Yveling Rambaud est un des noms de plume de Frédéric Gilbert (1843-1899) dont quelques d’oeuvres sont disponibles sur Gallica.
Extrait : « Je suis moderne, et je m’en vante ; mais, là où je cesse de l’être, et où je deviens encore plus arriéré que vous, c’est lorsque je remonte à la création de l’humanité et que je vous dis qu’il faut, avant tout et toujours, unir les êtres qui vivent en communion d’amour, parce que l’amour, qui leur sert de devis et d’égide, est un bouclier qui rend invulnérables ceux qui ont le bonheur d’aimer. L’amour remonte à des origines bien autrement anciennes que la vôtre et la mienne ; l’amour a commencé avec le monde et est assuré de finir avec lui ; nous ne pouvons pas en dire autant de nos noblesses parcheminées… »
Voici la deuxième fois que j’écoute ce livre et c’est avec la même émotion, plus mûrie peut-être, que je le termine. L’on pourrait croire du Paul Bourget au féminin, tant l’analyse psychologique des personnages principaux est intense. De même que l’on retourne à un endroit que l’on a aimé et que l’on y découvre des détails échappés la première fois, une autre écoute de ce livre si poignant nous permet d’y déceler de façon plus approfondie une ambiance d’un autre temps où conventions et besoin de liberté y sont décrits magistralement. Et bien sûr cher Daniel, comme à chaque écoute, votre narration rehausse l’intensité de l’intrique. Merci…
En vous lisant Patricia, j’ai cru lire des mots que j’entends dans la bouche de mon épouse !
Il y a donc des connexions qui ne sont pas que numériques…
Votre épouse dirait certainement que les connexions, quelles que soient leurs médiums, sont de l’énergie transmises !
Ce sont de très belles réflexions que vous proposez là, Pline, tant par rapport à mon épouse, à l’auteur qu’à ma lecture. Un grand merci.
très belle et sombre histoire.
Nous oublions souvent de rester concentrés sur ” l’estime de soi “, c’est un travail de chaque instant. Ne penser qu’à son idéal, son ” grand Moi” qui nous éviterait de tomber, sa lumière intérieure, son étoile….
C’est peut-être le rôle de chacun de nous dans notre incarnation…
merci pour cette belle narration.
Si vous saviez le nombre de fois ou l’émotion me noue la gorge, chère Paule …!
“Ainsi s’achève, hélas tragiquement…”
-Hélas en effet !-
Le DDV passe sans doute par les mêmes états d’âme
que nous, auditeurs.