Alexandre Roslin - La Dame à l'éventail

La Vie de Marianne (Partie XI)

Feuilleton numéro 10 et dernier de La Vie de Marianne : Élu à l’Académie française en 1742, quelques mois après la parution simultanée, à La Haye, des 9ème, 10ème et 11ème parties, Marivaux abandonne son roman et la suite, pourtant promise à la fin de cette dernière partie ne paraîtra jamais. « Une cloche, qui appelait alors mon amie la religieuse à ses exercices, l'empêcha d'achever cette histoire, qui m'avait heureusement distraite de mes tristes pensées, qui avait duré plus longtemps qu'elle n'avait cru elle-même, et dont je vous enverrai incessamment la fin, avec la continuation de mes propres aventures. » Ce roman réaliste écrit avec un esprit dans la tradition du XVIIIème siècle nous fait pénétrer si bien dans le cœur de Marianne, exprime si exactement ses hésitations, ses désirs et ses chagrins qu'on le croirait écrit par une femme ! Pour la petite histoire littéraire, sachez que plusieurs suites apocryphes ont été publiées, dont une rédigée par Marie-Jeanne Riccoboni qui continue le roman, mais ne termine pas La Vie de Marianne.

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Livre audio gratuit ajouté le 18/01/2014.

6 Commentaires

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  1. Bonjour, je viens d’adresser un commentaire élogieux à monsieur Depasse mais je crois comprendre qu’il est parti dans les spams…
    Je ne suis arrivée à rien sur le forum, désolée

  2. Merci monsieur Depasse pour avoir habilement prêté votre voix aux confidences d’une jeune fille sensible. J’ai fait mon tour du XVIIIe siècle en votre compagnie avec d’abord Casanova puis Marianne, le libertinage et la sentimentalité lacrimale. Les deux m’ont plu et j’admire, dans votre lecture, la souplesse de votre adaptation au caractère des différents narrateurs !
    C’est drôle, j’avais lu cette oeuvre il y a bien longtemps(attention spoiler)et j’avais été traumatisée par la trahison de l’amoureux. Mais à présent je remarque que, tout de même, c’est la relation fille/mère qui est exaltée ici et les deux personnages féminins qui sont idéalisés. Ce n’est pas Casanova qui se laisserait ravir sa place ainsi ! Et Marianne est un peu trop parfaite pour être attachante.
    Il y a d’ailleurs des passages de son journal qui ne sont pas si loin de celui de Casanova, comme le coup de foudre érotique devant la femme blessée ou les manigances du dévot libidineux, véritable tartuffe.
    Merci encore pour le plaisir que vous m’avez offert.

Lu par René DepasseVoir plus

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