Aladdin trouve la lampe merveilleuse - illustration de 1898 de René Bull

Histoire d’Aladdin ou la Lampe merveilleuse

Le Sultan Schariar, déçu par l’infidélité de sa femme, ne se contente pas de la tuer : il décide de faire exécuter chaque matin la femme qu’il aura choisie la veille dans son harem.
Afin de mettre fin à ces exécutions, la fille du Vizir, Schéhérazade, qui a un plan, se porte volontaire pour épouser le Sultan. Chaque soir elle commence à lui raconter une histoire, en prenant soin de ne pas l’avoir terminée lorsque le jour se lève. Habile conteuse, elle tient le Sultan si bien en haleine que pour en connaître la suite, il reporte sans cesse son exécution au lendemain… A la fin, après mille et une nuits, charmé par la jeune femme, il renonce définitivement à son projet funeste.

L’histoire d’Aladdin, علاء الدين, est un des contes les plus connus et les plus galvaudés du recueil des Mille et Une Nuits. En voici la version originale, dans un orient idéalisé par Antoine Galland qui en réalisa, en 1704, la première traduction dans la merveilleuse langue française du XVIIIe…

À déguster sans modération !


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Illustration :

Aladdin trouve la lampe merveilleuse, illustration de 1898 de René Bull.

Références musicales :

Nikolai Rimsky-Korsakov, Schéhérazade.

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Livre audio gratuit ajouté le 22/11/2009.

43 Commentaires

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  1. On critique souvent la traduction de Galland pourtant l’écoute d’Aladdin m’a réjouie et votre voix y contribue sans doute pour une grande part.
    Quant aux localisations dans les contes je pense qu’il faut être très prudent, ceux ci ayant des provenances très diverses et les narrateurs n’en sont pas très soucieux.

    Merci pour cette belle lecture

  2. Je viens de terminer l’histoire du pécheur et je vous dis franchement et de tout mon cœur MERCI, moi qui trouve temps de mal a dormir le soir, grâce a vos lecture magnifique j’arrive a dormir et en plus le lendemain soir j’ai hâte de continué la suite.

    1001 Merci

  3. Bonjour Gil

    Je reconnais que la qualité technique d’Aladdin n’est pas celle de mes derniers enregistrements. Entretemps j’ai étudié un peu l’audio-numérique et je me suis équipé.

    Si j’ai l’occasion je referai certainement mes premières lectures.

    JL

  4. J’ai beaucoup aimé l’Histoire du Pêcheur.
    J’ai commencé Aladdin qui est bien lu mais hélas pas très aussi bien enregistré que le Pêcheur.

    C’est dommage, vous deviez le refaire comme les autres..

    Gil

  5. Bonjour Christelle

    La traduction d’Antoine Galland est la première et c’est lui qui aurait ajouté Aladdin et Ali-baba au recueil original des 1001 nuits.

    Il y a d’autres traductions, une de Jean-Charles Mardrus qui date de la fin du XIX et une qui vient de paraître à la Pléïade.

    J’ai beaucoup de tendresse pour celle de Galland car c’est la première que j’ai lue et la langue en est merveilleuse.

    Jean-Luc

  6. Merci pour cette très belle lecture, votre voix est très agréable et très “prenante” ! C’est la première histoire que j’écoute, ici, et je suis bienheureuse de vous avoir trouvés !
    J’avais entendu parlé d’un traducteur plus récent, dont j’ai malheureusement oublié le nom, mais très édité, qui après recherches, aurait découvert que l’histoire d’Aladdin ne fait pas exactement partie des contes des 1001 nuits. Je suis désolée de ne pas avoir plus d’informations à ce sujet.
    Encore un grand merci pour votre travail, c’est vraiment un plaisir pour les oreilles, un repos pour les yeux (toujours devant un écran d’ordinateur) et un apaisement pour l’esprit !
    Bien à vous.

  7. Cher Josef,

    Contrairement à ce que vous pensez, Aladdin se déroule bien en Chine, conformément à la traduction d’Antoine Galland.

    D’ailleurs voyez l’illustration d’Aladdin que je joins à la fin de ce commentaire…

    Les contes des 1001 nuits ne se limitent pas à l’actuel Iraq mais se déroulent aussi en Perse, en Inde et en Chine.

    Il y a même un conte qui se nomme Histoire des amours de Camaralzaman, prince de l’Ile des Enfants de Khaledan, et de Badoure, princesse de la Chine.

    Jean-Luc

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