« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux » disait Musset dans Nuit de mai.
En voici deux belles illustrations d’Albert Tinchant. Le premier, poème en prose, Jours bleus :
« Et voici que désireux d’emporter en la vie éternelle la mémoire d’un Eden ici-bas rêvé, j’ai vainement espéré la venue de la chère inconnue. Hélas ! Où est-elle ? Pourquoi si longtemps l’attendre ? »
Le second en décasyllabes, Chapelle :
« Pourtant cette église est chère à mon cœur.
Car, dans l’ombre, un soir, j’y vis, inconnue,
Prier une femme au regard si beau,
Que j’en veux rêver jusques au tombeau. »
Remarques :
Versions textes : Jours bleus, Chapelle.
Illustration : Franz Frankl, Chapelle (1930)
Livre audio ajouté le 20/10/2019.
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