Bruant d'Almeval

Bruant d'Almeval

Ses commentaires les plus récents

  1. Merci, Marc ! Je suis sensible à ce commentaire à propos de l’illustration d’accompagnement de ce roman. Je consacre beaucoup de temps à la réalisation de ces images qui me permettent de satisfaire mon besoin de création plastique, tout en mettant en valeur et en faisant (peut-être ?) découvrir des oeuvres picturales du domaine publique à nos auditrices et auditeurs. Cela m’est apparu comme une prolongation judicieuse de nos activités de mise à disposition d’oeuvres littéraires “classiques”.

  2. Bonsoir Yves,

    Je crois que, compte-tenu de son double “costume” d’écrivaine et de féministe, il était littéralement impossible que Juliette Lamber (Adam) put jamais être une personne orthodoxe ! Mais le texte est nanti, je le reconnais, de certains artifices qui peuvent apparaître désuets ou maladroits aux yeux contemporains. Je suis heureux que vous ayez tout de même goûté cet enregistrement et vous remercie de votre aimable commentaire !

  3. Juste retour des choses : vous m’avez permis de découvrir Charlotte Perkins Gilman, je vous présente en retour cette autrice des plus intéressantes. Tout est bien, donc ! Malheureusement et malgré mes recherches actives, je n’ai trouvé aucun autre ouvrage de Sarah Orne Jewett traduit dans notre langue (une nouvelle, simplement mais qui ne m’a pas accroché !). Et je ne dispose pas des compétences, et encore moins du temps de traduire un des romans que l’on peut trouver en V.O. C’est un réel regret, croyez-le bien ! Peut-être une des talentueuses traductrices opérant sur Littérature Audio aura-t-elle envie de tenter l’aventure ? 😉 Dans ce cas, je serai parmi les premiers auditeurs de son enregistrement !

  4. Bonsoir Lola !
    C’est un plaisir pour moi d’apprendre que vous avez apprécié cette lecture. En revanche, je crains de ne pouvoir être l’objet des éloges concernant les musiques accompagnant mon enregistrement sans tirer profit des mérites d’un autre. Vous trouverez les références des dites musiques dans le billet de présentation figurant plus haut. Je crois, cependant, que vous faites référence aux intermèdes de début de chapitre. Dans ce cas, il s’agit d’extraits d’une pièce de Marin Marais. En aparté, je vous conseille vivement la découverte de ce compositeur (par l’incontournable Jordi Savall, si vous le pouvez), et pourquoi pas, la lecture de “Tous les matins du monde” de Pascal Quignard dont le même Marais est sujet principal.
    Je suis très sensible à vos compliments, et vous en remercie. J’espère que vous apprécierez mes prochaines lectures (je prépare précisément un autre roman gothique, si vous êtes friande du genre !).
    Quoiqu’il en soit, je vous souhaite de belles journées de printemps, malgré les pénibles conditions de travail qui semblent être les vôtres.

  5. Chère Eole,
    J’ai été séduit par ce roman et par la diversité des sujets et des genres qui y sont abordés. L’écriture est alerte, pleine de malice. Les institutions ne sont pas à leur avantage, c’est le moins que l’on puisse dire. J’ai en particulier aimé l’évocation de la corruption et de la relation malsaine entre pouvoir, justice et médias (on ne les nommaient pas ainsi jadis !) qui intervient en fin de récit. La relation entre Mathilde et son homme est également magnifiquement mise en scène, très touchante (bien que l’on soit souvent irrité, ainsi que vous l’avez très justement souligné, par certains aspects typiques du patriarcat en place).
    Mais surtout, je veux vous féliciter. Car votre lecture rend particulièrement hommage aux protagonistes. Vous avez su leur donner vie avec beaucoup de subtilité mais une grande crédibilité.
    Une belle écoute pour moi, donc, dont je vous remercie.

  6. Quelle belle découverte, pour moi aussi ! Le croirez-vous : je n’ai jamais lu aucun Arsène Lupin écrit par Leblanc. Mon entrée dans la série se fait donc par cet apocryphe, ô combien réjouissant et virtuose. Je me suis laissé entraîner sans difficulté dans cet univers, porté tout à la fois par la grâce de la plume et celle de la voix. Mille mercis à vous deux, donneuse de voix et auteur !

  7. Gaëlle, j’ai largement préféré cette nouvelle au “Pays des Aveugles” (Eh oui ! Une insomnie = deux Wells ! 😉). Surannée à souhait !

    On a beau savoir aujourd’hui tout ce qu’on sait, le charme de ces planètes Mars imaginées par les auteurs des débuts de la science-fiction opère toujours. A ce titre, l’illustration choisie est parfaite. Elle rappelle les couvertures des pulps américains, ces journaux à trois sous qui ont lancés bien des types de littératures dites de mauvais genre qui allaient ensuite conquérir le monde (d’ailleurs, n’en est-ce point une ?). Durant votre lecture des images issues de vieux exemplaires de Guy L’Eclair me venaient également en tête (papier jauni à l’odeur enivrante de caramel sucré doux amer !).

