KOWKA – Une enquête du commissaire Souby : Le Secret des Templiers

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    CocotteCocotte
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      CocotteCocotte
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        Une enquête du commissaire Souby – Le secret des templiers

         

        La lande était couverte d’une brume épaisse qui rampait au sol comme quelque chose qui bave sous le lit, le poids des nuages lui répondait ton pour ton, le tout créait une désespérante tristesse sur ce paysage oublié des dieux. La lune d’argent avait beaucoup de difficultés pour se faire remarquer, elle donnait à l’endroit où elle stagnait une opalescence des plus malsaines. La disparition du petit garçon sur laquelle j’enquêtais était inquiétante, cela faisait maintenant trois jours qu’il n’était pas rentré. Sur le dossier que la gendarmerie locale m’avait remis, il était écrit sur la première page, au marqueur rouge, le disparu de Ker-Aven, Nicolas Petitjean, 11 ans. Ker-Aven, un véritable bled perdu aux confins du Finistère, plusieurs kilomètres au-delà du mur d’Hadrien et de la septième porte.

        C’est juste après le lac de l’auto que je suis tombé sur ce bâtiment en ruine, une sorte d’abbaye, elle aussi abandonnée de Dieu et des hommes. C’était, d’après les rares habitants de la région, le dernier refuge des moines rouges, d’anciens templiers avaient trouvé cet endroit suffisamment loin de la civilisation pour terminer leur vie dans le recueillement. Le gardien des lieux, un vieux berger ayant bien septante berges était heureux de mon passage, cela devait faire une éternité qu’il n’avait plus vu un être humain.

        – Merci d’être venu, j’ai signalé au téléphone la violation des lieux. Mais après avoir prévenu la gendarmerie, j’ai fait une inspection plus poussée et je n’ai rien trouvé qui clochait, rien ne manquait sauf la porte de la cave laissée entrouverte, pourtant il y a longtemps qu’il n’y a plus de vins.

        – Bon lui dis-je, je vous suis, allons voir puisque je suis là. Pas pour cette raison mais enfin cela me fera la visite d’un lieu « historique », l’ancienne abbaye de Mars le Noir, terrible bandit faisant le pendant du terrible seigneur Guillaume de la Marck surnommé le Sanglier des Ardennes.

        Après une descente vertigineuse, nous sommes arrivés dans la grande salle naturelle, nommée «Les larmes du géant » pour ses magnifiques concrétions. Puis une deuxième volée d’escalier, dont les marches maçonnées, au giron confortable, nous amenèrent dans une petite pièce avec au centre un puits, raison pour laquelle ce lieu était mieux entretenu. Le gardien m’expliqua que le puits, paraît-il, correspondait par un souterrain au bosquet hanté.

        Le bosquet hanté ? Qu’est-ce que c’est ?.

        C’est un petit bois non loin de l’abbaye où, régulièrement, il y a des pleurs inhumains qui font peur aux gens de la région et du coup les gens évitent tant que possible cet endroit.

        Auriez-vous le temps de m’y conduire, j’aime ces endroits soi-disant hantés. Effectivement, ce petit bois était sinistre, deux trois bouleaux mélangés à des épines noires et des saules rabougris, le tout essayant de survivre parmi quelques gros blocs de granit.

        Et dès notre arrivée, un long gémissement lugubre surgit d’entre deux gros rochers. Ne croyant pas au surnaturel, je me suis approché pour comprendre et, entre ces deux rocs, tout au fond d’une faille de cinq bons mètres de profondeur, gisait un enfant lumineux, il était couvert de moisissures phosphorescentes. Avec l’aide du berger je remontai l’enfant lumière qui nous expliqua être tombé dans le puits et avoir trouvé cette issue, mais avec sa jambe cassée il lui était impossible de remonter. Atteint d’une hypothermie sévère, il fut emmené par l’hélicoptère au CHU de Rennes. C’est ainsi que par pure curiosité nous avons évité la mort de Nicolas et moi, j’avais résolu une enquête qui s’annonçait très délicate.

