« Mes yeux s’accoutumaient progressivement à ces demi-ténèbres.
Je discernai, peu à peu, d’étranges édifices cylindriques, hérissés de pointes, d’ergots, grands comme des faux, et entre lesquels des entonnoirs horizontaux étaient percés.
[…]
Je me crus victime d’une illusion. Ce que je voyais, c’étaient des algues, sans doute, des coraux. Je regardai mieux.
Je m’efforçai d’être calme, objectif.
Non ! Ce n’étaient pas des coraux, ce n’étaient pas des
algues ! C’étaient bien des édifices artificiels, construits par des
êtres doués de raison. »
Publiée en 1926, cette nouvelle de José Moselli, avec ses visions d’étranges cités sous-marines, n’aurait été reniée ni par Lovecraft et ses visions fantastiques, ni par le James Cameron d’Abyss.
Une occasion de découvrir un auteur de science-fiction français trop peu connu.
Début et fin :
Moondark Project, L’Écho des Ombres, extrait de l’album Obscures réflexions chapitre 2, (licence Cc-By-Nc-Sa-2.0).
La découverte de la Cité :
WMRI, Gliss-Glass, extrait de l’album Quiescent Whispers (licence Cc-By-Sa-3.0).
Merci beaucoup Mael.
Ma traduction du “Témoignage de Randolph Carter” de Lovecraf est bien tôt finie, je serai donc en mesure de publier ce livre audio dans quelques semaines.
Merci de vos encouragements !
En effet “la fin d’Ylla” est vraiment génial. C’est cet ouvrage qui m’a mené ici.
En tant qu’amateur des récits lovecraftiens je resterais alerte sur d’autres publications du genre sur ce site.
J’en profite pour vous féliciter ici pour votre autres lectures, je n’en ai jamais été déçu.
Bonjour Mael et merci pour votre commentaire !
En effet Moselli, très connu à son époque, est maintenant un peu oublié… nous nous efforçons de le faire redécouvrir !A écouter également, “La fin d’Ylla”, enregistré récemment par René Depasse.
Merci d’avoir pris un peu de temps pour laisser ce petit mot !
Quelle belle voix et quelle belle lecture au service de cet auteur trop meconnu