    Cette forme de récit – pseudo-journal intime – a été également très en vogue à une époque. Elle permettait de donner plus de crédibilité à… ce qui n’en a (malheureusement) plus du tout pour nous ! Qu’importe, je l’ai dit : le charme opère. Et votre lecture parfaite et feutrée n’y est bien sûr pas étrangère. Mention particulière, enfin, pour le montage musical : vous avez usé avec subtilité et aux moment propices de vos musiques. Merci pour ce moment particulièrement agréable !

  8. Merci, Gaëlle, pour cette lecture ! J’avoue avoir été destabilisé. Je n’ai pas très bien su exactement où voulait en venir Wells (s’il voulait en venir quelque part !). Ce qui est sûr, c’est que la nouvelle est assez angoissante. Votre lecture sobre et fluide restitue à merveille cette atmosphère. Bravo pour le choix d’illustration : cubisante, elle restitue également de façon très appropriée les sensations ressenties durant l’écoute !

  9. Bonjour Claryssandre! Je partage vos réserves à bien des égards. En effet, les livres que je publie ne suscitent pas toujours mon entière adhésion. Rappelez-vous à ce titre « Yvonne », et les réserves que j’avais émises concernant son dénouement (j’ai les mêmes réserves concernant la conclusion de celui-ci : j’aurai souhaité que l’héroïne fut porté plus loin sur le chemin de sa rébellion !).

    Pour le présent roman, bien plus que les digressions (qui sont après tout un apanage des autrices et auteurs romantiques et de leurs suiveuses et suiveurs directs), c’est le style de Juliette Lamber qui m’a quelque peu laissé perplexe. Je lui trouve quelques lourdeurs, quelques maladresses.

    Quant au sujet, je vous rejoins. Il est bien évident qu’une autrice contemporaine ne le traiterait pas de la même manière. Je pense que les idéaux féministes défendus par Juliette Lamber lui ont dicté l’évolution de son personnage. J’aurais pour ma part aimé une protagoniste qui soit, littéralement physiquement, la même d’un bout à l’autre du roman !

    L’autrice a eu le grand mérite de publier cet ouvrage en dépit de tous les préjugés, de tous les interdits, de tous les codes supposés par le respect des bienséances et de toutes les injustices qui constituaient l’ordinaire de la société au sein de laquelle elle a évolué. Ce n’est pas rien ! Je trouve que cet engagement méritait une lecture, quelques soient les faiblesses du roman, et je vous remercie de tout cœur d’avoir persisté dans l’écoute de cet enregistrement, malgré vos propres réticences.

  10. Merci à vous Eclatdusoleil ! Je dirais mieux : cette fantaisie, ainsi que vous la nommez, est complètement nécessaire à faire passer le message féministe. D’autre part, il me semble que beaucoup des caractères du romantisme se retrouvent dans cette oeuvre (pourtant écrite en 1878), et particulièrement cette manière de mettre en scène le récit, en théâtralisant certains évènements quitte à les porter à l’extrême limite de la crédibilité.

  11. J’espère que ce roman vous convaincra. Il vaut vraiment la peine que l’on s’y intéresse. N’hésitez à me donner votre sentiment après écoute, vos remarques sont toujours extrêmement pertinentes et j’éprouve un grand intérêt à les découvrir à l’occasion de vos commentaires.

  12. Merci de ce commentaire, cher Kara !

    Contrairement à vous, je ne suis pas très friand de science-fiction, habituellement. Mais j’ai trouvé que ce roman était d’une écriture des plus originales et poétiques, et qu’il dépassait largement les limites du genre. En réalité, Rosny aîné est un précurseur de ce genre littéraire, que l’on appelait à son époque “merveilleux scientifique”. Et je trouve que cette dénomination lui va beaucoup mieux, au final !

    J’ai planifié un autre roman de ce même Rosny aîné, ce qui devrait vous satisfaire. Un peu plus “soap opera”, celui-ci, puisqu’il nous emportera vers la planète Mars. Mais il vous faudra être patient, car j’ai un autre roman en cours d’enregistrement, pour le moment.

    N’hésitez donc pas à repasser sur le site de temps à autre ou mieux, à vous abonner à mon profil, ce qui vous notifiera de mes publications au fil du temps !

  13. Merci, Claryssandre, et pardonnez-moi de répondre si tardivement à votre message… Romain Rolland possède une écriture subtile et sensible. Elle se ressent particulièrement dans ce récit poignant, certes, mais traversé de part en part de lumières d’une prodigieuse intensité. Celles de l’amour, de la jeunesse. Beaucoup de chance pour moi d’avoir partagé cette lecture avec Élodie, qui incarne admirablement cette jeunesse et la force de vie de Luce.