         

         

         

        Une enquête du commissaire Souby – Le secret des templiers[1][1]

         

        La lande était couverte d’une brume épaisse qui rampait au sol comme quelque chose qui bave sous le lit[2][2], le poids des nuages[3][3] lui répondait ton pour ton, le tout créait une désespérante tristesse sur ce paysage oublié des dieux. La lune d’argent[4][4] avait beaucoup de difficultés pour se faire remarquer, elle donnait à l’endroit où elle stagnait une opalescence des plus malsaines. La disparition du petit garçon sur laquelle j’enquêtais était inquiétante, cela faisait maintenant trois jours qu’il n’était pas rentré. Sur le dossier que la gendarmerie locale m’avait remis, il était écrit sur la première page, au marqueur rouge, le disparu de Ker-Aven[5][5], Nicolas Petitjean, 11 ans. Ker-Aven, un véritable bled perdu aux confins du Finistère, plusieurs kilomètres au-delà du mur d’Hadrien[6][6] et de la septième porte[7][7].

        C’est juste après le lac de l’auto[8][8] que je suis tombé sur ce bâtiment en ruine, une sorte d’abbaye, elle aussi abandonnée de Dieu et des hommes. C’était, d’après les rares habitants de la région, le dernier refuge des moines rouges[9][9], d’anciens Templiers avaient trouvé cet endroit suffisamment loin de la civilisation pour terminer leur vie dans le recueillement. Le gardien des lieux, un vieux berger ayant bien septante berges était heureux de mon passage, cela devait faire une éternité qu’il n’avait plus vu un être humain.

        Merci d’être venu[10][10], j’ai signalé au téléphone la violation des lieux. Mais après avoir prévenu la gendarmerie, j’ai fait une inspection plus poussée et je n’ai rien trouvé qui clochait. Rien ne manquait sauf la porte de la cave laissée entrouverte, pourtant il y a longtemps qu’il n’y a plus de vins.

        – Bon lui dis-je, je vous suis, allons voir puisque je suis là. Pas pour cette raison mais enfin cela me fera la visite d’un lieu « historique », l’ancienne abbaye de Mars le Noir[11][11], terrible bandit faisant le pendant du terrible seigneur Guillaume de la Marck surnommé le Sanglier des Ardennes.

        Après une descente vertigineuse, nous sommes arrivés dans la grande salle naturelle, nommée « Les larmes du géant »[12][12] pour ses magnifiques concrétions. Puis une deuxième volée d’escalier, dont les marches maçonnées, au giron confortable, nous amenèrent dans une petite pièce avec au centre un puits, raison pour laquelle ce lieu était mieux entretenu. Le gardien m’expliqua que le puits, paraît-il, correspondait par un souterrain au bosquet hanté[13][13].

        Le bosquet hanté ? Qu’est-ce que c’est ?.

        C’est un petit bois non loin de l’abbaye où, régulièrement, il y a des pleurs inhumains qui font peur aux gens de la région et du coup les gens évitent tant que possible cet endroit.

        Auriez-vous le temps de m’y conduire, j’aime ces endroits soi-disant hantés. Effectivement, ce petit bois était sinistre, deux trois bouleaux mélangés à des épines noires et des saules rabougris, le tout essayant de survivre parmi quelques gros blocs de granit.

        Et dès notre arrivée, un long gémissement lugubre surgit d’entre deux gros rochers. Ne croyant pas au surnaturel, je me suis approché pour comprendre et, entre ces deux rocs, tout au fond d’une faille de cinq bons mètres de profondeur, gisait un enfant lumineux. Il était couvert de moisissures phosphorescentes. Avec l’aide du berger je remontais l’enfant lumière [14][14]qui nous expliqua être tombé dans le puits et avoir trouvé cette issue, mais avec sa jambe cassée il lui était impossible de remonter. Atteint d’une hypothermie sévère, il fut emmené par l’hélicoptère au CHU de Rennes. C’est ainsi que par pure curiosité nous avons évité la mort de Nicolas[15][15]et moi j’avais résolu une enquête qui s’annonçait très délicate.

