Eugène Delacroix - Combat de chevaliers dans la campagne (1824)

Ivanhoé

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À la fin du XIIe siècle, sur fond de conflit entre les Saxons et les Normands, Ivanhoé se trouve pris dans les conflits des fidélités familiales, féodales, amoureuses. Son roi et son bienfaiteur, Richard Cœur-de-Lion, qu’il a accompagné à la croisade, est menacé d’être dépossédé du trône par les intrigues de son frère Jean et de ses alliés. Ivanhoé doit défendre son roi, regagner son héritage, sa place dans sa famille et la belle Rowena, et sauver la non moins belle Rebecca !
Le Moyen Âge que Scott représente sans l’idéaliser n’est ni sentimental ni légendaire mais fidèle aux connaissances historiques de son temps.

Traduction : Alexandre Dumas (1802-1870).

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Livre audio gratuit ajouté le 15/01/2019.

26 Commentaires

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  1. J’ai choisi d’écouter ce livre car il est mentionné dans un grand nombre de livres que j’ai écoutés précédemment 🙂

    Je ne me souviens pas de toutes les fois où j’ai entendu évoqué Walter Scott et parfois plus précisément Ivanhoé mais pour sûr il l’est par Gérard de Nerval dans Sylvie, par Flaubert dans Madame Bovary et dans Bouvard et Pécuchet ainsi que dans Une page d’amour de Zola.

    Je cite l’extrait de Une page d’amour (lu par Pomme ;))(fermez les yeux si vous avez peur que je vous dévoile un truc) :
    “« Hélène, allongée sur sa chaise longue, le genou encore emmailloté de bandes, lisait devant une des fenêtres. […] D’ordinaire, les romans lui semblaient faux et puérils.
    Celui-là, l’Ivanhoé de Walter Scott, l’avait d’abord fort ennuyée. Puis, une curiosité singulière lui était venue. Elle l’achevait, attendrie parfois, prise d’une lassitude, et elle le laissait tomber de ses mains pendant de longues minutes, les regards fixés sur le vaste horizon. […]
    Le livre glissa de ses mains. Elle rêvait, les yeux perdus. Quand elle le lâchait ainsi, c’était par un besoin de ne pas continuer, de comprendre et d’attendre. Elle prenait une jouissance à ne point satisfaire tout de suite sa curiosité. Le récit la gonflait d’une émotion qui l’étouffait. Paris, justement, ce matin-là, avait la joie et le trouble vague de son cœur. Il y avait là un grand charme : ignorer, deviner à demi, s’abandonner à une lente initiation, avec le sentiment obscur qu’elle recommençait sa jeunesse.
    Comme ces romans mentaient ! Elle avait bien raison de ne jamais en lire. C’étaient des fables bonnes pour les têtes vides, qui n’ont point le sentiment exact de la vie. Et elle restait séduite pourtant, elle songeait invinciblement au chevalier Ivanhoé, si passionnément aimé de deux femmes, Rébecca, la belle juive, et la noble lady Rowena. Il lui semblait qu’elle aurait aimé avec la fierté et la sérénité patiente de cette dernière. Aimer, aimer ! et ce mot qu’elle ne prononçait pas, qui de lui-même vibrait en elle, l’étonnait et la faisait sourire. […]
    Cependant, Hélène reprit son livre. Elle en était à cet épisode de l’attaque du château, lorsque Rébecca soigne Ivanhoé blessé et le renseigne sur la bataille, qu’elle suit par une fenêtre. Elle se sentait dans un beau mensonge, elle s’y promenait comme dans un jardin idéal, aux fruits d’or, où elle buvait toutes les illusions. Puis, à la fin de la scène, quand Rébecca, enveloppée de son voile, exhale sa tendresse auprès du chevalier endormi, Hélène de nouveau laissa tomber le volume, le cœur si gonflé d’émotion, qu’elle ne pouvait continuer.
    Mon Dieu ! était-ce vrai, toutes ces choses ? Et, renversée dans sa chaise longue, engourdie par l’immobilité qu’il lui fallait garder, elle contemplait Paris noyé et mystérieux, sous le soleil blond. Alors, évoquée par les pages du roman, sa propre existence se dressa. Elle se vit jeune fille, à Marseille, chez son père, le chapelier Mouret. »

    Pour ma part je n’en suis pas encore à l’attaque de ce fameux château, ses prisonniers y sont encore détenus notamment un pauvre juif à qui l’on fait subir des mauvais traitements du fait de sa religion.