  14. Rendre service aux personnes qui sont dans l’impossibilité de goûter aux merveilles que recèlent le trésor patrimonial littéraire universel, leur offrir une échappée hors du concret ou nourrir leur réflexion : voilà des motivations qui animent puissamment chacune des donneuses de voix et chacun des donneurs de voix présents ici, je crois ! Et les commentaires tels que le vôtre sont en retour un cadeau incomparable. Merci à vous, Joëlle !

  15. Merci à vous, Bruissement ! Pittoresques, pour le moins, effectivement ! Des protagonistes, quoiqu’il en soit, dont Mathilde Alanic a su rendre une peinture des plus convaincantes (jusqu’à nous en rendre certaines et certains hautement insupportables !).

  16. Merci de tout coeur, Eclat du soleil. De tels commentaires sont un encouragement à poursuivre les enregistrements, et à y attacher tout le soin possible.
    Votre analyse du roman est parfaite ! Je ne connaissais pas non plus Mathilde Alanic jusqu’à très récemment. J’ai vu des commentaires ici ou là, disant d’elle qu’elle était une égale de Colette. Mais beaucoup moins sulfureuse (un peu plus conventionnelle, dirons-nous !), elle n’aura pas laissé la même empreinte.
    J’ai été séduit par les mêmes éléments que vous avez mis en avant dans votre commentaire. Mais aussi par la lumière, l’optimisme qui se dégage de son récit. Et pour cette raison, je pense bien plus à George Sand que Colette, en la lisant…

  17. Merci, Eclat du soleil ! Mais quel rythme d’écoute est le vôtre ! Je cours de ce pas répondre à votre commentaire sur le roman de Mathilde Alanic. 😉

  18. Bonjour Sautillant !

    Oui, j’espère que vous écouterez cette autrice. Sa plume est merveilleusement poétique mais tellement espiègle aussi, par moments. Je suis assez frustré de n’avoir pu trouver qu’une seule autre nouvelle traduite, point de roman. Et la nouvelle en question est moins intéressante que celle-ci. Mais vous, ô arpenteurs des sphères littéraires du grand internet, s’il vous arrive de faire rencontre de quelque chose de Sarah Orne Jewett tirant au roman, n’hésitez-pas à me faire signe ! 😉
    Quant à l’illustration, grand merci ! Tout le mérite en revient cependant aux peintres du passé, dont je ne fais que reprendre les images pour mes montages à prétentions poétiques !

  19. Merci, cher Vincent, d’avoir pris le temps d’un message !
    Je suis touché que cette écoute ait éveillé des réactions si positives de votre part. Je ne suis pas un lecteur de science-fiction, et je ne saurais moi-même suggérer de similitudes entre cette nouvelle et d’autres, produites par d’autres autrices ou auteurs.
    Ce que je peux vous dire : j’ai apprécié ce récit pour sa richesse de langue, sa grande poésie, et des signes très intangibles, diffus ici et là, qui lui donnent à mes yeux une texture quasi-symboliste. Ce dernier mouvement littéraire étant, contrairement à la science-fiction, de mes amours de jeunesse, la chose ne pouvait que m’enchanter (au sens premier du terme !). Le texte ouvre également une réflexion pour le moins cruciale et perturbante autour de la cohabitation (ou non, en l’occurence !) des espèces au sein d’un éco-système. Une question qu’il est urgent de méditer, par les temps qui courent…
    En tout cas, pour ma part, j’ai hâte de passer au prochain Rosny aîné sur lequel je vais avoir la chance de donner de la voix !

  20. Merci pour ce commentaire, Claryssandre !

    J’ai également beaucoup aimé ce roman et cette autrice. Tout comme George Sand, elle est une femme qui n’hésite pas à faire preuve d’optimisme, à user de ce que les cyniques nomment des “bons sentiments”. Pourtant, nous avons besoin d’histoires qui se finissent bien, même si elles n’occultent pas certaines laideurs et injustices de notre monde (et Dieu sait qu’il en est !).

    Une confession : j’avais planifié un autre roman de Mathilde Alanic. Je l’avais même enregistré en partie. Mais j’ai préféré l’abandonner. J’ai trouvé qu’il était soutenu par une forme de morale (moralité) qui ne me convenait pas, au final… Et que l’intrigue était moins passionnante, également. Je suis assez compliqué, j’avoue !

    En revanche, je prépare l’enregistrement d’un livre de Juliette Lamber (Adam). Je pense que celui-ci pourrait vous plaire. Patience, patience ! 😊

  21. Merci, Marie ! Portant le même prénom que l’héroïne de George Sand : il est heureux que vous ayez apprécié de suivre ses pas jusqu’à la mystérieuse Mare au diable !

  22. Sur wikisource, tout simplement… Donc : je vais prendre le temps de lire cette nouvelle (court roman ?) et suivant mon impression, j’en effectuerai éventuellement un enregistrement. Merci, Sautillant ! Je suis toujours à la recherche de textes de cette longueur, qui permettent un entre-deux agréable pour séparer deux volumes plus importants !