         



        [16][1] Le secret des templiers, Jacques Legal, Mitacq / Charlier, Dupuis, 1984

        [17][2] Quelque chose bave sous le lit, Calvin et Hobbes 12, Watterson, Hachette, 1996

        [18][3] Le poids des nuages, Manini / Chevreau, Grand angle,

        [19][4] Lune d’argent, Jerry Spring, 3 Jijé, Dupuis, 1956

        [20][5] Le disparu de Ker-Aven, La patrouille des castors 2, Mitacq / Charlier, Dupuis, 1957

        [21][6] Le mur d’Hadrien, Prince Vaillant 6, Harold Foster, 1949/1951

        [22][7] La septième porte, Aria 3, Weyland, Lombard, 1983

        [23][8] Le lac de l’Auto, Les petits hommes 4, Seron, Dupuis, 1975

        [24][9] Les moines rouges, Gil Jourdan 7, Tilleux, Dupuis, 1964

        [25][10] Merci d’être venu !, Robin Dubois, Turk et Degroot, Lombard-Dargaud, 1982

        [26][11] Mars le noir, Marsupilami 3, Batem / Yann, Marsu Productions, 1989

        [27][12] Les larmes du géant, Papyrus 9, de Gieter, Dupuis, 1986

        [28][13] Le bosquet hanté in pas de salami pour Célimène, Chlorophylle, Macherot, Lombard,

        [29][14] L’enfant Lumière, Jonathan Cartland 9, Blanc-Dumont / Harlé, Dargaud, 1989

        [30][15] La mort de Nicolas, Les eaux de Mortelune 8, Adamov / Cothias, Glénat, 1997

         

         

         

         


         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

        Une enquête du commissaire Souby – Le secret des templiers

         

        La lande était couverte d’une brume épaisse qui rampait au sol comme quelque chose qui bave sous le lit, le poids des nuages lui répondait ton pour ton, le tout créait une désespérante tristesse sur ce paysage oublié des dieux. La lune d’argent avait beaucoup de difficultés pour se faire remarquer, elle donnait à l’endroit où elle stagnait une opalescence des plus malsaines. La disparition du petit garçon sur laquelle j’enquêtais était inquiétante, cela faisait maintenant trois jours qu’il n’était pas rentré. Sur le dossier que la gendarmerie locale m’avait remis, il était écrit sur la première page, au marqueur rouge, le disparu de Ker-Aven, Nicolas Petitjean, 11 ans. Ker-Aven, un véritable bled perdu aux confins du Finistère, plusieurs kilomètres au-delà du mur d’Hadrien et de la septième porte.

        C’est juste après le lac de l’auto que je suis tombé sur ce bâtiment en ruine, une sorte d’abbaye, elle aussi abandonnée de Dieu et des hommes. C’était, d’après les rares habitants de la région, le dernier refuge des moines rouges, d’anciens templiers avaient trouvé cet endroit suffisamment loin de la civilisation pour terminer leur vie dans le recueillement. Le gardien des lieux, un vieux berger ayant bien septante berges était heureux de mon passage, cela devait faire une éternité qu’il n’avait plus vu un être humain.

        – Merci d’être venu, j’ai signalé au téléphone la violation des lieux. Mais après avoir prévenu la gendarmerie, j’ai fait une inspection plus poussée et je n’ai rien trouvé qui clochait, rien ne manquait sauf la porte de la cave laissée entrouverte, pourtant il y a longtemps qu’il n’y a plus de vins.

        – Bon lui dis-je, je vous suis, allons voir puisque je suis là. Pas pour cette raison mais enfin cela me fera la visite d’un lieu « historique », l’ancienne abbaye de Mars le Noir, terrible bandit faisant le pendant du terrible seigneur Guillaume de la Marck surnommé le Sanglier des Ardennes.

