Illustration d'Édouard Toudouze pour La Maison du chat-qui-pelote d'Honoré de Balzac (éd. de 1897)

La Maison du chat-qui-pelote

« Guillaume avait deux filles. L'aînée, Mademoiselle Virginie, était tout le portrait de sa mère. Madame Guillaume, fille du sieur Chevrel, se tenait si droite sur la banquette de son comptoir que plus d'une fois elle avait entendu des plaisants parier qu'elle y était empalée. Mademoiselle Augustine, à peine âgée de dix-huit ans, ne ressemblait ni à son père ni à sa mère. Elle était de ces filles qui, par l'absence de tout lien physique avec leurs parents, font croire à ce dicton de prude : Dieu donne les enfants. [...] »

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Références musicales :

Introduction : Hector Berlioz, La Symphonie fantastique, “Un Bal“, interprétée par le Philarmonic Orchestra.

Final : Ludwig van Beethoven, Sonata in F –  opus 17, interprétée par Internet Cello Society.

Livre audio gratuit ajouté le 24/03/2009.

20 Commentaires

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  1. Voilà ! J’ai pris la résolution de lire cette célèbre “Comédie humaine”.
    Cela commence bien, j’ai beaucoup apprécié votre lecture ainsi que la tournure des phrases de cet extraordinaire écrivain. Merci à vous madame. (On entend un bruit de fond gênant mais il peut-être amoindrit efficacement à l’aide d’Audacity, un programme de lecture de fichiers audio gratuit).

  2. Chère Nicole,

    je viens d’écouter « la maison du chat qui pelote » (quel titre superbe !), grande nouvelle ou petit roman qui débute la « Comédie humaine ». L’humanité des personnages n’a pas vieilli ni leur approche psychologique . Le commerçant , sa femme , les descriptions des intérieurs , de la boutique à l’extérieur également, sont d’une magnifique précision , d’une grande vérité. On est transporté dans ce siècle dans le Paris de ce siècle .
    Autre chose n’a pas changé également selon moi : c’est probablement le clivage qui existe entre deux types de société , ce qu’on peut nommer « la haute société » d’un côté et et ce d’autre part qui n’appartienne pas. Les couleurs , l’ambiance , les dénominations ne sont plus les mêmes maintenant mais sans doute l’abîme , le clivage , est est identique entre ceux qui sont « dedans » (la haute société) et ceux qui sont « dehors ».
    Ainsi, ce roman, pour beaucoup , m’a paru très actuel .C’est ce qui m’a passionnée.
    En revanche un élément a changé , fondamentalement , et pour du « meilleur » : c’est la position des femmes / Quelle empathie éprouve Monsieur Balzac, me semble-t-il, pour les jeunes filles enfermées , dès l’origine , dans un monde étroit , et qui doivent lutter pour tenter de gagner une humanité un peu plus ample. J’aime cette compassion que je sens chez l’auteur.
    Merci pour votre belle lecture

  3. Merci de cette belle lecture….
    Mais vous devriez éviter de mâcher les mots. ….ce qui rend certaine finalité de phrase incompréhensible. …
    Faites un effort….ceci n’est pas une critique.
    Cordialemen

  4. Bonjour, je tiens à vous remercier , mon fils est “DYS” , et cela lui permet d’accéder à ce type lecture et surtout de pouvoir se les approprier .
    merci encore.

  5. Merci beaucoup pour cette belle lecture de Balzac!
    Votre voix est très plaisante et rend bien toute la beauté du texte.

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