Arthur Rimbaud en octobre 1871, à 17 ans (photographie : Étienne Carjat)

Les Déserts de l’amour

« C’est certes la même campagne. La même maison rustique de mes parents : la salle même où les dessus de porte sont des bergeries roussies, avec des armes et des lions. Au dîner, il y a un salon avec des bougies et des vins et des boiseries rustiques. La table à manger est très grande. Les servantes ! Elles étaient plusieurs, autant que je m’en suis souvenu. […] »


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Livre audio gratuit ajouté le 08/04/2008.

15 Commentaires

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  1. Erratum. Je voulais dire, bien sûr, “Les Etrennes des orphelins”. Dans la même veine on pourrait ajouter “Sensation”. Ça c’est le premier Rimbaud. Celui qui aspirait à “être un bon Parnassien” et qui n’a que peu de choses à voir avec l’auteur des “Derniers vers”, d'”Une Saison en enfer” ou d'”Illuminations”.

  2. Autant j’aime votre manière de dire Proust, autant je désapprouve l’interprétation que vous donnez ici de Rimbaud. Vous le tirez du côté de poèmes comme “Les Deux orphelins”, c’est un Rimbaud scolaire, un peu mièvre. Un vrai contre-sens, selon moi. Ici, c’est déjà le révolté d'”Une Saison en enfer”, rongé par l’échec et la détresse qui parle.

  3. Je vous remercie Monique pour votre interprétation que je trouve très émouvante tant la poésie y est merveilleusement rendue. De tout cœur…

  4. Indira doit connaître quelqu’un qui est une pipelette insupportable et que le hasard a pourvu d’une voix qui ressemble à celle de Monique. Je ne vois pas d’autre explication. Je ne crois pas qu’il y ait lieu de s’alarmer de cette critique toute subjective.

    Bon courage à Monique,

  5. Bonjour Indira,

    La critique est aisée, mais l’art est difficile.

    Moi aussi, je vous trouve bien sévère envers notre lectrice indira. Donnée dans cet esprit négatif, votre critique peut-être lourde de conséquence, détruire l’envie même de continuer à donner de son temps aux autres.

    Merçi à notre lectrice.

  6. Bonjour Indira,

    Je vous trouve bien sévère envers notre lectrice.
    Chaque lecture est une interpretation. Et certaines nous plaisent parfois plus que d’autres.
    J’adore ce site pour la variété des textes publiés et des interprétations.
    Les critiques sont très utiles aux lecteurs quand elles sont constructives.
    J’essaie (modestement) de participer à l’enregistrement de lecture, C’est un grand plaisir de partager un texte en le lisant. Mais quand on a les mains dans le camboui, on mesure comme il y a de temps passé à regler des soucis techniques si fastidieux! J’admire tous les lecteurs pour leur grande patience, en plus de leur talent!
    Vous êtes tellement catégorique! J’attend avec hâte d’entendre votre interprétation de ce texte.

  7. Le texte, superbe, la musique, magnfique…. mais quelle voix de pipelette….. on dirait que cette dame récite ce qu’elle lit sans l’avoir jamais lu auparavant et son timbre fait disparaître le beau timbre en bémol de la musique. Très, très dommage….

  8. Il faut ici que je complète mon propos d’hier. Car j’ai réalisé qu’il pouvait donner lieu à un malentendu. Il ne s’agit pas de dire que Les déserts de l’amour n’ont aucun intérêt. Je pense que stylistiquement et poétiquement, c’est un poème mineur dans l’oeuvre de Rimbaud. En revanche, pour l’intérêt biographique qu’il présente, il s’agit d’un texte majeur, et même décisif.

    Surtout si l’on adopte l’interprétation de henri Guillemin sur l’oeuvre de Rimbaud (cf. cette exquise vidéo :
    http://mediaplayer.archives.tsr.ch/ecoles-rimbaud/0.wmv)

    Dans cette perspective, les déserts de l’amour réfèrent au caractère prosaïque d’un amour que l’idéal déserte : les rêves, les illusions du jeune Rimbaud sur l’amour, s’en vont en même temps que cette mondaine. Ou, comme le dit Guillemin : “l’amour, ce n’est que ça…”

    Dès lors, si ce qu’il y a de plus grand dans le monde, d’après ce qu’on dit, “n’est que ça”, à quoi riment tous les poèmes ?

  9. J’étais curieux de savoir ce qui valait une mauvaise note à ce texte. Je l’écoute, donc. La voix, son timbre, ses inflexions, la petite musique qui court par derrière, tout me plaît ! Attendons voir, me suis-je dit. Peut-être a-t-elle raté quelque chose à un certain moment ?

    Et puis, le texte était fini. Il n’y avait rien a redire sur l’interprétation : c’était le texte qui, tout simplement, n’était pas passionnant.

    Comme quoi tout n’est pas grand chez les grands auteurs…

    Amitiés,

Lu par Monique VincensVoir plus

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