me semble qu’ils sont en fait une restitution trop fidèle de l’oralité. Ce qui, en matière d’écriture romanesque, est une sorte d’erreur d’appréciation et aboutit au même effet de confusion ou de dissonance que pourrait procurer un manque de naturel. C’est un défaut que l’on retrouve souvent chez les auteurs et autrices du début du 20ème siècle, je trouve. Peut-être à mettre en relation avec le triomphe de la littérature dite réaliste ? Mais en matière de style et d’histoire littéraire, je vous imagine beaucoup plus experte que moi, et je n’irai donc pas plus loin dans mes supputations ! Pour exemple, tout de même : chez Dabit, dont je dois à nouveau lire deux romans, la chose est assez récurrente, et pas seulement dans les dialogues ! Et pour…