Grafton Street, Dublin

Dubliners (Partie 1)

Dubliners, souvent traduit par Les Gens de Dublin, est un recueil de nouvelles publié en 1914. Il s’agit du premier livre révélé au public par James Joyce. Ces courts récits mettent en scène des personnages humbles, dans des situations quotidiennes, ballotés entre espoir et déception, paralysie et désir d’évasion, innocence et faute. Une amertume, une douleur, une atmosphère trouble baignent ces récits parfois énigmatiques. Dublin, que Joyce aimait tant, et qu’il continuera inlassablement à peindre dans Ulysses, semble prendre corps au cours de la lecture : rues, échoppes, pubs, ciels, docks, automobiles, fleuves, chevaux, badauds et travailleurs, s’animent sous sa plume.

  • Les Soeurs (18 minutes) : Un adolescent est troublé par la mort d’un vieux prêtre, qui lui a appris beaucoup de choses, et dont le passé mystérieux remonte à la surface, parmi les paroles de convenance prononcées lors de ce deuil.
  • Une rencontre (18 minutes) : Des enfants, cherchant aventure, font l’école buissonnière et se hasardent dans des quartiers inconnus. Ils vont rencontrer un homme qui leur tiendra de bien étranges discours…
  • L’Arabie (14 minutes ) : Un jeune garçon, amoureux de la grande sœur d’un de ses voisins, se promet monts et merveilles en visitant une foire itinérante nommée « L’Arabie ». Mais la réalité n’est pas à la hauteur de ses rêves…
  • Eveline (11 minutes) : Une jeune fille, coincée entre un père maltraitant, un travail domestique harassant et un emploi de vendeuse dans un grand magasin, rêve de partir en Amérique du Sud avec son galant… Osera-t-elle monter à bord du paquebot qui l’emmènera à Buenos Aires ?
Traduction : Pauline Pucciano.

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Remarques :

Lien vers la partie 2, la partie 3.

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Livre audio gratuit ajouté le 07/05/2022.

15 Commentaires

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    1. Un grand merci, Christian. Je pense assez souvent à ces nouvelles, dont le sens me semble faire son chemin lentement dans le cerveau du lecteur… Je reprendrai la traduction de la suite un peu plus tard, mais je n’y manquerai pas.

  1. bonjour Pauline,

    Il y a un problème le fichier ZIP ne contient qu’un dossier Vide. Moi qui voulait retrouver Anjelica Houston et son papa John.
    Je hâte d’écouter l’intégrale des nouvelles .

    Merci d’avance pour tout
    François

    1. Merci Augustin pour la réparation, et merci à vous François ! Il vous faudra attendre un peu pour écouter The Dead, car il s’agit de la dernière nouvelle du recueil…

  2. Merci Ahikar, je vais probablement poster les 4 prochaines avant l’été… J’ai été assez déçue par le film de Houston, mais je serais heureuse d’en parler avec vous si vous le voyez ! Je vais également corriger le son sur “Une rencontre”, merci pour votre vigilance et pour votre écoute. Bonne journée à vous aussi 🙂

  3. Merci beaucoup Pauline pour cette belle traduction et lecture. J’ai beaucoup apprécié ces nouvelles que j’ai écoutées plusieurs fois. Cela m’a donné envie de revoir le dernier film de John Huston, The Dead, tiré d’une nouvelle éponyme de Dubliners. Pour info, le fichier zip est vide et la deuxième nouvelle, Une rencontre, n’est qu’à 79,3 dB.
    Bonne journée ! 🙂

  4. Bonjour Alice et merci. Oui, ces nouvelles sont belles, pénétrantes, pleines de détails humains qui ouvrent à la réflexion. Joyce aime suggérer plutôt que dire; il donne l’apparence des choses et nous laisse essayer de percer leur fond. Je prends plaisir à cette traduction – pas toujours très facile d’ailleurs…

    1. Re coucou Pauline… j e n’avais pas réalisé que vous étiez la traductrice … votre travail est magnifique celui d’une angliciste et d’un écrivain aussi… je suis comme Ahicar … j’ai écouté plusieurs fois !!!!

  5. Merci infiniment ma chère Pauline d’avoir enregistré ces magnifiques nouvelles de James Joyce , que je n’avais pas lu, mais que j’écoute… avec vous…
    la nouvelle « les deux sœurs » : une construction impressionnante dans sa rigueur.
    Un début : on passe devant une maison où l’un des habitants , un ancien pasteur, est peut-être mort…
    puis : une conversation où l’on comprend que le protagoniste, le petit garçon , était lié cet ancien pasteur pasteur pour des questions d’éducation .
    Enfin : la naïveté , la convention , le côté dérisoire , une forme de gentillesse aussi , des conversations lorsqu’une personne « nous a quittés » , une personne qui sans doute a beaucoup compté pour l’enfant .
    On éprouve la fragilité de la vie. Je trouve plein de tendresse , et de subtilité, avec une grande finesse d’observation et tout cela au niveau de l’enfant … rien de superflu , rien que des faits racontés , du grand art….

Lu par Pauline PuccianoVoir plus

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