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Les visions du château des Pyrénées

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Des passages secrets dissimulés et révélés par des systèmes ingénieux, des souterrains labyrinthiques, des créatures torturées, des apparitions, des disparitions, des substitutions, des moines maléfiques, des bateaux et des pirates… Sans oublier une héroïne jeune, fragile, isolée et victime des combinaisons les plus perverses en vue de la forcer au mariage. N’en jetez plus : tous les ingrédients sont réunis ici pour concocter un roman gothique des plus typiques du genre !

Ouvrage de Catherine Cuthbertson attribué à Ann Radcliffe dans sa version française (cf la notice Gallica), « Les Visions du Château des Pyrénées » nous invite à suivre les aventures de Victoria de Modène, que les assiduités pour le moins incestueuses du mari de sa tante promettent à l’exil. Enlevée au cours de sa fuite par une bande de brigands, elle est emmenée dans un château mystérieux situé dans les Pyrénées. Elle y connaîtra certes les pires afflictions et les plus grandes terreurs, mais également des retrouvailles parfaitement inattendues et… l’Amour !

Traduction : Narcisse Fournier.

Consulter la version texte de ce livre audio.
Illustration :

©Bruant d’Almeval 2024, montage d’après Pieter Claesz (1597-1660), Joachim Patinir (c. 1515–1524) et Gillis Neyts  (1623–1687) (Domaine public pour les trois)

Références musicales :

Générique  : Ghost Processional, de Kevin MacLeod (licence creative commons).
Chapitres : Montages sonores d’après bruitages de La Sonothèque (licence creative commons).

Licence d'utilisation : CC BY-NC-ND : Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification
Livre audio gratuit ajouté le 21/04/2024.

12 Commentaires

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  1. Bruant d ‘ ALMEVAL…Bonjour…

    Oui… bien sûr… il est fort probable… que le titre de MAGRITTE… renvoie à Ann RADCLIFFE… ” Les mystères d’ Udolphe “… où on trouve aussi… un château dans les Pyrénées… ou à ce livre de Catherine CUTHBERTSON… son imitatrice … Mais… mais… ceci n ‘ entraîne pas nécessairement… qu’ il ne faille pas chercher plus loin… Dit… comme vous le dites…
    laisse entendre… que la lecture du livre… fait naître… le plus naturellement du monde… dans deux imaginaires d ‘ artistes… éloignés dans l’ espace et dans le temps… des images en parfaite correspondance analogique… Hum… 🤔…
    La querelle des haricots sauteurs… entre BRETON et Roger CAILLOIS… me vient à l ‘ esprit…
    Pourquoi qu’ ils ont la bougeotte… ces zaricots ?… BRETON veut garder le mystère entier… CAILLOIS veut decortiquer l ‘ affaire… On ne s’ ennuyait pas chez les surrealistes !…
    Au fait… c ‘ est le centième anniversaire du… ” Manifeste du surréalisme “… 1924…
    Parapluies et machines à coudre… À vos amours !… Sur une table de dissection…
    Mon bien cordial salut…

  2. Bruant d ‘ ALMEVAL… Bonjour…

    Votre presentation resume bien la situation… Inutile de paraphraser…
    Catherine CUTHBERTSON ?… Ann RADCLIFFE ?… Je penche pour la première… dont on ne sait pas grand chose… si ce n’ est… qu ‘ elle a été une imitatrice de Ann RADCLIFFE… Peu importe… c’ est le livre qui nous intéresse… Un peu éventé tout ça… pour les lecteurs d ‘ aujourd’ hui… et pourtant… ça marche quand même… La premiere partie surtout… Car… à la manière de son modèle… l ‘ auteur nous conte son histoire… en deux volets… Les événements… incompréhensibles… dans un premier temps… leurs tenants et aboutissants… dans un second… une fois descendus du train fantôme… ici… enfin échappés du chateau truqué… Bien bien tortueux le fil des esseplications… mais on finit par s ‘ y retrouver…
    Le plaisir du texte est là… Ici largement amplifié par votre lecture… superlative !… Interpretation… plutot que lecture… mais j’ approuve votre choix… le texte s ‘ y prête… le demande… même… par sa theatralité intrinsèque… Près d’ un siècle et demi plus tard… Antonin ARTAUD… sera largement inspiré par l ‘ esthétique du roman gothique… quand il prônera sa vision du… ” théâtre de la cruauté “… Ne donnera-t-il pas… par ailleurs… une traduction-adaptation… de… ” Le moine “… de LEWIS…
    Bien sûr… difficile pour une voix d’ homme… de faire parler une jeune femme… ça sonne un peu… ” travelo “… si vous me passez le terme… mais sans somber dans le ridicule… vous vous tirez avec les honneurs de ce délicat exercice… Le vieux et la vieille de l ‘ histoire… sont rendus au mieux … Les bruitages collent tres bien aussi … ah !… ce grincement de porte !…
    Quant à votre illustration… elle m’ enchante ! … Tres suggestive… Vous nous indiquez la provenance des divers éléments qui entrent dans sa composition … mais une question m ‘ est venue… l’ idée… n ‘ est-elle pas née … du célèbre tableau de MAGRITTE… ” Le château des Pyrénées ” ?… À coup sûr… Oui !… Sinon… quel hasard objectif !… Pourquoi pas ?… Les hasards objectifs existent… j’ en ai rencontrés !… en un temps de haute réceptivité… disparu aujourd ‘ hui…
    Cher Bruant d’ ALMEVAL… je vais vous laisser là… pour aujourd ‘ hui…
    À une prochaine fois…
    Avec mes tres chaleureuses félicitations… et mon tres cordia6 salut…