  23. Merci beaucoup de ce généreux retour, Sautillant !
    Quelle finesse dans votre analyse ! Si cette introduction vous a paru verbeuse de George Sand, il n’en reste pas moins qu’il m’est apparu intéressant (essentiel ?) de la faire figurer dans mon enregistrement. Pourquoi ? Précisément pour les sujets que vous avez évoqués et qui y sont développés. En particulier : “la mission de l’artiste”. Il y a belle lurette que l’on considère qu’une oeuvre visant à la beauté, à une forme d’optimisme, d’hédonisme ne saurait être considérée comme telle.

    Pour ce qui concerne les us et coutumes paysans, je suis assez d’accord avec George Sand. Aujourd’hui encore, certains “rites” de mariage ont subsistés qui sont proprement indécent et choquant par leurs allusions, qui peuvent être cause d’une réelle violence morale (en particulier pour la mariée !). Cette “politesse” de George Sand, de vouloir nous épargner le plus trivial ou le trop sordide, est une des choses que j’apprécie chez elle. Car cela ne signifie pas qu’elle renonce à dénoncer l’injustice ou certains affres de l’existence.

    J’ai trouvé le résumé de “Lenz”, et je dois dire que la lecture de cette oeuvre me tenterait assez. Pour le moment, je n’ai trouvé nulle trace d’une version libre de droit en ligne. Mais je n’ai pas poussé très loin mes investigations… Si elles aboutissent et que le texte me parle, je serai ravi de satisfaire à votre suggestion.

    Cordialement à vous,

    Bruant

  24. Merci beaucoup Francine ! Votre message est très encourageant pour moi. Pour tout vous dire, il existe un certain nombre de romans de cette autrice que j’aimerais lire. Mais “l’art est long, et le temps est court”, comme l’eut dit le poète !

  25. Je suis très heureux de vous retrouver ici, Claryssandre.
    Comme vous l’aurez peut-être constaté si vous avez parcouru les précédents commentaires, je partage votre avis concernant ce roman. Des longueurs, pour le moins. Mais ce n’est certes pas le pire ! J’ai renoncé à l’enregistrement d’un autre ouvrage attribué à Ann Radcliffe, en partie pour les même raisons (mais portées à un degré des plus extrêmes !). J’enregistre actuellement Walter Scott… Phrases longues également, très longues (mais cependant, l’intrigue n’en souffre pas de lourdeurs, je crois)… Je ne m’attendais pas à de telles difficultés de mise en voix. Pourtant, j’ai à coeur d’enrichir le site de quelques lectures qui me paraissent essentielles, en dépit des difficultés d’appréhension qu’elles peuvent posséder (difficultés dues essentiellement à leur date de rédaction, et à l’évolution des pratiques et habitudes de lecture au fil du temps).

  26. Cher Sautillant,
    Honneur pour moi de recevoir quelques-uns de vos bonds facétieux et poétiques! Parmi les lectures que j’ai déposé ici, j’avoue que je ne saurais que vous conseiller – ignorant parfaitement vos goûts en matière littéraire ! Pour ce qui est de mes images : quelque chose du collage surréaliste, oui, en effet. Mais dans des terres d’inspiration très éloignées !

  27. Je crois que beaucoup d’entre nous ont fait la découverte des oeuvres de George Sand durant leur adolescence. Peut-être est-ce là ce qui lui valut longtemps d’être relégué au rang des autrices pour la jeunesse. Elle dépasse de très loin cette catégorie, vous le savez… Quoiqu’il en soit, je suis ravi de vous avoir permis de renouer avec ces souvenirs de vos premières lectures !

  28. Je continue, chère Gaëlle, de vous suivre avec grand plaisir le long de votre chemin parmi les oeuvres de cette autrice inconnue de moi avant que vos enregistrements ne me la mette en lumière !

    Je partage votre avis, concernant le fait qu’il existe des liens entre ce texte et “Le papier peint jaune”. Le fantastique, dans les deux récits, est très subtil et se mêle à une dimension “sociale” (le mot est-il vraiment celui-ci?) évidente. Dans les deux textes, une égale lourdeur d’ambiance. Un silence presque palpable. Et surtout, l’empreinte profonde (et meurtrissante, pourrait-on dire) du passé. Nulle question ici de résilience, ni de rédemption, deux concepts rendus si galvaudé par leur usage médiatique abusif et les diktats de notre société contemporaine ! Chez Charlotte Gilman Perkins, il semble être question de porter lourdement le poids des traumatismes du passé. Pessimiste sans doute, cette vision des choses me parle plus que les diktats.

    Il va sans dire que votre voix feutrée et le choix de la musique, de son emplacement, contribuent énormément à l’effet produit par cette nouvelle sur l’auditrice/auditeur. Merci à vous, aux éditions Les Petites Manies et à leur traductrice, de nous avoir permis de plonger dans l’univers quelque peu inquiétant et bouleversant de Charlotte Gilman Perkins !