        Après une descente vertigineuse, nous sommes arrivés dans la grande salle naturelle, nommée «Les larmes du géant » pour ses magnifiques concrétions. Puis une deuxième volée d’escalier, dont les marches maçonnées, au giron confortable, nous amenèrent dans une petite pièce avec au centre un puits, raison pour laquelle ce lieu était mieux entretenu. Le gardien m’expliqua que le puits, paraît-il, correspondait par un souterrain au bosquet hanté.

        Le bosquet hanté ? Qu’est-ce que c’est ?.

        C’est un petit bois non loin de l’abbaye où, régulièrement, il y a des pleurs inhumains qui font peur aux gens de la région et du coup les gens évitent tant que possible cet endroit.

        Auriez-vous le temps de m’y conduire, j’aime ces endroits soi-disant hantés. Effectivement, ce petit bois était sinistre, deux trois bouleaux mélangés à des épines noires et des saules rabougris, le tout essayant de survivre parmi quelques gros blocs de granit.

        Et dès notre arrivée, un long gémissement lugubre surgit d’entre deux gros rochers. Ne croyant pas au surnaturel, je me suis approché pour comprendre et, entre ces deux rocs, tout au fond d’une faille de cinq bons mètres de profondeur, gisait un enfant lumineux, il était couvert de moisissures phosphorescentes. Avec l’aide du berger je remontai l’enfant lumière qui nous expliqua être tombé dans le puits et avoir trouvé cette issue, mais avec sa jambe cassée il lui était impossible de remonter. Atteint d’une hypothermie sévère, il fut emmené par l’hélicoptère au CHU de Rennes. C’est ainsi que par pure curiosité nous avons évité la mort de Nicolas et moi, j’avais résolu une enquête qui s’annonçait très délicate.

         

         

         

        Une enquête du commissaire Souby – Le secret des templiers[1][1]

         

        La lande était couverte d’une brume épaisse qui rampait au sol comme quelque chose qui bave sous le lit[2][2], le poids des nuages[3][3] lui répondait ton pour ton, le tout créait une désespérante tristesse sur ce paysage oublié des dieux. La lune d’argent[4][4] avait beaucoup de difficultés pour se faire remarquer, elle donnait à l’endroit où elle stagnait une opalescence des plus malsaines. La disparition du petit garçon sur laquelle j’enquêtais était inquiétante, cela faisait maintenant trois jours qu’il n’était pas rentré. Sur le dossier que la gendarmerie locale m’avait remis, il était écrit sur la première page, au marqueur rouge, le disparu de Ker-Aven[5][5], Nicolas Petitjean, 11 ans. Ker-Aven, un véritable bled perdu aux confins du Finistère, plusieurs kilomètres au-delà du mur d’Hadrien[6][6] et de la septième porte[7][7].

        C’est juste après le lac de l’auto[8][8] que je suis tombé sur ce bâtiment en ruine, une sorte d’abbaye, elle aussi abandonnée de Dieu et des hommes. C’était, d’après les rares habitants de la région, le dernier refuge des moines rouges[9][9], d’anciens Templiers avaient trouvé cet endroit suffisamment loin de la civilisation pour terminer leur vie dans le recueillement. Le gardien des lieux, un vieux berger ayant bien septante berges était heureux de mon passage, cela devait faire une éternité qu’il n’avait plus vu un être humain.

        Merci d’être venu[10][10], j’ai signalé au téléphone la violation des lieux. Mais après avoir prévenu la gendarmerie, j’ai fait une inspection plus poussée et je n’ai rien trouvé qui clochait. Rien ne manquait sauf la porte de la cave laissée entrouverte, pourtant il y a longtemps qu’il n’y a plus de vins.

