Alice Lym

Alice Lym

Ses commentaires les plus récents

  1. une immense decouverte pour moi ma chere pauline qui m’incite à lire maintenant la biographie de cet ecrivain au caractere si tranché.. belle journée…

  2. J’écoute sans discontinuer . fraicheur. humanité; histoire. enfance. saveurs. une époque. un homme lumineux. je deguste et ne suis pas prete d avoir fini. heureusement…

  3. Bonjour Damien
    Redécouvrir la traversée de tous ces pays et ces multiples aventures par l’intermédiaire de votre voix fut un grand plaisir :::

  4. Un grand merci Estelle pour votre lecture de l’épopée d’un grand écrivain en devenir, avec son énergie, sa passion et sa persévérance. Ce fut un vrai bonheur.

  5. quel bonheur mon cher Daniel de vous écouter mettre en voix cette littérature anglaise du XIXe siècle dont je suis si friande. Les aventures les rebondissements la passion et les descriptions… merci pour ces longues heures d’écoute que j’ai tant appréciées…

  6. Écouté!

    Après avoir écouté les autres opus de ce vaste univers littéraire composé de la « cité d’albâtre », « le porphyre et l’albâtre », «la cité fantôme » etc. Voici donc une brique de plus ajoutée à ce monde de fiction qui nous enchante avec la description , de la nature , des sentiments , des œuvres d’art , des idées , de la rhétorique en action, de la science de l’argumentaire, avec ses analyses et portraits psychologiques des personnages qui ont chacun un passé dense et intense qui explique leur présent , qui abrite des tensions internes et de puissants désirs de réalisation personnelle… . Un monde qui nous enchante aussi par son sens de la narration , son rythme , son suspense, ses rebondissements. Et attention. Il ne s’agit que du premier tome ! Nous attendons la suite ! Un grand merci Pauline !

  7. Merci à Esisperiidae pour cette si belle lecture de cette magnifique nouvelle. Tchekhov écrit dans la sobriété. Il fait pourtant partie du XIXe siècle mais n’est pas touché par le romantisme. Il retranscrit au plus juste la réalité avec une extrême humanité. Ancré dans la société russe du 19e,, il est amplement instructif et dépaysant pour un lecteur français du XXIe siècle. Cette nouvelle, « l’étudiant », est une nouvelle « d’ambiance ». On découvre un étudiant en théologie, profondément humain , et qui se heurte à la pauvreté et à la misère . Il est traversé par l’Évangile des trahisons de Judas et de Pierre. La fin affirme une magnifique prière d’action de grâce , malgré tout et en dépit de tous les malheurs décrits, dans la joie. C’est très beau.

  8. merci à Florent pour sa lecture régulière , sobre, inspirée , concentrée , profonde . merci infiniment : vous m’avez permis d’entrer dans le monde Élisabeth Gaskell qui faisait partie des auteurs que j’avais «à lire » mais je deviens paresseuse avec littérature audio qui nous offre tant de belles lectures . je vais continuer mon exploration de cette auteure intéressante. Le roman : un livre volumineux de Élisabeth Gaskell que l’on peut éventuellement comparer à Jane Austen . Il me paraît cependant moins critique et plus tendre , plus marquée par un esprit chrétien classique . La dimension sociale industrielle , avec la vision d’une crise économique, d’une crise de la société est présente alors que Jane Austen est beaucoup plus – rustique – . Il m’a semblé que Marguerite, le personnage principal, pourrait, au XXIe siècle , éventuellement agacer. Elle a toutes les qualités. Elle est belle , elle est élégante , elle est honnête , intelligente elle respecte ses principes de façon stricte . Le père est un pasteur classique quoique hésitant quant à sa foi , ce qui est original . La mère est bien campée. Celle-ci est loin d’être parfaite puisque une certaine paresse de comportement est visible au début du roman. Le personnage de « L amoureux » ; Mister T , le manufacturier est bien campé également. Tous ces personnages ainsi que les personnages secondaires sont passionnants et donne de la couleur et de la profondeur au moment. Je pense à Higgins également, ouvriers, victime de la misère. Les rebondissements sont multiples. Il s’agit d’un grand roman. pour ma part je n’ai pas été agacée par le caractère que l’on pourrait presque qualifier de puritain de Marguerite car selon moi l’histoire est significative d’une époque . Le message du livre consiste à mettre au jour le débat suivant : étant dans la vie quotidienne peut-on appliquer des principes chrétiens à la lettre ? Marguerite sera moralement effondrée parce qu’elle n’aura pas appliqué à tout moment les principes chrétiens . Elle mentira pour une bonne cause mais elle mentira et s’en voudra indéfiniment . Encore une fois , pour les lecteurs du XXIe siècle ; cela peut paraître un peu décalé mais je trouve cela d’une certaine façon actuelle . À l’heure actuelle aussi l’on se pose des questions pour savoir jusqu’à quel point on peut négliger ses propres principes. Les personnages sont décrits de façon fine et approfondie .Beaucoup de matière dans ce roman, une grande imagination, de nombreuses valeurs qui en font le fondement : il s’agit d’un roman très abouti qui qui ne peut que plaire ceux qui aiment les romans victoriens anglais et féminins . En ce cas on est vraiment très gâté !

