L’Homme à la besace - Nicolas Toussaint Charlet (XIXe)

L’Homme de la rue

Au coin d’une place, Saint-Lazare, Duroc, Fille-du-Calvaire et Jaurès luttent, chacun à sa manière, contre le froid, l’ennui et la tentation de la Mort. Cette dernière, toute en ailes noires et bas résille, leur soumet une idée : si Saint-Lazare tue Jaurès, il pourra aller en prison et sortir de la rue.


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Remarques :

Donneurs de voix ayant participé au projet, par ordre de leur entrée en scène :

Saint-Lazare : Gustave,

Duroc : Lemoko,

La Mort : Christiane-Jehanne,

Fille-du calvaire, didascalies : Pauline Pucciano,

Jaurès : DanielLuttringer,

Nation : Vincent de l’Épine.

Références musicales :

Tango, de Philippe Guerrieri, avec son aimable autorisation.

Estryma, de Daniel Luttringer, avec son aimable autorisation.

Merci à eux tous pour leur disponibilité et leur patience !

Licence d'utilisation : CC BY-NC-ND : Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification
Livre audio gratuit ajouté le 16/02/2018.

19 Commentaires

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  1. Chère Pauline et chers lecteurs,
    quelle pièce étonnante ! Non, ce n’est pas en attendant Godot et pourtant la noirceur est présente . J’ai cependant pensé à Godot, en raison de cette impression d’attente. On attend quoi ? Que le temps passe (la nuit), que quelqu’un aide à soulager la misère, que quelqu’un entende les discours incessants du « révolté », que les pièces tombent quasiment mécaniquement dans la sébile du « pauvre » qui distribue de la bonne conscience à ceux qui passent.
    L’ambiance est parfaitement campée. L’auditeur est embarqué , toute une nuit , dans la rue avec ces hommes en souffrance.
    Il y a dans cette pièce de la compassion pour ceux qui souffrent.
    Le fantastique est présent également sous la forme de l’allégorie de la mort (et séduisante de plus) mais on peut aussi lire ces événements de façon réaliste : pour quiconque entame une nuit dehors, le risque existe, toujours, de rencontrer «ce» personnage , celui de la mort.
    Compassion et tendresse, pour le SDF révolté qui veut bien crier sa colère face au monde mais qui ne s’est jamais senti dans la peau d’un tueur, pour celui qui vit dans sa voiture et qui atteint le fond du désespoir, pour la petite jeune fille, qui ne saura pas sauver le « désespéré» dans sa voiture » et pour celui qui a décidé d’accepter la vie comme elle est , celui qui s’adapte, qui dit à chacun ce qu’il veut entendre (« merci pour votre bon cœur ! »), l’important étant malgré tout de vivre, jour après jour.
    Il y a aussi de de l’humour des réparties pleines d’esprit. On sourit. On réfléchit. On est ému .
    Merci à Pauline et à tous les interprètes !

  2. Je viens de découvrir cette belle pièce. Je ne répèterai pas les compliments qui ont déjà été adressés mais je les pense aussi 🙂 Très chouettes et attachants personnages, histoire bien maîtrisée. Merci beaucoup !

  3. Bonjour Pauline et à tous les DDV,
    Vraiment je rejoins Benoît.
    C’est également la première oeuvre que j’entends de vous Pauline.
    Et quelle interprétation collective !
    Ce fut réellement un plaisir.
    Pour moi, le thème ne m’a pas du tout dérangé,
    et effectivement, cela peut nous évoquer aussi Georges BRASSENS.
    Un petit détail:
    ou alors j’ai mal suivi,
    ou alors ai-je bien remarqué:
    au tout début de l’arrivée de JAURES, il n’avait pas tout à fait
    la même voix que par la suite.
    Mais certes j’ai bien fini par reconnaître le timbre de Daniel.
    Vous avez vraiment toutes et tous très bien joué.
    Et Pauline, je ne manquerai point d’aller visiter
    d’autres écrits de vous.
    Félicitations !
    Daniel

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