        – Bon lui dis-je, je vous suis, allons voir puisque je suis là. Pas pour cette raison mais enfin cela me fera la visite d’un lieu « historique », l’ancienne abbaye de Mars le Noir[11][11], terrible bandit faisant le pendant du terrible seigneur Guillaume de la Marck surnommé le Sanglier des Ardennes.

        Après une descente vertigineuse, nous sommes arrivés dans la grande salle naturelle, nommée « Les larmes du géant »[12][12] pour ses magnifiques concrétions. Puis une deuxième volée d’escalier, dont les marches maçonnées, au giron confortable, nous amenèrent dans une petite pièce avec au centre un puits, raison pour laquelle ce lieu était mieux entretenu. Le gardien m’expliqua que le puits, paraît-il, correspondait par un souterrain au bosquet hanté[13][13].

        Le bosquet hanté ? Qu’est-ce que c’est ?.

        C’est un petit bois non loin de l’abbaye où, régulièrement, il y a des pleurs inhumains qui font peur aux gens de la région et du coup les gens évitent tant que possible cet endroit.

        Auriez-vous le temps de m’y conduire, j’aime ces endroits soi-disant hantés. Effectivement, ce petit bois était sinistre, deux trois bouleaux mélangés à des épines noires et des saules rabougris, le tout essayant de survivre parmi quelques gros blocs de granit.

        Et dès notre arrivée, un long gémissement lugubre surgit d’entre deux gros rochers. Ne croyant pas au surnaturel, je me suis approché pour comprendre et, entre ces deux rocs, tout au fond d’une faille de cinq bons mètres de profondeur, gisait un enfant lumineux. Il était couvert de moisissures phosphorescentes. Avec l’aide du berger je remontais l’enfant lumière [14][14]qui nous expliqua être tombé dans le puits et avoir trouvé cette issue, mais avec sa jambe cassée il lui était impossible de remonter. Atteint d’une hypothermie sévère, il fut emmené par l’hélicoptère au CHU de Rennes. C’est ainsi que par pure curiosité nous avons évité la mort de Nicolas[15][15]et moi j’avais résolu une enquête qui s’annonçait très délicate.

         



        [16][1] Le secret des templiers, Jacques Legal, Mitacq / Charlier, Dupuis, 1984

        [17][2] Quelque chose bave sous le lit, Calvin et Hobbes 12, Watterson, Hachette, 1996

        [18][3] Le poids des nuages, Manini / Chevreau, Grand angle,

        [19][4] Lune d’argent, Jerry Spring, 3 Jijé, Dupuis, 1956

        [20][5] Le disparu de Ker-Aven, La patrouille des castors 2, Mitacq / Charlier, Dupuis, 1957

        [21][6] Le mur d’Hadrien, Prince Vaillant 6, Harold Foster, 1949/1951

        [22][7] La septième porte, Aria 3, Weyland, Lombard, 1983

        [23][8] Le lac de l’Auto, Les petits hommes 4, Seron, Dupuis, 1975

        [24][9] Les moines rouges, Gil Jourdan 7, Tilleux, Dupuis, 1964

        [25][10] Merci d’être venu !, Robin Dubois, Turk et Degroot, Lombard-Dargaud, 1982

        [26][11] Mars le noir, Marsupilami 3, Batem / Yann, Marsu Productions, 1989

        [27][12] Les larmes du géant, Papyrus 9, de Gieter, Dupuis, 1986

        [28][13] Le bosquet hanté in pas de salami pour Célimène, Chlorophylle, Macherot, Lombard,

        [29][14] L’enfant Lumière, Jonathan Cartland 9, Blanc-Dumont / Harlé, Dargaud, 1989

        [30][15] La mort de Nicolas, Les eaux de Mortelune 8, Adamov / Cothias, Glénat, 1997

         

         

         

         


         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

         

        Une enquête du commissaire Souby – Le secret des templiers

         

