Un superbe poème de Milosz…
« Élliné, Élliné, ôtez vos mains de mon cœur !
Un crépuscule exténué s’est couché sur le fleuve,
Là-bas, sur le grand fleuve qui n’aura pas
La force d’aller jusqu’à la mer…
Heures lentes, désespérantes, cortèges de veuves !
Je suis l’âme de ces lointains et leur douleur,
Je suis ce crépuscule au-dessus du vieux fleuve…
Élliné, Élliné, ôtez vos mains de mon cœur ! »
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