RILKE, Rainer Maria – Les Cahiers de Malte Laurids Brigge
Donneuse de voix : Brigitte84 | Durée : 7h 52min | Genre : Essais
Arpentant les rues de Paris, le jeune danois Malte Laurids Brigge laisse vagabonder ses pensées et ses souvenirs au fil de ses déambulations et de ses rencontres. Écrit sous forme d’un journal intime, présentant plusieurs traits en commun avec Rainer Maria Rilke lui-même, le héros s’avère une sorte de double lyrique et idéalisé de l’écrivain.
Organisé en deux cahiers, sans chapitres, nous avons fait le choix de découper ce journal par thèmes, nommés par des mots clés.
Traduction : Maurice Betz (1898-1946).
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01. Paris – Hôpital – Mort.mp3 (Clic-droit, « Enregistrer sous… »)
02. Impressions.mp3
03. Urnekloster.mp3
04. Épaves – Poète.mp3
05. Hôpital – Pauvreté – Maladie.mp3
06. Projet de lettre.mp3
07. Mère – Fièvre.mp3
08. Travestissement.mp3
09. Famille.mp3
10. Abelone.mp3
11. Les jeunes filles.mp3
12. Les Schulin – Expériences insaisissables.mp3
13. Les Écrits du comte Brahe.mp3
14. Peur de la mort.mp3
15. Les voisins – La boîte en fer blanc.mp3
16. Livre vert.mp3
17. La lecture.mp3
18. Marchands de journaux – Filles jamais aimées.mp3
19. Charles VI – Jean XXII.mp3
20. Ennemis – Meurtriers – Théâtre.mp3
21. Les aimantes – Le Songeur.mp3
22. Abelone – Venise.mp3
23. L’enfant prodigue.mp3
Merci beaucoup pour la lecture de ce chef-d’oeuvre.
Merci! Il me semble que votre lecture merveilleuse ajoute quelque chose significatif a cette œuvre douce et profonde de Rilke
Dalí
Merci Christophe et Dali. Ce fut difficile pour moi d’enregistrer cette oeuvre déconcertante quant à son organisation et les thèmes abordés. C’est pourquoi j’y ai passé tant de temps. Maintenant que c’est fini et publié je prends mieux conscience de ce qui m’a attirée, séduite et perturbée. Cette importance des petits détails dans lesquels nous nous construisons alors qu’ils sont apparemment insignifiants ( pour moi, le papier peint, la boite en fer blanc, les bruits entendus dans un couloir, les personnes observées dans la rue…). Merci encore pour vos remerciements.
je renouvelle mes compliments
merci de me faire connaitre cet auteur
Chère Brigitte,
J’ai beaucoup apprécié cette œuvre.
J’aime beaucoup votre voix, un peu de la couleur de celle de
Fanny Ardant…
Merci Gordon et pardon de répondre si tard. Cette œuvre nous renvoie dans le monde des pensées intimes et vagabondes qui font rarement l’objet des conversations de salon.
Pour la voix, je ne sais pas mais je prends votre remarque pour un compliment.
Cordialement.
Vous avez une voix magnifique !
J’espère que vous aurez le temps et le goût de nous lire
un autre texte aussi inspirant.
Un immense merci à vous, Brigitte !
» BRIGITTE 84 » … Bonjour …
J ‘ émerge de cette lecture comme le sujet hypnotisé emerge de la transe dans laquelle il a été plongé … Le livre et sa lecture indissociablement unis … les cahiers de Malte Laurids … BRIGG … ITE si vous voulez bien me passer ce jeu de mots loin d ‘ être gratuit !
Un livre deconcertant , je partage totalement votre sentiment .Des cahiers apparemment décousus … comme un manteau d ‘ Arlequin … une rhapsodie … Faut-il chercher à faire apparaître un fil secret ou se laisser attirer vers les fonds d ‘ une conscience au seuil de sa revelation à elle-même sans tenter de preciser plus ces formes nettes en elles-mêmes mais devenant floues quand on veut les assembler ? Votre lecture , doucement extatique , legerement hypnotique , nous entraîne dans la première voie . Le mot ne me venait pas … et tout à coup le voici prononcé … melopée ! L ‘ impression que fait sur MALTE la récitation, perçue à travers le mur , des longs poèmes de POUCHKINE par son voisin échoué sur son sofa .
