Ce roman, issu de la fréquentation des salons précieux, porte toutes les marques de la préciosité :
– Le thème principal, pour ne pas dire unique, est l’amour.
– Les personnages, quasi tous mais tout spécialement la Princesse de Clèves et le Duc de Nemours, sont beaux, intelligents et gracieux, donc appelés à être au-dessus des autres humains.
– L’idéal précieux demeurant un idéal, il ne peut se réaliser que dans un cadre utopique. L’amour ne peut donc qu’être malheureux.
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
François Couperin, Second Livre de pièces pour clavier en Si bémol majeur. Livre VI Ordre No. 6: Les Barricades mystérieuses, interprété par Gyorgy Cziffra (1957, domaine public).
Georg Friedrich Haendel, Suite 11 pour clavecin, HWV437 : Acte I – Grande Sarabande, interprété par Robert Veyron-Lacroix (1960, domaine public).
… SÉRENDIPITÉ ! Mais oui !
Le peintre … et surtout son modèle ! Quel beau visage !
Mais ne vous tracassez pas pour ça ! Aucune importance !
À une autre lecture ! ( sans doute vous retrouverai-je avec … CHERI-BIBI ! Je lis le premier tome , en suis aux tout derniers chapitres… et j ‘ ai vu que POMME prend le relais de COCOTTE ! Tout ça vous a un petit air buccolique ! ) …
Le mot qui ne vous revient pas, Sautillant, est “sérendipité”.
Merci pour le coup de coeur!
Quant au portrait ci-dessus, aie! je ne sais plus quel est le peintre. Je vais tenter de retrouver et éventuellement je reviendrai à vous.
Bonjour POMME !
SIi on m ‘ avait dit qu ‘ un jour je lirais ” La Princesse de Cleves ” ! …mais il ne faut jurer de rien ! Le hasard d ‘ une rencontre m ‘ a fait trouver ce que je ne cherchais pas ( y ‘ a un mot pour ça … il ne me revient pas … ) et à 70 ans et par 31 ° dans l ‘ ombre de mon logis sous un toit brûlant ( beaucoup pour un seul homme qui n ‘ a pourtant fait de mal à personne ! )… j ‘ ai lu ” La Princesse de Cleves “… et j ‘ en suis bien content ! Une histoire qui a quelque chose d ‘ eternel – l ‘ amour a toujours été l ‘ amour ! L ‘ est-il encore ? – écrite avec un brio qui force l ‘ admiration ! Avec quel plaisir elle raconte Madame de LAFAYETTE ! … à tel point que jusqu ‘ à la mort de Monsieur de Cleves elle ne prend pas les choses au tragique, on est davantage dans la comédie que dans la tragédie ! Le petit théâtre de marionnettes de la Cour où on n ‘ a d ‘ autre souci que l ‘ ambition et la gaelanterie ! Sur fond d ‘ histoire politique – la guerre , la paix , les traités , les tensions diplomatiques , les mariages …
J ‘ ai souri souvent , et même ri ! Des episodes dignes de MOLIÈRE ! Le tragique apparaît après la disparition de Monsieur de Cleves … de MOLIÈRE on passe à CORNEILLE , et surtout PASCAL …
Votre lecture suit bien cette plume alerte !
Je n ‘ ai aucun reproche à lui faire …
J ‘ accrois votre compteur de coups de coeur d ‘ une unité!
Merci à vous et à une prochaine fois …
Ps Quel beau visage le portrait qui illustre cette page ! De qui est-il ? Qui l ‘ a peint ?
Toute ma gratitude à vous, sympathique Auditrice!
Excellente lecture, cette donneuse de voix possède un talent tout particulier et rend l’écoute d’une haute qualité. Je recommande !