Cette nouvelle de Chateaubriand se situe en Espagne, au XVe siècle. Elle a été écrite en 1807. Elle sera publiée en 1821 puis en 1826.
« Avertissement :
Les Aventures du dernier Abencerage sont écrites depuis à peu près une vingtaine d’années : le portrait que j’ai tracé des Espagnols explique assez pourquoi cette nouvelle n’a pu être imprimée sous le gouvernement impérial.
[…] On s’apercevra facilement que cette nouvelle est l’ouvrage d’un homme qui a senti les chagrins de l’exil et dont le cœur est tout à sa patrie. »
Amour, honneur, religion, sentiments élevés habitent ce très beau texte.
« Tous les charmes, tous les regrets de la patrie, mêlés aux prestiges de l’amour, saisirent le cœur du dernier Abencerage. Immobile et muet, il plongeait des regards étonnés dans cette habitation des Génies : il croyait être transporté à l’entrée d’un de ces palais dont on lit la description dans les contes arabes. De légères galeries, des canaux de marbre blanc bordés de citronniers et d’orangers en fleur, des fontaines, des cours solitaires, s’offraient de toutes parts aux yeux d’Aben−Hamet, et à travers les voûtes allongées des portiques il apercevait d’autres labyrinthes et de nouveaux enchantements. »
À écouter également : le poème intitulé La Ballade de l’Abencerage.
Enrique Granados, Danses espagnoles en Do mineur, Op. 37, II. Oriental, Andante, interprétée par Magda Tagliaferro (1960, domaine public).
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