Une melopée envoûtante … c ‘ est ainsi que je vous entends ! Ma parole ! Les accidents du texte, parfois bien sombre , angoissé … ces choses vues dans les rues de PARIS , qui ne sont pas sans faire penser aux scènes du » Spleen de PARIS » … à deux ou trois reprises RILKE , d ‘ ailleurs , nomme BAUDELAIRE – son poème » Une charogne » en particulier – et une fois ne le nomme pas ( me semble-t-il ) … » mecontent de tous et mecontent de moi-même « … une parole de BAUDELAIRE …
parfois avec des resonances nervaliennes … » l ‘ epanchement du songe dans la vie réelle » … parfois avec des subtilités proustiennes … ce grand nombre de métaphores débutant par » comme » … les accidents du texte se diluent dans votre chant de sirène , de charmeuse de serpents !
Ce que je vous dis là risque de vous apparaître comme un léger – bien léger! – reproche
… Aïe ! Mon message s ‘ est envolé tout seul ! Ai-je par megarde appuyé sur » envoyer » …
Ce n ‘ est pas plus mal ! Le hasard fait bien les choses … la batterie de la tablette est à bout de forces … laissons-la se recharger …
À tout à l ‘ heure …
… mais non , ce n ‘ en est pas un . J ‘ ai écouté des extraits d ‘ autres lectures de ce livre qu ‘ on trouve sur un autre site … elles sont trop prosaiques et – sans doute les deux choses sont-elles liées – lues trop vite .
Je ne sais pas si vous avez pensé la chose ou si cela s ‘ est fait intuitivement mais à y bien réfléchir votre lecture doucement extatique me semble être celle qui convient pour porter la voix intérieure de MALTE .Son empathie pour les êtres souffrants et son angoisse propre ne le minent pas … il y a cette distance , celle de sa vision nouvelle , proche d ‘ une extase , oui …
De toute façon je vais reprendre ce livre … les yeux dans les yeux … dans les pages . Il me semble qu ‘ il y a un secret ordonnancement dans cet assemblage erratique à première vue et dont la clé doit resider dans la tapisserie de » La dame à la licorne » ( ABELONE ) …
Cette dame à la licorne qui a fait revenir à ma memoire le très beau livre de Yannick HAENEL –
» Evoluer parmi les avalanches » dont je me dis maintenant qu ‘ il n ‘ est pas possible que son auteur n ‘ ait pas eu l ‘ ouvrage de RILKE présent à l ‘ esprit . Je vous le recommande vivement .
Avant d ‘ en » terminer » je tiens à vous faire part d ‘ une observation toute personnelle … il me semble que vous devez beaucoup à une lectrice de ce site dont vous semblez être la digne … » disciple » !
Me trompe-je ?
Avec mes cordiales salutations … » MELOPEE » …
Pardon Sautillant de vous répondre si tardivement. Je suis heureuse de vous avoir permis de vous replonger de visu dans cette œuvre.
Pour l’inspiration sur la lecture, sachez que,quand j’étais toute petite, ma mère me lisait des livres pour m’endormir. J’en ai lu ensuite à mes jeunes sœurs puis plus tard à mes enfants et à mes élèves . En essayant à chaque fois d’adapter ma lecture au texte pour que la compréhension coule de source. Il y a tant de bons lecteurs et bonnes lectrices sur ce site que je ne sais à qui vous faites référence. Toutes les lectrices, y compris moi-même, le prendront pour un compliment. Bien cordialement.
» MÉLOPÉE » … Bonjour …
C ‘ est un compliment ! Pour toutes !
Vous êtes le » SHOMON » de » Litteratureaudio » .
» SHOMON » est le nom de l ‘ école qui s ‘ est formée autour de BASHO , le grand Maître en haïkus ! Il peut se traduire par … » Excellence » ! Vous êtes toutes cette école de l ‘ Excellence … laissons le Maître dans le secret … même si je ne vous crois qu ‘ à moitié quand vous me dites ne pas voir de qui je veux parler … 😉 … Ceci est sans importance aucune !
Je vous faisais juste part d ‘ une impression de lecteur ! De toute façon quoi de plus normal que d ‘ avoir des sources d ‘ inspiration ?! Même les plus grands génies en ont eu ! Et nos admirations ne font-elles pas partie de notre » génie » propre ? Dis-moi qui tu admires …
Mais … une pensée me vient ! Et si vos soeurs
etaient aussi lectrices sur » LA » ?! Aaah ! 😊 !
Avec mes cordiales salutations… et à une prochaine lecture ! ( ce sera … » L ‘ ensorcel… ée » de BARBEY d ‘ AUREVILLY ) … plus tard .