Directeur du journal Le Nationaliste, organe officiel de la Ligue nationaliste canadienne, Jules Fournier fut condamné en 1909 à trois mois de prison dans la prison de Québec. Il en sortira au bout de 17 jours.
Ce temps passé à l’ombre lui inspira cet ouvrage, écrit en 1910, dans lequel il relate, non sans humour, et sans oublier de régler ses comptes avec certains élus et fonctionnaires, les conditions de sa détention.
« L’auteur, dès cette première ligne, tient à prévenir qu’il ne parlera maintenant que de lui jusqu’à la table des matières inclusivement (si toutefois il en met une). »
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Références musicales :
Johann Sebastian Bach, Variations Goldberg, interprété par Shelley Katz (domaine public).
Livre audio gratuit ajouté le 02/09/2022.
J’ai beaucoup aimé ce livre, et merci pour votre lecture.
BRIGITTE 84… Bonjour…
Vous nous avez dégotté là… un texte bien intéressant…
Sur le mode d ‘ une ironie légère… l’ auteur temoigne d ‘ une expérience éprouvante qui… sur le moment… l’ a évidemment profondément affecté…
Mais… au bout du compte… il s ‘ en est plutôt bien tiré… et après coup … il peut raconter ses malheurs… en prenant de la distance… La blessure… neanmoins… est toujours là… Le lecteur ne doit pas l’ oublier… même s ‘ il sourit avec l’ auteur tout le long d’ un récit où les larmes sont rentrées… L ‘ absurdité… la bêtise… la mesquinerie… Quel meilleur baume que l’ ironie et l ‘ humour ? Et l’ impertinence… courageuse ! Certains de ses propos risquaient de lui valoir un retour dara-dare à la case prison !… J ‘ ai trouvé les ” Remerciements ” et l’ ” Avant-propos ” particulièrement… savoureux !
Merci à vous pour cette découverte…
et une Bonne Année à… l ‘ humble fleur de mouron…
Merci cher Guy, je suis heureuse de vous avoir fait passer un bon moment.
j’ai réussi à lire cet enregistrement .Cette part de vie d’un journaliste à l’humour léger mais piquant m’a bien plu.
Merci, chère Brigitte, pour votre agréable lecture d’un ouvrage intéressant par l’éclairage donné sur ce genre de situations…
Merci, chère Bruissement. J’avais envie de lire une œuvre un peu plus légère, quoique…L’auteur est mort jeune, à 34 ans, il a eu un fils qui n’a pas du le connaître beaucoup (il dédiait son livre à ses enfants si toutefois il en aurait) . Un bel hommage pour lui qui fera, je l’espère, plaisir à ses descendants.
Je vous souhaite une bonne fin de soirée.
Destin tragique d’un homme plein de finesse! Merci encore à vous, chère Brigitte, de l’avoir exhumé de l’oubli.