    Cela me rappelle le roman Tarass Boulba de Gogol (très chouette histoire aussi que je recommande à ceux qui aiment les romans d’aventures chevaleresques) dans lequel un marchand juif déclare : “tout ce qu’il y a de mauvais retombe toujours sur le juif” ; de même le point de vue sur les juifs exprimé par un observateur : “Un juif ne conduirait pas un tonneau vide”.

    Je suis bien content d’écouter ce roman Ivanhoé ne serait-ce que pour l’éclairage qu’il apporte sur les relations entre les Saxons et leurs envahisseurs Normands, c’est très intéressant 🙂

  2. Un grand merci chère Pomme pour cette longue et passionnante lecture. C’est toujours un grand plaisir de vous écouter!!!
    Vous enchantez nos journées d’hiver et d’été. Un immense merci pour ce magnifique travail qui nous apporte tant de bonheur!
    Recevez toute mon amitié et c’est avec plaisir que je vous écouterai prochainement

  3. Pour un premier message, Vassia, je vous assure qu’il m’a procuré un grand plaisir! Comme vous semblez boulimique, je vous dis “à bientôt!!!

  4. Bonjour 🙂

    Tout d’abord je profite de mon premier message sur ce site pour vous remercier énormément Pomme pour vos lectures si plaisantes à écouter. Merci pour le dynamisme avec lequel vous donnez vie à ces romans que je n’aurais certainement pas eu le temps (et parfois le courage) de lire et dont je peux grâce à vous profiter 🙂
    Zola, Proust… grâce à vous j’avale les bouquins 🙂

    C’est vraiment formidable, un grand merci 🙂 🙂

  5. Bonjour à tous.
    Pour le dire précisément, ce n’est pas “eût existé” parce c’est révolu, mais parce que c’est à la fois révolu (plus-que-parfait) et au subjonctif.
    Le passé antérieur “eut existé” est, lui, un indicatif.
    N. B. J’ai connu la version 1, car je fréquente ce site depuis la naissance de Jésus-Christ. Autant dire que ça fait un bail.

  6. Ho oui cela a l’aire!!! 🙂
    Mais ma liste étant déjà programmée dans un certain ordre, mes oreilles devront attendre avant d’ouïr cette nouvelle version!
    Au plaisir de vous entendre l’une comme l’autre, c’est toujours un plaisir
    😉

  7. Bonsoir 🙂

    Effectivement, une autre version d’Ivanhoé a bien existé. Mais le donneur de voix qui l’avait enregistrée nous a demandé, il y a quelques années, de la retirer. Pour des raisons professionnelles, il ne souhaitait plus qu’elle soit librement accessibles.

    Un grand merci à Pomme de nous avoir offert une nouvelle version de ce roman 🙂 !!! Je n’ai écouté que le début, mais ça a l’air fantastique 🙂 !!!

    Bonne soirée,

    Ch.

  8. Sans vouloir vexé qui que ce soit, n’ayant pas encore ouï votre version je n’en dirai rien sauf merci car l’histoire est génial et qu’en règle général, vos lectures sont très agréables. Mais c’est grand dommage car l’ancienne version n’existant plus est et était vraiment superbe. elle date d’il y a bien 10 ou 15 ans je dirais… je regarderai si j’ai une date précise.
    Enfin bref… merci de votre courtoise réponse et tous mes remerciement pour cette lecture.

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