Quelle mouche arctique a bien pu piquer ce bon roi inuit pour qu’il abandonne ainsi précipitamment la douceur de son igloo ? Pourquoi se transporter, au péril de sa vie et en plein hiver, jusqu’en la plus désolée de nos anciennes provinces ? Fatigué par ce long voyage, ne va-t-il pas manquer de l’élémentaire lucidité qu’on serait en droit d’attendre d’une personne de son rang ? Et s’il advenait qu’il prenne des vessies pour des lanternes, quelles pourraient en être les conséquences ?… Elles seraient dramatiques, assurément ! Il nous faudrait alors tirer quelques sages leçons de sa pitoyable mésaventure.
Texte : © Alain Degandt – Tous droits réservés.
Erik Satie, Le Piège de Méduse, direction, Henri Sauguet (1961, domaine public).
Le balancement des vers, des rimes, de la rythmique participe à la drôlerie du propos.
Quel amoureux de la nature que ce roi ébloui par les « camaïeux » de verts après la blancheur éternelle de son pays.
Deux morales bienvenues : attention aux apparences et restons discrets !
Toujours bon à entendre je trouve.
Merci pour le l’originalité du texte et sa narration alerte !
Merci à vous, Chère Sandrine. Vos compliments et votre amitié me touchent.
Bien cordialement,
ALAIN D.
Merci Alain et Bravo pour ce travail !
Je retrouve toujours votre humour et votre voix avec tant de plaisir 😉
Amicalement,
Sandrine
Ces eskimos/Inuit un peuple en voie d’extinction
Merci, Verganna, je suis très content que ma p’tite histoire plutôt farfelue vous ait plu. Continuez à nous prêter une oreille… ou les deux c’est encore mieux !
A.D.
Bravo. J’ai adoré, c’était vraiment très bien interprété.
Merci pour vos compliments, chère Patricia. Amitiés,
ALAIN D.
délicieusement amusant et orchestré tout autant!
Merci
Merci à vous, Isabelle, pour votre aimable commentaire, assorti de votre malicieux clin d’oeil.
Amitiés,
ALAIN D.
À bon entendeur… Loin des jeux de la célébrité…nous sauvegardons notre paix ! Merci pour ce texte et votre interprétation
En effet, ça va mieux comme ça. La formulation précédente me faisait craindre le pire pour la “bande des cinq”. J’avais même envisage, un instant, de raser ma moustache !
…Rectificatif : j’ai voulu écrire : “…comme une femme qui s’abandonne !”.
A.D.
Merci mes Quat’Z’amis pour vos commentaires chaleureux !
Jean-Pierre, quel enthousiasme ! Une petite question : comment parvenez-vous à faire claquer les bises malgré votre fameux “tablier de sapeur” (l’avez-vous rasé ?)?
Lucos, je vous souhaite une fin d’automne et un hiver douillets à l’écoute de notre site, en espérant que d’autres lectures thermogènes suivront.
Shmuel, merci pour votre gai-savoir… vous êtes une mine !
Ahikar, je suis bien d’accord avec vous : c’est beau un jardin à l’abandon, beau comme une femme à l’abandon !
Amitiés à vous quatre,
ALAIN D.
Au fond, cher Alain, la nature est-elle plus belle avant ou après le passage des hommes ? Je conçois en tout cas aisément qu’un roi inuit qui n’aurait jamais vu autre chose que la blancheur de la banquise, puisse aisément éprouver un plaisir bien plus grand devant une simple prairie en fleurs, ou même un parc à l’abandon, plutôt que devant les formes géométriques d’un jardin à la française. Il est plein de bon sens ce roi ! 😉
Merci pour ce beau texte, remarquablement lu.
Amitiés, 🙂
Ahikar
Grand merci. A propos de la deuxième leçon, cf le crayon, elle me rappelle une définition de mots croisés du siècle dernier : ” On l’a mauvaise quand on saute dessus. “
Ah la voici, la voilà, la récolte de bonne humeur
qui réchauffe nos vieux os de novembre !
Merci beaucoup !
La fée-marraine -qui s’est joyeusement penchée sur votre berceau -vous a gratifié d’un talent bien spécial !
Je vous, tout de go, claque la bise, cher Alain !