Edgar Degas - L'Absinthe (1876) - Musée d'Orsay

L’Assommoir

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A la parution du roman, Zola fut violemment accusé de montrer le peuple sous un jour hideux.

« Mon œuvre me défendra. C’est une œuvre de vérité, le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l’odeur du peuple. Et il ne faut point conclure que le peuple tout entier est mauvais, car mes personnages ne sont pas mauvais, ils ne sont qu’ignorants et gâtés par le milieu de rude besogne et de misère où ils vivent. […] »


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Références musicales :

Vincenzo Bellini, La Somnambule, ActeII scène 2, interprété par Maria Callas et l’Orchestre de la Scala de Milan, dirigé ar Tullio Serafin (1959, domaine public).

Edvard Grieg, Au Temps de Holbergs , Op 40: IV, interprété par l’Orchestre Hans Carste, dirigé par Hans Carste (1958, domaine public).

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Livre audio gratuit ajouté le 17/08/2009.

248 Commentaires

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  1. Un grand merci à Pomme pour ce livre que j’ai écouté en courant et en préparant le marathon de Paris. Un régal, de très bons moments, je trouve que votre voix s’accorde à merveille avec le texte. Merci pour ces 19h de plaisir (intellectuel et physique) passées en votre compagnie. Je trouve remarquable de votre part de consacrer une partie de votre temps pour le plaisir de gens que vous ne connaissez pas forcément. Sachez que vous venez d’en faire profiter une personne de plus qui a fortement apprécié ! Philippe.

  2. Merci Lise pour ce long et savoureux message. J’ai eu plaisir à vous lire.
    Les deux romans de la série qui m’avaient paru trop ardus pour moi sont Germinal et La Débâcle. Je suis très fière d’avoir pu enfin les lire, maintenant ils sont parmi mes préférés de la série.
    Bien amicalement, Pomme.

  3. Bonsoir Pomme et Robert,
    Pomme conte ce roman si joliment , le ton est parfait, il s’agit d’un excellente histoire qui parle de la société de l’époque de Zola, mais au fond, a-t-elle changée aujourd’hui ?
    Personnellement, je viens de terminer le chapitre 5, Gervaise réussit bien ses affaires, mais à quel prix, réflexions et silences intérieurs ???
    Permettez-moi de penser que nous rencontrons tous des gens qui jalousent notre réussite à un moment donné de notre vie ou petits succès quotidiens, j’ignore le sort qui sera réservé à Gervaise dans les futurs chapitres.
    Sera-telle capable de surmonter et vaincre ses problèmes familiaux (Nana, son homme qui gentiment mais sûrement la croque et son commerce de blanchisserie ? De nous jours, on dirait “Pressing”.)
    De grandes leçons doivent probablement être tirée de ce roman dramatique, comme le dit si bien Pomme, laissez-vous guidez par votre sensibilité.

    Parenthèse pour les pessimistes : En ce qui concerne les actualités morbides de ce jour (Japon), quand Zola avait 43 ans, La terre tremblait aussi, et le monde entier (bien évidemment,ceux qui pouvaient lire les journaux) frémissait, soupirait, compatissait quant au sort des colons expatriés et habitants de l’île Krakatoa dont l’irruption et les vagues déferlantes colossales engendrées sur cette île, rasant tout sur leurs passages firent plus de 36 000 morts, sans compter les ondes de chocs …
    La géographie, l’histoire, l’instinct de puissance inapproprié de l’homme sur la nature, décidément sont sans fin et un éternel recommencement !

