Le prince André, retiré dans ses terres, affranchit ses serfs et construit des écoles. Il se rend dans les domaines de Riazan voir le comte Rostov pour affaires. Sa rencontre inattendue avec Natacha le trouble, tant la profonde joie de vivre de celle-ci contraste avec son propre pessimisme.
Pierre, à la tête de la franc-maçonnerie pétersbourgeoise, est plus tourmenté que jamais, ayant échoué à mettre en pratique ses idéaux. Au retour d’un long voyage à l’étranger, ses propositions novatrices sont rejetées par ses frères maçons et il quitte l’Ordre. Sa femme Hélène le supplie de refaire vie commune, ce que Pierre accepte. Il reprend son ancienne vie et tient un journal intime.
La situation financière des Rostov est difficile, le comte est mauvais gestionnaire. Véra, la fille aînée, épouse l’officier Berg et Natacha se délie définitivement de son engagement envers Boris. La jeune fille assiste nerveusement à son premier bal en l’honneur de l’empereur. Grâce à Pierre, André invite Natacha, qu’il revoit pour la première fois, et en tombe amoureux.
Dès lors il fréquente de plus en plus les Rostov ; Natacha éprouve pour lui des sentiments jusqu’alors inconnus. André révèle les siens à Pierre, surpris par la transformation de son ami. Il se rend ensuite à Lyssia Gori informer son père ; celui-ci, intransigeant, impose un délai d’un an avant le mariage. André fait enfin sa demande, au grand bonheur de la jeune fille qui accepte les longues fiançailles, mais André refuse qu’elle soit liée à sa parole.
Guerre et paix est un roman de l’écrivain russe Léon Tolstoï. Publié en feuilleton entre 1865 et 1869 dans Le Messager russe, ce livre narre l’histoire de la Russie à l’époque de Napoléon Ier, notamment la campagne de Russie en 1812. Léon Tolstoï y développe une théorie fataliste de l’histoire où le libre arbitre n’a qu’une importance mineure et où tous les événements n’obéissent qu’à un déterminisme historique inéluctable.
Extrait :
« – Maman, au nom du ciel, ne me demandez rien à présent, je ne puis rien dire !
Et cependant ce même soir, émue et terrifiée, les yeux fixes, couchée auprès de sa mère, elle lui conta tout au long, et ce qu’il lui avait dit de flatteur et d’aimable, et ses projets de voyages, et ses questions sur Boris et sur l’endroit où elle et les siens avaient l’intention de passer l’été : « Jamais, jamais, je n’ai éprouvé rien de pareil à ce que je sens maintenant… seulement, devant lui, j’ai peur ! Qu’est-ce-que cela veut dire ? sans doute que cette fois c’est… c’est cela, c’est le vrai ! Maman, vous dormez ? »
Pavel Fedotov, Le Major fait une proposition : Inspection d’une mariée dans la maison d’un marchand (1851)
Nikolaï Rimski-Korsakov, Grande Pâque, interprété par l’Orchestre Lamoureux, dirigé par Igor Markevitch (1959, domaine public).
Nikolaï Rimski-Korsakov, Le Coq d’Or : Hymne au Soleil, interprété par Emanuel Bay et Jascha Heifetz (1945, domaine public).
Nikolaï Rimski-Korsakov, Concerto sur un thème russe en Do dièse mineur, Op. 30, interprété par Sviatoslav Richter, dirigé par Kiril Kondrashin (1950, domaine public).
Nikolaï Rimski-Korsakov, Tsar Saltan, Op. 57, interprété par l’Orchestre de la Suisse Romande, dirigé par Ernest Ansermet (1958, domaine public).
Nikolaï Rimski-Korsakov, Grande Pâque, interprété par l’Orchestre de la Suisse Romande, dirigé par Ernest Ansermet (1957, domaine public).
Nikolaï Rimski-Korsakov, Le Coq d’Or, interprété par Pierre Fournier et Gerald Moore (1957, domaine public).
Nikolaï Rimski-Korsakov, Trio do Mineur, interprété par David Oistrakh, Sviatoslav Knuchevitski et Lev Oborine (1952, domaine public).
Nikolaï Rimski-Korsakov, Scheherazade – Suite des Mille et une Nuits, interprété par J. Corigliano, dirigé par L.Bernstein (1959, domaine public).
Nikolaï Rimski-Korsakov, Capriccio Espagnol Op.34, interprété par L.Maazel (1961, domaine public).
Nikolaï Rimski-Korsakov, Fantaisie de concert sur des thèmes russes, Op. 33, interprété par N. Milstein, dirigé par R. Irving (1960, domaine public).
Bonsoir Joêl, eh bien vous ne pouvez mieux nous remercier qu’en nous laissant cet aimable commentaire. C’est en effet la récompense de notre travail que de savoir que nous avons pu contribuer à faire apprécier cet auteur merveilleux.
Merci à vous !
Vincent
Comment vous remercier pour toute la collection Léon Tolstoï, un immortel qui n’est pas sous la coupole.
Quel énorme travail vous avez réalisé, cela nécessite de la passion et de l’altruisme, merci 1000 fois
Bonjour Ceusette et Joel,
Si nous nous engageons dans cette démarche, c’est évidemment parce nous aimons cette oeuvre et que nous avons envie d’en partager notre interprétation. Mais… donner n’a de sens que s’il y a quelqu’un en face pour recevoir… C’est donc bien vous, chers auditrices et auditeurs qui, à travers votre écoute et vos petits mots, donnez de la “valeur” à ce que nous faisons, rendez notre travail encore plus agréable et décuplez notre envie de continuer.
Merci pour vos commentaires.
Belle journée et à bientôt!
Esperiidae
Oeuvre majeure de Tolstoï, merci de nous l’offrir sous cette forme qui exige de votre part un véritable engagement au profit de nous tous.
bravo pour cette superbe lecture!
Bonjour Gauthier,
Nous aussi sommes heureux de vous retrouver, j’espère que cette suite vous plaira également. Nous travaillons sur le deuxième chapitre. A bientôt !
Vincent
Bonsoir chers lecteurs,
Merci pour cette suite ! c’est toujours une très bonne surprise de voir vos noms dans la liste des nouveaux enregistrements !
bien cordialement
Gauthier
Cher Jean-Pierre, merci à vous pour ce sympathique et précieux petit mot d’encouragement!
Chère Ana, oui, nous revoilà :-). Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir en compagnie du Prince André, de Pierre, de Natacha, et de tous les autres personnages de ce magnifique roman!
Merci encore à vous deux et belle fin de semaine.
Esperiidae
Merveille, vous revoilà chers lecteurs ! Un grand merci à Esperiidae et Vincent de l’Épine pour cette lecture très vivante à deux voix.
Merci à vous, Esperiidae et Vincent, pour votre bel ouvrage au long cours.