    1. Non, Sautillant, aucune inspiration de Magritte ! Point consciente toutefois. Bien que j’ai déjà eu l’occasion de voir ce tableau, bien sûr, il ne m’est pas revenu en mémoire à ce moment.

      Quel décorticage scrupuleux de ma lecture ! J’en suis très honoré et je serai attentif à chaque remarque pour la suite de mes enregistrements. Toutefois, pour les voix, voyez-vous, je ne me dis pas : “Tiens si je faisais des voix ?”. Non. C’est juste ma manière de lire. Cela l’a toujours été. Je restitue la lecture telle que je l’entends en moi. Je sais que cela n’est pas très en cours aujourd’hui. La mode est plutôt à la neutralité, à une lecture sans affects ni interprétation (d’ailleurs, j’ai tendance à penser qu’il en va de même en société : ne pas montrer trop de sentiments, ni d’émotions…) ; de même qu’il est de mode de lire les vers avec une certaine forme d’atonalité, sans marquer la rime et le rythme.

      Une mode, c’est bien cela.

      Pourtant, il ne faut pas remonter très loin dans le temps pour constater que la chose n’a pas toujours été ainsi. Avez-vous déjà entendu un enregistrement d’Apollinaire lisant “Le pont Mirabeau”? J’ai écrit lisant”, j’aurais du lui préférer “déclamant” ! Avec vibratos et trémolos qui s’ensuivent (Bon ! C’était carrément un peu trop, pour le coup !)… Pourtant, on ne pourra pas taxer le poète d’être un rétrograde dans son art !

      A bavard, bavard et demi… J’ai dégoisé un tant soit peu.

      Bonne soirée à vous et merci de ce généreux retour.

      1. Hello… Bruant d ‘ ALMEVAL !…
        . Pour le cas… improbable… où vous en doutiez… vous en avez la preuve sous les yeux… les… ” hasards objectifs “… notion chère à André BRETON… qui en a trouvé la formulation chez HEGEL… ( dont je n ‘ ai pas lu une traître ligne… sinon celles rapportées par André BRETON…)… les hasards objectifs existent !… Dommage que les auditeurs-lecteurs de ” LA “… ne puissent voir les deux images en regard… le tablau de MAGRITTE… et votre collage-montage… Élément par élément… celui-ci est la poétique transposition… du déjà poétique celui-là !… le château… en flammes dans votre image… le massif rocher qu ‘ il couronne… devenu un crâne de vanites… chez vous… et alors que le roc du tableau de MAGRITTE… se tient en suspens dans les airs… au-dessus des flots… votre crâne est posé à la surface de la Mer …!!!… Et le titre du tableau… ” Le château des Pyrénées “… tandis que votre composition vient illustrer… ” Les visions du château des Pyrénées ” !…
        Aucune premeditation de votre part… affirmez-vous… et je n ‘ ai aucune raison de ne pas vous croire… Mais y eût-il eu volonté consciente… la chose n’ en serait pas moins appréciable… Mise au seul compte de votre inconscient… elle n ‘ en est que plus remarquable !…
        M’ étonne… votre peu d ‘ étonnement… Il est vrai que je partage avec André BRETON… que je ” vénère “… la faculté d’ étonnement… d ‘ émerveillement… qui l’ a accompagné tout au long de son existence ( ” il y aura une fois… “…)… mais… quand même… je pense qu ‘ en l’ occurrence… il y a de quoi être étonné…
        Je vous repondrai plus tard… sur le sujet de la lecture à haute voix…
        Bonne et belle journée…
        Cordial salut…

