Rodenbach nous emmène à Bruges, qu’il aime tant.
Hans souhaite ardemment devenir moine, mais sa mère, veuve et possessive, ne veut pas que son fils la quitte !
« Bruges avait l’air d’une ville-fantôme. Les arbres des quais, les hautes tours renonçaient, réconciliés par la même mousseline. Brouillard opaque, et sans nul interstice ! Le carillon lui-même paraissait devoir s’évader, forcer un préau de ouate pour être libre dans l’air, atteindre les pignons sur lesquels, tous les quarts d’heure, les cloches répandaient, comme feuille à feuille, un mélancolique automne de musique. »
Fernand Khnopff, Une ville morte (1889).
Frédéric Chopin, Nocturnes en Do mineur, Op. Posth.: XXI. Nocturne No. 21, interprété par Lidia Grychtolowna (1959, domaine public).
Et pour moi c’est toujours un enchantement de lire vos commentaires, Pascalette! Et puisque vous êtes dans Rodenbach, permettez-moi de vous suggérer son superbe roman Bruges la morte, porté par la voix magnifique de Juliette.
Je viens de vous entendre dans “la vocation” et “l’arbre”. C’est toujours un enchantement de vous écouter. Merci Pomme