Gustav Klimt - Jardin de ferme avec des tournesols (1907)

Deuxième Lettre morale

Détachons-nous des séductions du vain savoir et empruntons le chemin de l’ignorance, loin des systèmes, des livres et des philosophes. La vérité ne peut surgir qu’au prix d’un repli en nous-mêmes et la voie du bonheur n’est accessible qu’à partir de notre intériorité.

« Plus on s’instruit moins on sait et l’on est tout étonné qu’au lieu d’apprendre ce qu’on ignorait on perd même la science qu’on croyait avoir. »


Illustration : Gustav Klimt - Jardin de ferme avec des tournesols (1907)
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Livre audio gratuit ajouté le 02/02/2009.

7 Commentaires

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  1. a mon avis ce n’est pas une confusion, il suffit de regarder notre état actuel la science industrielle est une réligion très efficace, elle a même défini sa norme dans le progrès. A présent quand on fait des sciences non industrielle on nous dit que c’est un retour en arrière… :s

  2. Quelle découverte!
    Cet élan de Rousseau m’emmène et me transporte. Je ferais un seul petit reproche à l’auteur qui semble confondre la science et religion

  3. Merci pour ces informations claire et précise, je vais tenter de me procurer l’édition des mille et une nuits.
    Puis je vous posez des questions plus personnelles de l’ordre de votre correspondance de pensée avec cet auteur en ce qui concerne la morale ?
    Pour ma part je partage pas mal des idées de Rousseau, même si je me suis dernièrement découvert comme une sorte de néo-aristotélicien, nietzschéen, pour des communautés ouvertes écolo-anarchistes.

  4. Bonjour Florian,

    Les lettres morales (il y en a six en tout) sont adressées à la comtesse Sophie d’Houtedot dont il s’est épris passionnément dans les années 1757-1760 (lors de l’écriture de La nouvelle Héloïse) malgré le fait qu’elle soit déjà mariée (avec le comte d’Houdetot) et qu’elle ait en prime un amant (Saint-Lambert). Vous pouvez consulter les Confessions pour plus de détails sur cette histoire… “Nous étions ivres d’amour l’un et l’autre, elle pour son amant, moi pour elle ».

    Ces lettres peuvent être éditées à part (souvent sous le nom de “Lettres morales”; j’ai pour ma part l’édition des Mille et une nuits), ou alors inclues dans la correspondance générale de Rousseau (par exemple, voir la sélection des Lettres philosophiques, édition Vrin d’Henri Gouhier, ou en édition Le livre de poche de J-F Perrin).

  5. Très bon choix. Ce texte de Rousseau est vraiment magnifique, j’ai l’impression de l’avoir déjà lu et pourtant je ne le trouve pas dans mon édition GF des deux discours (qui contient qq. lettres, mais pas de lettre qui s’apelle seconde). Pourriez vous m’indiquez ou le trouver ?

    Merci.

Lu par Clotilde B.Voir plus

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