Évariste Carrance est un littérateur français né à Agen en 1842 et mort en 1916, connu pour avoir été le découvreur de Lautréamont, dont il publie en 1869 un des Chants de Maldoror.
Il fonde et anime pendant 23 ans les Concours poétiques de Bordeaux,
Évariste Carrance a laissé une centaine d’œuvres, parmi lesquelles des comédies (Vingt minutes d’arrêt… Buffet !), des poèmes (La Prostituée), des romans (Les Mystères d’Agen), ainsi que des chansons maçonniques.
Son poème bouleversant, La Prostituée, dépeint la détresse d’une mère frappée par le chômage. Cette lecture est un hommage à Coluche et aux bénévoles des Restos du Cœur, dont la campagne d’hiver débute aujourd’hui.
« Le travail s’arrête brusquement ;
On connaît de la faim l’indicible tourment
Avez-vous jamais vu pleurer un pauvre enfant
Que la faim courbe en deux sur un grabat de paille ?
Ah ! personne ne rit et personne ne raille. »
Merci beaucoup pour ton chaleureux commentaire, chère Esperiidae.
Bien sûr, lorsque les prostituées sont volontaires, et sont heureuses de se constituer de quoi acheter un commerce, par exemple, ou un immeuble, ben, chacun est libre de ses choix et de sa vie. mais, ce qui est poignant, ce sont celles qui n’ont pas le choix, pour des tas de raisons.
Je suis heureuse de voir que tu vas reprendre tes lectures. Nous les attendons avec impatience.
A bientôt! Amitiés!
Cocotte
Chère Cocotte,
Merci pour ce poignant poème. En écho à Robespierre, je dirais plutôt “on en oubliait presque que les prostituées ne sont pas – toujours – des volontaires”…
Belle lecture, comme d’hab’ ;-). Félicitations.
Amicalement
Non, toutes les prostituées ne sont pas des victimes! Surtout au 21ème siècle.
Mais il y a quand même des détresses inconnues du grand public, où des femmes, des jeunes filles, en fin de mois, se prostituent à l’occasion, dans certains quartiers de toutes les villes.
Ce n’est pas un choix, mais une obligation. Sans diplôme, sans emploi, certaines se prostituent, parce qu’elles ne peuvent pas faire autrement. C’est la seule solution, pour elles, de gagner le peu d’argent qui leur est nécessaire.Celles-là, oui, sont des victimes.
Et, excusez-moi, je ne trouve pas ça drôle.
Cocotte
On peux presque croire que les prostitués sont des victimes… Lol
Merci, Nancy
C’est vrai qu’il n’y a plus, aujourd’hui, ce dénuement total. Mais le chômage frappe encore, et de plus en plus. Et l’angoisse est encore présente.
Souhaitons que des solutions soient trouvées, et appliquées, très rapidement.
Bien cordialement
Cocotte
Cher Ahmed
Votre fidélité et votre appréciation me touchent beaucoup! Soyez-en remercié.
Si les audio lecteurs le souhaitent, je peux envisager de monter une des pièces de Carrance. Elles sont courtes, ont peu de personnages, c’est une bonne suggestion !
Pour le moment, nous avons encore trois pièces de Musset en chantier, plus un Arsène Lupin en 4 actes. Mais, si vous avez envie d’écouter un poème qui vous plait, n’hésitez pas à me le dire, je me ferai un plaisir de vous être agréable.
Cordialement
Cocotte
Bouleversant !
Je suis heureuse qu’aujourd’hui, grâce à la solidarité nationale, ce genre de détresse n’existe plus …. tout au moins à ce point.
Merci, Cocotte
Nancy
Chère Cocotte ,
Votre choix et lecture méritent des applaudissements. Pensez vous prendre une pièce de THEATRE COMPLET de cet écrivain …
Cordialement.
AHMED