  29. Ah, ce Cézanne ! C’était un personnage de roman, sans aucun doute. Mais Vollard l’était-il moins ? Aujourd’hui encore le paintre aixois est si peu compris du public – si peu aimé ? En réalité, je crois que le personnage attire plus le chaland pour sa personnalité que pour son oeuvre. Oeuvre au combien subversive en son temps, et aujourd’hui encore tellement unique. Mais on le sait, désormais : Cézanne est le père incontestable de l’art moderne. Le maître à penser des jeunes Braque et Picasso, pour qui il fut l’étoile guidant leurs premiers pas vers ce qui sera le cubisme.
    Votre lecture rend hommage à ce texte, et vous avez su utiliser effets sonores, accents et intonations à bon escient (plus aurait été grotesque, sans doute).

  30. Merci de votre fidélité et de ce commentaire, Gaëlle ! Comme à Ribambelle, je ne peux que vous témoigner mon entière adhésion à votre ressenti. J’ai pensé tout comme vous à un feuilleton, avec toutes les lourdeurs que peut engendrer la forme. Mais j’ai voulu voir, au-delà de cette intrigue quelque peu embrouillée et artificielle, certaines qualités rapprochant le texte de mes lectures romantiques favorites. Quoiqu’il en soit, je suis ravi si ma lecture a pu tout de même vous inciter à persister. Je crois que le personnage de Julia en valait la peine, non ?
    Découvrir d’autres Radcliffe, dites-vous ? Quelques-uns ont été enregistrés pour le site, dont le très célèbre “Les Mystères du château d’Udolphe” par Orangeno.

  31. Merci, Ribambelle, pour ce commentaire favorable. Votre analyse du roman est tout à fait judicieuse. J’ai ressenti la même impression que vous, même si j’ai fait le choix d’offrir malgré tout cette lecture aux auditeurs. Il s’agit d’une littérature très ancienne (fin du 18 ème siècle !) , qui est régie par des codes assez stricts et répond à une structure un peu rigide : d’où votre impression d’ennui par moment. Mais tout comme vous, j’ai apprécié la qualité des portraits (féminins en particulier), et la critique indirecte mais flagrante de l’institution matrimoniale, des us et coutumes de la noblesse, et… de la société patriarcale, cela va sans dire ! 😊

  32. Merci Francine ! C’est un réel plaisir pour moi de vous avoir permis de passer un agréable moment, et de vous avoir (peut-être) permis de découvrir cette autrice primordiale et ô combien remarquable !

    Puisque vous avez aimé cette autrice, je peux d’ores et déjà vous informer que je suis en train d’enregistrer un autre ouvrage qui lui est attribué. Il vous faudra juste un peu de patience…

  33. Merci, Claryssandre ! Cette autrice me paraît en effet mériter grandement qu’on la découvre. La présente nouvelle est extraite d’un recueil. D’autres lectures pourraient donc voir le jour ultérieurement, pour ceux qui en ressentent l’envie.

  34. Complètement d’accord avec vous, Julie ! Mais le plus déplorable reste encore toutes ces autrices de qualité dont nous ne saurons jamais rien, qui n’ont tout juste pas pu se faire publier ! Ou pas pu écrire ! Viens donc un moment, dans la recherche de voix féminines, où l’on se trouve confronté à un mur de silence. La pensée féminine fait particulièrement défaut à la littérature classique. Si sa rareté fait aussi sa singularité et sa préciosité, elle est tout de même très difficile à admettre… Mais allons : nous reste tout de même encore beaucoup a exploré, j’en suis sûr !

  35. Chère Pauline,
    Il semble qu’il existe un problème car je ne parviens pas à télécharger le dossier Zip, par aucune méthode que ce soit. Quand la chose sera possible, je prendrai grand plaisir à redécouvrir ces nouvelles de Joyce lues par vous !

  36. Merci Smolensk, de votre écoute, et de prendre à nouveau le temps de déposer un message ici ! Comme vous l’avez noté, il existe effectivement une belle et intense “épaisseur” dans l’environnement restitué par la plume de cette magnifique autrice. Les éléments, pour ainsi dire, sont partie prenante de cette histoire. C’est ce qui m’a inspiré le rapprochement (peu être audacieux !) effectué dans mon billet de description du roman, entre ce récit et certaines pages de Giono ou Ramuz (un compatriote d’Isabelle Kaiser). Merci, enfin, de vos multiples compliments, qui m’incitent à poursuivre dans la même veine mes lectures prochaines.

  37. Merci, chère Pastelle, de vous montrer fidèle à mes enregistrements et si généreuse dans vos commentaires ! J’ai fait la rencontre de ce roman de Dabit par pur hasard, au gré de ces recherches de textes auxquelles se livrent beaucoup de donneurs de voix, je pense. Je ne connaissais pas non plus cet auteur, uniquement la version cinématographique inoubliable de son “Hötel du Nord”.
    Votre restitution des émotions qui vous ont traversée durant votre lecture est tout à fait pertinente. Effectivement, la réception de ce portrait par un lecteur, et à plus forte raison une lectrice, du vingt-et-unième siècle peut les faire osciller d’un état émotionnel à un autre au fil des pages. C’est toute la complexité que sous-tendait (sous-tend toujours pour beaucoup d’entre elles, encore aujourd’hui) la position des femmes dans la société patriarcale qui est malheureusement la nôtre !