        La lande était couverte d’une brume épaisse qui rampait au sol comme quelque chose qui bave sous le lit, le poids des nuages lui répondait ton pour ton, le tout créait une désespérante tristesse sur ce paysage oublié des dieux. La lune d’argent avait beaucoup de difficultés pour se faire remarquer, elle donnait à l’endroit où elle stagnait une opalescence des plus malsaines. La disparition du petit garçon sur laquelle j’enquêtais était inquiétante, cela faisait maintenant trois jours qu’il n’était pas rentré. Sur le dossier que la gendarmerie locale m’avait remis, il était écrit sur la première page, au marqueur rouge, le disparu de Ker-Aven, Nicolas Petitjean, 11 ans. Ker-Aven, un véritable bled perdu aux confins du Finistère, plusieurs kilomètres au-delà du mur d’Hadrien et de la septième porte.

        C’est juste après le lac de l’auto que je suis tombé sur ce bâtiment en ruine, une sorte d’abbaye, elle aussi abandonnée de Dieu et des hommes. C’était, d’après les rares habitants de la région, le dernier refuge des moines rouges, d’anciens templiers avaient trouvé cet endroit suffisamment loin de la civilisation pour terminer leur vie dans le recueillement. Le gardien des lieux, un vieux berger ayant bien septante berges était heureux de mon passage, cela devait faire une éternité qu’il n’avait plus vu un être humain.

        – Merci d’être venu, j’ai signalé au téléphone la violation des lieux. Mais après avoir prévenu la gendarmerie, j’ai fait une inspection plus poussée et je n’ai rien trouvé qui clochait, rien ne manquait sauf la porte de la cave laissée entrouverte, pourtant il y a longtemps qu’il n’y a plus de vins.

        – Bon lui dis-je, je vous suis, allons voir puisque je suis là. Pas pour cette raison mais enfin cela me fera la visite d’un lieu « historique », l’ancienne abbaye de Mars le Noir, terrible bandit faisant le pendant du terrible seigneur Guillaume de la Marck surnommé le Sanglier des Ardennes.

        Après une descente vertigineuse, nous sommes arrivés dans la grande salle naturelle, nommée «Les larmes du géant » pour ses magnifiques concrétions. Puis une deuxième volée d’escalier, dont les marches maçonnées, au giron confortable, nous amenèrent dans une petite pièce avec au centre un puits, raison pour laquelle ce lieu était mieux entretenu. Le gardien m’expliqua que le puits, paraît-il, correspondait par un souterrain au bosquet hanté.

        Le bosquet hanté ? Qu’est-ce que c’est ?.

        C’est un petit bois non loin de l’abbaye où, régulièrement, il y a des pleurs inhumains qui font peur aux gens de la région et du coup les gens évitent tant que possible cet endroit.

        Auriez-vous le temps de m’y conduire, j’aime ces endroits soi-disant hantés. Effectivement, ce petit bois était sinistre, deux trois bouleaux mélangés à des épines noires et des saules rabougris, le tout essayant de survivre parmi quelques gros blocs de granit.

        Et dès notre arrivée, un long gémissement lugubre surgit d’entre deux gros rochers. Ne croyant pas au surnaturel, je me suis approché pour comprendre et, entre ces deux rocs, tout au fond d’une faille de cinq bons mètres de profondeur, gisait un enfant lumineux, il était couvert de moisissures phosphorescentes. Avec l’aide du berger je remontai l’enfant lumière qui nous expliqua être tombé dans le puits et avoir trouvé cette issue, mais avec sa jambe cassée il lui était impossible de remonter. Atteint d’une hypothermie sévère, il fut emmené par l’hélicoptère au CHU de Rennes. C’est ainsi que par pure curiosité nous avons évité la mort de Nicolas et moi, j’avais résolu une enquête qui s’annonçait très délicate.

         

         

         

        Une enquête du commissaire Souby – Le secret des templiers[1][1]

         

        La lande était couverte d’une brume épaisse qui rampait au sol comme quelque chose qui bave sous le lit[2]

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