Pierre Bonnard - Signac et ses amis en bateau (1924)

Sur l’eau (Journal de bord)

Journal d’un plaisancier – à différencier de la nouvelle fantastique éponyme -, ce texte est une suite de notes. Maupassant nous confie ses pensées et émotions face à la Provence, à la mer, au vent, ses réflexions sur la vie, l’amour, la guerre, la mort, l’artiste dans la société. Sans le masque usuel de la nouvelle, il se livre tel qu’il pense, sans détours.

Il parsème son journal d’anecdotes liées aux lieux traversés, d’observations amusées sur ses contemporains, de poésies remémorées, de citations…

Larguez les amarres pour une croisière sur le Bel-ami en compagnie de Guy, Gérard, Raymond… et du baromètre sur une Côte d’Azur de nostalgie en cette fin de XIXème siècle !


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Références musicales :

Claude Debussy, La Mer, Trois esquisses symphoniques, interprété par l’ensemble NBC Symphony orchestra dirigé par Arturo Toscanini (1950, domaine public).

Claude Debussy, Et la lune descend sur le temple qui fut (Images pour piano), interprété par  Robert Casadesus (1954, domaine public).

Claude Debussy, Syrinx, interprété par  Marcel Moyse (1930, domaine public).

Claude Debussy, Prélude à l’aprés-midi d’un faune, interprété par l’ensemble Philarmonia Orchestra, dirigé par Igor Markevitch (1954, domaine public).

Maurice Ravel, Une barque sur l’océan, interprété par Walter Gieseking (1956, domaine public).

Nicolo Paganini, 24ème Caprice pour le violon, interprété par Michaël Rabin (1950, domaine public).

Livre audio gratuit ajouté le 27/08/2011.
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10 Commentaires

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  1. @Gonet
    C’est moi qui vous remercie pour ce commentaire qui me va droit au coeur. Ce texte de GdeM est plus intime que ses nouvelles et prend parfois l’allure d’un poème en prose. Et la musique de Debussy est un écrin de luxe. Merci encore à vous pour m’avoir fait savoir votre plaisir à cette lecture. Milunisu

  2. Merci Milunisu,
    Un pur bonheur que les trop courtes heures passées aujourd’hui à savourer votre lecture.Votre voie m’a contée plus que lu,ce merveilleux texte,que vous avez su si à propos mettre en musique et en valeur.Félicitations appuyées!J’ai réellement redécouvert “Sur l’eau”.

  3. @Ailurus. Votre commentaire me va droit au coeur et je vous en remercie. Je suis heureux que ce texte de GdeM et la musique de Debussy vous aient donné ces bons moments. Milunisu

  4. Le texte et la partition sont magnifiques, votre lecture et votre montage les mettes l’un et l’autre en valeur. Merci pour ce moment qui chantera encore longtemps dans ma mémoire.

  5. Merci pour cette lecture très soignée (presque trop). Je m’attendais à un récit de voyage peut-être un peu ennuyeux et il n’en a rien été. Maupassant émaille son journal de réflexions sur l’humanité qui, quoique parfaitement misanthropes, ne manquent pas de lucidité et sont toujours d’actualité.

  6. Merci chère Hélène pour votre message si chaleureux. Votre retour me fait chaud au coeur et récompense les heures passées à préparer cette lecture. J’avais moi même fait une belle navigation à bord du Bel-ami et avais eu grand plaisir à parcourir ces abords méditerranéens.
    Bien cordialement, Milunisu

  7. Quel merveilleux voyage j’ai fait ce samedi en compagnie de Maupassant et de votre voix méridionale : aller de la Provence (où j’habite) vers les montagnes du Dauphiné (où je suis née), emmenée en bateau tout en traversant les magnifiques paysages du Trièves, je crois que c’est le bonheur TOTAL !!! Et une fois encore j’ai apprécié vos choix musicaux. Merci !

  8. Oh ! Ne vous inquiétez pas ! “Irritation” serait un bien grand mot et je préfère me battre pour des causes plus importantes que l’utilisation erronée d’un mot ! C’est juste que je trouvais ça un peu dommage sur un site à vocation littéraire. Je n’ai pas encore écouté ce texte que je ne connaissais pas mais je l’ai ajouté à ma (longue) liste de lectures audio car j’aime beaucoup le style incisif de Maupassant et que je ne connais pas encore votre voix. Bien amicalement, Natacha

  9. Natacha, sur la forme originelle, vous avez raison. Etant plus rigoriste que snob (désolé !), j’ai hésité à utiliser ce qualificatif car je partage votre point de vue. C’est en me référant au dictionnaire en ligne du CNRTL (2ème définition− P. ext. (Celui, celle, ce) qui donne son nom à quelque chose ou à quelqu’un…), que le “ce” me donne à penser que son utilisation est acceptée.
    J’espère que l’irritation que je vous ai causée à la lecture du billet, ne vous a pas privée toutefois de découvrir ce texte. Sinon j’en serai vraiment déçu pour Maupassant et pour la lecture que j’en ai faite bien sûr. Cordialement, Milunisu

  10. Petite précision par rapport au texte du billet : l’adjectif “éponyme” ne sert qu’à qualifier une personne ou un personnage qui donne son nom à… un roman, une ville… (ex : Eugénie Grandet est le personnage éponyme du roman de Balzac). Cet adjectif est utilisé à tort et à travers dans les médias, parce que ça fait chic, mais c’est d’autant plus horripilant. Pitié…

Lu par MilunisuVoir plus

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