  38. La Cornouaille ? Voilà qui fait rêver à des paysages et des ambiances exceptionnels ! Mais je vous arrête, chère Pastelle : Walter Scott n’est pas anglais mais bel et bien écossais ! D’ailleurs, tous ses textes défendent la culture de sa terre natale, et mettent en avant ses paysages remarquablement romanesques… Passionné par l’histoire de son pays, il en a exploré les faits historiques, les légendes et les coutumes comme un véritable historien ou ethnologue. J’espère pouvoir prêter ma voix à d’autres textes de ce grand auteur, et parvenir à nouveau à emporter les auditeurs et auditrices sur les pas de ces héros si romantiques.

  39. Merci, Pastelle ! Ce texte de George Sand n’est pas des plus connus, et bien que grand admirateur de l’écrivaine, j’avoue que je n’en connaissais pas l’existence avant d’en découvrir la mention parmi les suggestions de nos auditeurs. Comme chacun des textes de cette autrice, il vaut autant par sa trame narrative que par sa vision sociale (celle du mariage, de l’institution familiale, des rapports entre les sexes…).

  40. Chère Gaëlle !
    En effet, certains textes imposent une forme de sobriété évidente, d’autres autorisent plus “d’exubérance” dans l’interprétation des personnages. Il aurait été grotesque de forcer le trait en quoi que ce fut, ici. Tout comme vous, je me suis beaucoup attaché au personnage d’Yvonne. Il est peu commun qu’un homme donne un portrait aussi judicieux d’une femme (enfin, il me semble ?). Ce texte est plein de nuances, et la sensibilité d’Yvonne, qui me semble être celle de l’auteur également, transpire dans les moindres de ces faits et gestes.
    Je retiens votre idée de prêter la voix à un livre d’Eugène Dabit, à nouveau. Mais, il faut que je le choisisse avec beaucoup de circonspection ! Son écriture, très orale, n’est pas des plus simples à mettre en voix (ce qui peut paraître paradoxal, en soi !). Je vous remercie de votre écoute attentive, et j’attends moi-même avec beaucoup d’impatience la prochaine de vos lectures ! 😌

  41. Cher Vincent,
    Le policier et le thriller sont deux genres que je boude de manière très radicale, habituellement. Et pourtant, pourtant… Quel bon moment j’ai passé avec ces deux tomes lus par vous. Véritable page turner, que ce “Secret de Lady Audley” ! J’ai apprécié la science du récit de M.E. Braddon, cette habileté à le construire en maintenant un suspense permanent. Apprécié également le talent à camper des personnages forts et dominés par des pulsions (bonnes ou mauvaises) humaines et indomptables.
    Bien entendu, votre lecture parfaite et le grand soin apporté au montage servent à merveille ce roman. Du coup, me voici parti pour achever le premier tome de “Henry Dunbar” ! Merci pour la découverte !

  42. Je ne vous en veux pas, Claryssandre. Le temps est à la parole pour défendre des causes qui n’ont pu l’être durant des siècles, et de tenter de réparer des inégalités non moins séculaires ! Dans votre mauvaise compréhension de mon message, je comprends parfaitement que vous ayez ressenti de faire connaître votre désaccord.
    En revanche, je tenais également à ne pas vous laisser sur ce sentiment que j’étais “du mauvais côté de la ligne”, et vous assurer de ma parfaite sympathie envers les causes visant à rétablir l’égalité entre chaque humain, quel que soit son sexe, ses origines, ses aptitudes et ses particularités physiques, ses choix de vie… 😌

  43. Chère Claryssandre,

    Vous même vous êtes méprise sur le contenu de mon commentaire ! Comme vous, j’ai été emballé par la vision de Dabit, sa grande acuité dans le ressenti psychologique d’un personnage féminin aux prises avec la domination d’un homme et de son amour pour lui. J’ai également trouvé que cette vision était des plus radicales et singulières pour un auteur de cette génération.

    Mais justement, je trouve que dans le dénouement, une chose reste floue, dans laquelle on pourrait interpréter que la femme est contrainte à ce destin malheureux d’être trompée par l’homme, et toujours soumise aux dictats d’un amour trop idéalisant. Ce dénouement offre une rencontre quasi identique à celle qui ouvrit le roman à notre héroïne. Et l’on peut se dire : est-ce que, cynique, l’auteur n’aurait pas tenté de nous suggérer l’idée d’une sorte de fatalité amoureuse échue aux femmes (elle retombe immédiatement dans la même idéalisation et cède aux même arguments de douceur de son soupirant), et de laquelle il faudrait qu’elles se satisfassent ?

