Léonce Moreau et ses amis pendant ses classes

Plumes de guerre (Extraits, Partie 01)

Léonce Moreau (situé à gauche sur la photo) avait été appelé sous les drapeaux en 1916 à l’âge de 19 ans.
Il existe beaucoup de récits sur cette période, l’histoire de mon grand-père pourrait y ressembler si ce n’est qu’il s’agit d’un témoignage direct.
Au fil de ses écrits, il s’efforce de restituer la réalité sans feinte de patriotisme.
On peut s’étonner de trouver autant de bonheur contemplatif à travers certaines descriptions de paysages, c’était sans doute sa façon à lui d’échapper aux réalités de la guerre.
Comme tout ceux qui avaient participé à ce conflit, l’histoire qu’il avait vécue l’avait marqué pour le reste de sa vie. Il s’accommodait d’une vie simple dans son village natal dans le sud des Deux-Sèvres. Il partageait sa vie entre son jardin, l’écriture et la peinture.
À son décès en 1991, il a laissé 4 carnets de guerre. Ce premier extrait concerne sa période de ligne au Chemin des Dames.


Remarques :

Plumes de guerre est disponible sur le site Edition999.

Références musicales :

Grégoire Lourme, Letters Home (licence Jamendo).

Bruitages extraits de Sound-fishing.net.

Licence d'utilisation : Réutilisation du livre audio soumise à autorisation préalable.
Livre audio gratuit ajouté le 13/11/2021.

11 Commentaires

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  1. Bonjour je m’appelle Laurine J’ai 22 ans et j’ai trouvé cette histoire cette audio poignant bouleversant les bombes la peur la boue la puanteur la saleté … cette audio ma ému ma bouleversé ce que cette homme a vécu est effrayant.. quand j’ai écouté cette audio c’est comme si j’étais vraiment dedans, j’ai déjà regarder un film sur la guerre et c’était une jeune fille de 13 ans ou 14 ans qui raconté se quelle avait vécu durant la guerre et le raconter dans son petit journal et cela m’a fait penser à ça. En tout cas j’ai beaucoup aimé cette audio malgré l’histoire poignante.

  2. Je vous remercie beaucoup pour votre attention et pour votre commentaire.
    Je pense qu’il y a deux façons d’aborder un récit:

    – de façon littéraire en s’attachant en priorité à sa dimension esthétique, en savourant le texte..
    – de façon réaliste en s’attachant avant tout à restituer l’environnement et le ressenti des protagonistes.

    Ces deux lectures présentes chacune un intérêt différent en fonction de la teneur du texte. Ainsi on ne lira pas un livre de Victor Hugo, par exemple, comme on lit un récit de Jack London.

    En ce qui concerne les carnets de guerre de mon grand-père, j’ai choisi résolument la deuxième façon, d’une part parce que le sujet se prête beaucoup mieux à une lecture « immersive » et d’autre part, parce que la proximité de l’auteur me rapprochait forcément de son ressenti.

    Comment passer à coté du contexte exceptionnellement violent d’un champ de bataille de 14-18 et de ne pas se mettre en emphatie avec le narrateur.
    On comprend très vite le climat anxiogène et l’urgence à finir chaque phrase comme s’il s’agissait de la dernière.

    Les DDV de littérature audio sauront de quoi je parle et j’espère pouvoir toucher ainsi la majorité des audio lecteurs.

    Dans cette même logique, les bruitages et la musique sont pour moi indissociables ; néanmoins j’aurais pu proposer une lecture sans accompagnement sonore.

    Je vous remercie encore une fois pour votre franchise et j’espère avoir répondu en partie à vos questions. g

  3. Merci.
    Très intéressant selon moi, mais un peu trop trop vite lu.
    Plus doucement !
    Les bruits d’explosion sont inutiles selon moi.
    J’ai néanmoins tout écouté et je vous remercie,
    Georje.

  4. Effectivement, on peut comprendre pourquoi on parle de «matrice du siècle » quand on évoque 14-18. Merci beaucoup pour vos éloges Franck même si vous savez qu’un audio est toujours perfectible. S’il pouvait servir de support à des élèves un jour, je pense que mon grand-père en serait très honoré d’autant plus que c’est la raison d’être de littérature audio. g

  5. Nous y sommes ! Sous le feu de la mitraille, dans les tranchées, le froid, la boue, l’attente, face aux Allemands. On voit, on vit, on ressent, on souffre. De la faim, de la soif, de la boue, du manque de sommeil, d’épuisement, de la peur, de la puanteur… Ce récit haletant d’un ancien poilu évoque sans fioriture la réalité crue du front, et fait froid dans le dos. Ce témoignage méritait bien d’être exhumé, pour la mémoire de Léonce, mais aussi de tous les autres, qui ne sont pas revenus ou qui n’ont pas eu les mots. Belle chaîne de transmission, par son petit-fils. Quel hommage! L’audio est d’une qualité remarquable dans sa réalisation, la voix, le rythme, le bruitage, la musique. La tension est tenue tout au long. La fin est bouleversante. Parfait pour les étudiants, collégiens et lycéens qui étudieront cette période. Un coup de maître !

  6. Très belle réalisation. On sent que votre grand-père était une belle personne, pleine d’humanité.

Lu par GeorjeVoir plus

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