    Mais revenons à notre sujet; Gervaise et son mari Coupeau n’ont pas eu la chance de pouvoir méditer sur ce magnifique poème de Rudyard KIPLING, puissant et éternellement d’actualité, cependant, ce texte s’adresse à un homme, mais aujourd’hui, il concerne les femmes aussi :

    “Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
    Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
    Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
    Sans un geste et sans un soupir,
    Si tu peux être amant sans être fou d’amour ;
    Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
    Et , te sentant haï, sans haïr à ton tour,
    Pourtant lutter et te défendre ;

    Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
    Travesties par des gueux pour exciter des sots,
    Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles,
    Sans mentir toi-même d’un mot ;
    Si tu peux rester digne en étant populaire,
    Si tu peux rester peuple en conseillant les Rois
    Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
    Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

    Si tu sais méditer, observer et connaître,
    Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
    Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître,
    Penser, sans n’être qu’un penseur ;
    Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
    Si tu peux être brave et jamais imprudent,
    Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
    Sans être moral ni pédant ;

    Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
    Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
    Si tu peux conserver ton courage et ta tête
    Quand tous les autres les perdront ;
    Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
    Seront à tout jamais tes esclaves soumis
    Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,

    Tu seras un Homme, mon fils.”

    Rudyard KIPLING

    Bien cordialement,

    Lise

    PS : A propos Pomme, quels sont les 2 autres romans de Zola qui vous ont paru difficiles à lire ? Je serai heureuse de vous entendre les conter afin de vous faire part de mon ressenti.

  4. Non! non! pas de suicide, Robert! Vous avez bien fait, d’interrompre à 20 minutes si elles vous semblent insupportables. Je vous comprends d’autant mieux que j’ai réagi longtemps comme vous avec deux autres romans de Zola, que j’ai, un jour, finalement réussis non seulement à lire jusqu’au bout mais à apprécier pleinement. Laissons-nous guider par notre sensibilité. Le site vous offre quantité de lectures plus légères.
    Bien cordialement, Pomme

  5. Trop de pessimisme dans ce livre. L’auteur en remet, et des couches et des couches. J’ai abandonné au bout de trente minutes : la lecture quotidienne des journaux de ma pauvre France crucifiée me suffit largement ; vous ne voulez pas être responsable d’un suicide, Pomme ?
    Désolé pour ce commentaire très négatif, mais, comme vous le savez, sans liberté de blâmer, etc.

  6. Bonsoir Lise. Votre commentaire me touche, hélas je ne connais pas B. Franklin. Je veux bien que vous m’envoyiez un extrait, l’incipit peut-être, pour que je me fasse une idée, sans laquelle je ne peux me décider.
    Bien cordialement, Pomme

  7. Chère Pomme,

    C’est un réel plaisir de vous écouter, les œuvres que vous lisez sont de grands classiques immortels et plein de sagesse.

    Je serai heureuse de vous envoyer par mail le livre en format PDF Mémoires de Benjamin Franklin, Bibliothèque anecdotique et littéraire, titre “Comment on devient un homme”. Il s’agit d’un ouvrage ancien, il serait très intéressant de faire profiter tous les amateurs de ce genre de philosophie universelle et positive.

    Vous êtes une excellente donneuse de voix et Benjamin Franklin, ce grand humaniste, manque dans le répertoire du site Livre Audio. Qu’en pensez-vous ?

    Je n’ai pas de voix, ni votre talent, mais j’aimerai partager ce livre, si riche d’expériences, de courage, de volonté et porteur d’espoir en ce XXIème siècle. Les leçons tirées sont indémodables.

    Il se fait un peu tard, et j’ai hâte de vous écouter sur mon MP3, la suite d’un roman de Zola que vous contez à merveille.

    Cordialement,

    Lise.

  8. Du Pomme ? Moi qui suis accro au Depasse, je vais quand même essayer du Pomme, pour voir.
    Notez que, pour le chant des oiseaux, on en trouve aussi chez le Divin Depasse.
    En tout état de cause, merci.

    Essais
    Ça marche, l’italique ?
    Et le gras?

    Ça marche ! C’est à savoir.

  9. Ravie de pouvoir aider une jeune fille comme toi, Pauline, qui semble curieuse de découvrir la littérature française.
    bonne chance dans tes études.
    Pomme.

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