    Pour vous rassurer concernant mes “opinions”, je vous dirais ceci : je suis un homme qui prend sa part de tâches domestiques, n’entretient aucun désir de réduire à néant les velléités de réussite ou d’épanouissement de sa compagne, l’ayant suivi où ses opportunités professionnelles la portaient, la soutient dans se propres initiatives pour la cause féministe (eh oui !), tient le rôle de papa instructeur et gâteau, et surtout, surtout, méprise au plus au point toutes les atteintes aux droits des minorités (sans entrer trop loin dans l’autobiographique, je vous dirais que je fais partie moi-même d’une certaine minorité dont les droits sont pour le moins peu respectés !).

    Ah, j’oubliais : mes lectures de prédilection me portent vers George Sand (mon texte test pour entrer sur ce site était une courte nouvelle aux accents très féministes de cette autrice qui est de loin une de mes favorites !), les soeurs Brönte, Jane Austen, Marceline Desbordes Valmore, et je suis en train de préparer une lecture d’Ann Radcliff… Sans doute pas les choix d’un mâle type, concevez le ? Bien sûr, je ne prétendrais pas pouvoir pour autant me mettre complètement à la place d’une femme.

    Je suis désolé que vous ayez eu la sensation que je remettais en question quoi que ce soit dans l’idée de l’émancipation féminine plus que nécessaire encore aujourd’hui. C’est tout le contraire de mes aspirations !

    Je vous souhaite de nouveau et prochainement auditrice de mes textes et vous félicite de votre grande qualité d’écoute de ceux-ci.

    Bien cordialement

    Bruant

  44. Merci, Lïat !
    Je fais de mon mieux, en essayant de rendre hommage au texte et d’y prendre plaisir. Si les auditrices et auditeurs y prennent également plaisir, mon objectif est pleinement atteint !

  45. Cher(e) Smolensk,

    Je suis ravi de votre message pour plusieurs raisons. En premier lieu, je partage à 100% votre avis concernant la fin de ce récit. J’étais parti pour ajouter un commentaire à cet égard, dans mon billet de présentation du roman ; mais j’y ai renoncé, afin de ne pas influencer l’écoute des auditeurs(rices). Aujourd’hui, je reste indécis, et je crois que chacun devra se faire sa propre idée sur les réelles conceptions de l’auteur de “Yvonne”.

    Pour ce qui est du nom du village où se situe une partie de l’action du livre : en réalité, dans le texte, il est écrit “Vallaurie”. Je n’ai donc pas beaucoup de mérité à avoir prononcé sans “s” ! En revanche, je connais bien l’histoire de l’art, et en particulier celle des mouvements de la modernité. Je savais donc que Vallauris (et j’avoue prononcer le “s” comme la plupart des critiques d’art que j’ai toujours entendu en parler !) était le lieu de villégiature et celui du renouveau de l’oeuvre de Pablo Picasso. C’est peut-être la raison qui vous a laissé croire que Vllaurie était Valoris ? 😉
    En revanche, il est exclu que Dabit ait sciemment choisi ce nom, puisqu’il écrivit le livre et mourut avant que Picasso élise domicile à Vallauris !

    A nouveau, un grand merci pour votre écoute de qualité et votre retour sur cet enregistrement. Ils sont toujours éminemment appréciés !

    Cordialement

    Bruant

  46. Merci pour votre commentaire, Mooncol ! En effet, l’oeuvre musicale est bien de Zach et non Bach (à une lettre près, nous y étions !). Tous deux sont entrés dans le domaine il y a fort, fort longtemps déjà, mais je vais demander aux administrateurs s’il existe une possibilité de modifier la notice afin que chaque chose soit à sa place.

  47. Bonjour Lïat !

    Vous ne pensez pas si bien dire, car le roman vous réserve également de belles pages d’été provençal ! Je vous en souhaite une bonne écoute.

  48. Félicitations, Pauline, pour la poursuite de ce travail d’ampleur, avec toujours la même qualité de lecture. Je vous confesse que j’avais fait l’impasse sur le tome précédent, qui s’intéresse à un volet de la poésie auquel je suis moins sensible. En revanche, ce troisième tome regroupe les auteurs parmi les plus chers à mon coeur. Je dois cependant dire que je suis parfois assez perplexe face aux choix de Gide (certains poèmes ne sont-ils pas réduits à l’état d’extraits, tels le magnifique “Eloa et Satan” de Vigny ? Ou mes souvenirs me font-ils défaut ?).
    Merci pour ce don poétique !
    (Au petit jeu, je pense n’avoir obtenu que quatre bonne réponse… C’est pau : j’ai honte ! 😀)

  49. Merci, Vincent !
    Ce commentaire me touche beaucoup ! En effet, j’ai souhaité pourvoir mes publications d’une originalité supplémentaire en décidant de consacrer un peu de temps à la réalisation des illustrations de mes enregistrements. Loin des formes d’art traditionnelles que j’ai l’habitude de pratiquer, j’ai choisi de travailler à partir d’oeuvres du domaine public, afin d’être en cohérence avec le propos du site (comme vous l’avez noté !). Je suis heureux que vous trouviez de la poésie à ces productions, et je tenterais de me souvenir de votre commentaire encourageant pour poursuivre dans le même esprit.