      2. Sautillant : Oh, mais si, je suis étonné ! En fait, dans ma fougueuse (ah ! ah! ) jeunesse d’étudiant en art, je fus doté d’un certain faible pour le surréalisme. Je possédais à ce titre, et parmi d’autres de ces Taschen souples fort prisés des particuliers de mon engeance à pinceaux (ils coûtaient trois fois, vraiment !), un ouvrage consacré à Magritte. Je crois bien que ce château y figurait. Mais franchement, j’en avais oublié le titre et l’image elle-même… Je ne fréquente plus les surréalistes depuis trèèèès longtemps. Et si “Nadja” a été très longtemps un de mes livres de chevet, j’avoue lui préférer Desnos à Breton. Plus intuitif, moins intellectualisant…
        Votre analyse est intéressante, certes, mais le tableau de Magritte ne serait-il pas inspiré du même roman ? Auquel cas, il ne faudrait pas chercher plus loin le fait que ma production vous évoque celle du peintre belge.

  3. Chère Éole,

    Il semblerait que l’on ne puisse répondre à la réponse d’une réponse… Je glisse donc ce commentaire en réponse à votre dernier message. Merci, d’avoir écouté le texte jusqu’au bout, malgré les quelques difficultés qu’il pouvait poser. Je crois que les lectrices et lecteurs du temps jadis devaient être équipés de cerveaux bien différents des nôtres (ou plus probablement, ne pas être la proie des mille et unes sollicitations plus ou moins futiles qui assaillent lectrices et lecteurs contemporains quotidiennement !), car l’on note souvent des structures pour le moins tarabiscotées dans les romans du début du dix-neuvième. Mais tout de même, le charme désuet de ces romans gothiques et la place de choix qu’ils font aux héroïnes féminines (ce qui, vous en conviendrez, n’est pas chose ordinaire pour l’époque), ne valent-ils pas de se confronter à quelques menues difficultés ?

    1. Vous avez raison cher Bruant d’Almeval, ce roman mérite à bien des égards quelques petites torsions de neurones 😄. Il est vrai que l’on a tendance à faire mille choses à la fois et que notre concentration en pâti par moments 🤭
      Encore merci pour votre lecture

  4. Merci cher Bruant d’Almeval. Je viens de finir la première partie et m’en vais de ce pas attaquer la seconde ☺️.
    Une belle découverte que ce roman gothique, et votre lecture le rend très vivant 😊 . Bravo

    Mais je reste toujours un peu étonnée de voir la propension avec laquelle les femmes de l’époque s’évanouissaient😅

    1. Ah ! Ah ! Eh oui, chère Eole, la pâmoison a littéralement été promue au rang de système dans certaines littératures. Cependant, ce n’est pas seulement un instrument dramatique, c’est avant tout un fait historique découlant des ustensiles de tortures utilisés dans la mode féminine de l’époque (corsets et autres joyeusetés hypercomprimantes !). Même sans être soumise à la moindre émotion forte, quelle poitrine pourrait supporter telle oppression sans que la respiration en fut altérée ?
      Quoiqu’il en soit, je vous remercie beaucoup de votre commentaire. N’hésitez pas à revenir ici après l’écoute de la seconde partie. Je serais extrêmement curieux d’avoir un retour (vous verrez que cette partie est tout à fait étrange dans sa construction, et résulte elle aussi d’un véritable système inhérent au genre gothique !).

      1. Ça y est. Je viens de terminer la seconde partie. Il faut vraiment rester très concentrée pour ne pas perdre le fil.
        Le fait que chaque personnage ait 2 voire 3 noms, complexifie pas mal l’histoire. Mais au final, je suis arrivée à démêler les fils tortueux de cette sombre aventure 😉
        Merci de nous l’avoir partagée 😊

        Ps : Effectivement, je n’avais pas pris en compte les habits très corsetés de l’époque pour les évanouissements intempestifs des héroïnes. Je dois dire que je ne suis pas mécontente que la mode ait quelque peu changé 😅

        Au plaisir de vous réécouter prochainement 😊

    1. Merci, Marc ! Je suis sensible à ce commentaire à propos de l’illustration d’accompagnement de ce roman. Je consacre beaucoup de temps à la réalisation de ces images qui me permettent de satisfaire mon besoin de création plastique, tout en mettant en valeur et en faisant (peut-être ?) découvrir des oeuvres picturales du domaine publique à nos auditrices et auditeurs. Cela m’est apparu comme une prolongation judicieuse de nos activités de mise à disposition d’oeuvres littéraires “classiques”.

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