Orphée et les animaux sauvages, mosaïque, Dallas Museum of Art

Orphée et Eurydice

Un récit du grand poète et écrivain romain Virgile (70-19 av. J.-C.), extrait des Géorgiques.

Traduction libre en vers : Jacques Delille (1738-1813).


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Livre audio gratuit ajouté le 23/06/2008.

5 Commentaires

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  1. Il passe bien, oui, me semble-t-il, mais je ne suis pas un connaisseur de Virgile, et je suis toujours enclin à la clémence lorsque j’entends des vers…

  2. A TG Suite à notre dialogue je propose à AUGUSTIN de présenter le texte avec l ambiguité sur LIBRE (de droits): TRADUCTION LIBRE DE J DELILLE!! Trouvez-vous que le CHEVAL DE TROIE passe bien?

  3. Ma remarque n’avait rien d’un reproche, détrompez-vous. A vrai dire, je ne connaissais pas cette traduction, et vous écoutant j’ai eu la surprise de constater que c’était en vers, et qui plus est des vers d’excellente facture. Je viens de découvrir grâce à vous Delille en fait, et je dois reconnaître que sa traduction même infidèle force l’admiration. Je suis particulièrement sensible à la grâce des vers, et c’était donc surtout pour rendre justice au traducteur qui est ici beaucoup plus qu’un traducteur : le texte que vous lisez doit en fait autant au génie de Virgile qu’au talent de versificateur (je dis cela sans aucun mépris) de Delille. C’est un chef-d’oeuvre de l’un et de l’autre.

    C’est vrai que le texte antique de Virgile semble bien poli par la langue du 18ème siècle, qu’il a cette sonorité particulière, ce vocabulaire, ces tournures qui sont propres à la poésie des 17-18ème siècles. Mais pourquoi pas ? Je n’ai rien d’un puriste envers Virgile que j’avouerai n’avoir quasiment jamais lu, et cette traduction-versification est un texte qui me semble magnifique, et qui a une valeur bien différente de la valeur d’une simple traduction de Virgile. En fait, le but de mon message était simplement de suggérer qu’on fasse apparaître la particularité de ce texte plus clairement dans sa présentation. (Il n’est pas impossible qu’on ait pu l’écouter d’une oreille distraite sans se rendre compte seulement que c’était en vers, moi-même ce n’est qu’au bout d’une dizaine de vers que j’ai reconnu le rythme familier de l’alexandrin.)

  4. A TG Tout à fait d accord avec vous La belle infidéle de DELILLEest souvent trop jolie et mignarde, J’ai été contraint de la choisir’et de la sudstituerà la précédente parce que c est la seulequi soit libre de droits….ou alors il m’eût fallu tout retraduire!Difficile de retmrouverle vrai VIRGILE dans une langue étrangère maisil serait faux de prétendre que c’est une trahison!Si vous me trouvez sur le net une traduction libre qui satisfasse votre purisme(qui est aussi le mien)je me ferai un plaisir de l ‘enregistrer.Ce ne sera jamais que la troisième!!Bien à vous

  5. Il faudrait dire un mot dans la présentation sur Jacques Delille qui traduit le texte de Virgile en vers. La traduction, de fait, est assez peu fidèle à son original, mais doit beaucoup beaucoup au talent de versificateur de Delille.

    J’ai été faire un tour sur wikipédia, et trouvé ces deux jolis citations à propos des Géorgiques traduites par Delille :
    « C’est un ouvrage charmant, dit Jean François Joseph Dussault, d’une correction rare, d’une facilité et d’une souplesse admirables, qui suppose le goût le plus délicat et le plus fin, une connaissance approfondie de notre style poétique. Mais aussi, est-ce une véritable traduction ? Y reconnaît-on le génie de Virgile ? L’imitateur français a substitué aux beautés mâles, imposantes et pures de l’original, des grâces un peu maniérées, une espèce d’affèterie, de coquetterie, plus appropriées sans doute à la tournure de son talent, et peut-être plus conformes au goût de ses contemporains. On a dit de cette traduction que c’est une traduction originale ; et cela est très vrai ; mais cela prouve que c’est une traduction où l’on trouve Delille et point Virgile. » Plus lapidaire, Chateaubriand a dit : « C’est un tableau de Raphaël merveilleusement copié par Mignard ».

Lu par René DepasseVoir plus

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