  50. Merci de ce commentaire, Eclat du Soleil ! En effet, George Sand était capable d’embrasser différents styles qui (entre autres) la faisait osciller du réalisme à une fantaisie débridée (pour reprendre votre propre terme !). En outre, ainsi que beaucoup d’écrivains de sa génération, la Dame de Nohant vouait une certaine admiration, et même une admiration certaine, au travail de Walter Scott. Il n’était donc pas complètement saugrenu de passer de l’un à l’autre, n’est-ce pas ?😉

  51. Chère Pauline et cher Vincent, je joins mes félicitations au concert d’éloges ci-dessous. Quel travail fantastique de traduction, d’interprétation et de montage. Il faut dire que le texte le valait bien ! C’est d’une délicieuse et impertinente drôlerie. A l’écouter, je me faisais la remarque suivante, que le rythme et la forme de ce roman lui procurent de très étranges similarités avec nos sitcoms contemporaines.
    Mais j’imagine que la manière dont vous vous êtes prêtés à ce jeu de dialogues n’est sans doute pas étrangère à cette impression ?

  52. Merci pour cette splendide lecture, Gaëlle ! Beaucoup de sensibilité dans votre lecture, dans le choix des musiques et de leur placement, et par-dessus tout dans le choix de ce texte. Je ne connaissais pas cette autrice, dont l’écriture m’a aussi énormément séduite. D’une scène à l’autre, ce récit m’évoquait, tantôt les pages de Jane Austen, tantôt celles de Balzac. “Scènes de la vie bordelaise”, en quelques sortes… Les moeurs d’une haute société, impitoyable dans ses calculs et ses jugements : l’amour n’en peut triompher qu’en dépit de toute passion ! Malgré la date de rédaction et de publication du livre, voilà qui sonne terriblement romantique, en somme, n’est-il pas ?😌

  53. Merci, Christian ! Ma voix ne me paraît pas être aussi “radiophonique” que la vôtre, ni ma lecture encore aussi parfaite, mais je compense en effet par un grand travail de correction et de montage.

  54. Merci de votre si gentil commentaire, Claryssandre. Pour la suite, il faudra que vous soyez patiente. Je suis assez tâtillon et retravaille énormément mes lectures. Mais cela viendra, je vous le promets !

  55. Une belle initiative et une belle lecture !
    En effet, des choix qui prêtent à débat… Malgré tout, Gide a été fair-play, car quelques-uns des poètes qui lui inspirent des propos mitigés en préface semblent avoir eu droit, malgré tout, à la publication de certains de leurs poèmes (ou je n’ai rien compris ?) !
    Quoiqu’il en soit, la publication de ce recueil tombe on ne peux mieux, en ce début de printemps ! Les “mignardises” et autres “frétillarderies”, qu’on y trouve en nombre, sont bien dans le ton des émois printaniers dictés par le réveil de la nature.
    Quant à moi : Rutebeuf et surtout Charles d’Orléans garderont ma préférence (et pour jamais, je crois !).
    Félicitations à vous de vous être si bien sortie de la lecture de cet ouvrage : la langue y châtoie de mille feux et certains vers font l’effet de parfaits virelangues. Mais que cette langue française historique est belle et riche !

  56. Merci, Gaelle ! 😊 Je suis heureux que cette lecture ait été reçue avec plaisir et que vous ayez été happée par ce récit de Walter Scott. J’essaierais de travailler à poursuivre mes lectures avec le même soin, afin de ne pas décevoir vos prochaines attentes. Mais alors, quel trac !

  57. Merci, Pauline ! Le compliment me va droit au coeur, d’autant plus que j’apprécie moi-même la qualité de vos lectures, et de votre plume (l’écoute de “La mort, l’amour et la mer” a été pour moi un moment de poésie parfait !)

  58. Merci de votre accueil, de votre bienveillante appréciation, et à plus tard pour d’autres lectures, je l’espère !

  59. Vous me flattez, Jean-Pierre Baillot ! Il est bien évident que non ! Mais si j’ai pu faire illusion, et ne pas déchirer une oreille attentive à la prononciation de la langue de Shakespeare, j’en suis heureux. Merci de votre écoute et de ce commentaire.

  60. Je découvre ici une autrice que je ne connaissais pas. Et je suis, ô combien, séduit par son écriture ! Outre l’ambiance fantastique qui se dégage de ce texte (et qui installe une athmosphère des plus oppressantes !), la dimension féministe de ce texte m’est apparu comme prépondérante, extrêmement forte et intelligemment déployée (avec le portrait d’un mari des plus abjects, mais pour autant le plus crédible du monde !).
    Ne me reste plus qu’ à écouter les autres textes De Charlotte Perkins Gilman que vous avez déposé ici ! Merci à vous !

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