  9. Un grand merci Daniel pour cette Nouvelle si drôle de Maupassant . L’arroseurdevient arrosé. La passion , l’idée fixe , chez Maupassant , peut mener à des Issues très divers,es, la folie Ou la mort. Pas ici. La conclusion est plus légère. Ici il s’agit de la passion de l’argent Et la fin est très cocasse.J’ai adoré la réponse du notaire à la fin de l’histoire. On découvre l’histoire d’un nouveau marié qui se retrouve affublé après avoir épousé une femme, Affublé donc d’un certain nombre d’enfants. Et la réponse du notaire est « adoptez les ! » . Un vrai grand sourire, bien affirmé, à la fin de cette nouvelle ! Encore merci Daniel pour ce bon moment.

  10. Ma très chère Pomme, quelle lecture sensible , fine, subtile et tendre. J’ai adoré ce roman que je ne connaissais pas . POurquoi est il moins connu que Bel ami ? C est un mystère pour moi. La courtisane, mariolle, la petite servante : chaque personnage est si crédible et si vrai. QUel observateur de l’ame ce magnifique écrivain . De plus une fin ouverte que chacun peut interpréter comme il le souhaite ! Merci mille fois !!!!

  11. Chers amis,

    Ne Pouvant réellement remercier chaque lecteur de son magnifique travail de mise à jour de textes superbes, me voilà utilisant le livre d’or pour m’adresser plutôt collectivement aux lecteurs que j’ai eu le bonheur d’écouter ces derniers temps ::

    – notre regretté René depasse pour les nouvelles de Maupassant dans lesquelles je me suis plongée avec délice
    – Pauline Pucciano : pour les nouvelles de Dubliners de James Joyce y comprisla deuxième partie. Quelle merveille.
    – pomme : je démarre l’écoute de mont oriol de Maupassant. Je me régale d’avance
    – ROMY RIAUD : Pierre et Jean de Maupassant. Quelle merveille de psychologie subtilité tendresse et finesse
    – Daniel Luttringer: j’ai écouté Nord et Sud d’Élisabeth Gaskel . Quelle fresque, morale , éthique sociale industrielle victorienne . un grand merci Laurent
    – toujours le même Daniel Luttringer: j’ai écouté lady Ludlow de la même Élisabeth Gaskel . de l’humour de la morale encore une fois presque du documentaire sur une certaine aristocratie anglaise du disque du XIXe siècle . savoureux
    – toujours Daniel L : Dorian gray Oscar Wilde. Le chef-d’œuvre parmi les chefs-d’œuvre. La mondanité l’apparence la réussite sociale ; une œuvre morale car on va vers la perdition si on ne fait que suivre ses instincts les plus égoïstes…
    – Daniel L : un cœur simple de Flaubert encore un chef-d’œuvre. Réussir à se glisser dans le cœur d’une petite dame dont la vie sans le regard de Flaubert aurait dû passer totalement inaperçue .
    – Christiane Jehanne : une vie de Maupassant Tout le monde connaît le roman . les rebondissements romanesques sont rapides et prenants . une femme que l’on pourrait considérer comme naïve mais qui n’est que le produit de son éducation de son siècle d’une éducation à la rousseau . Touchant et fin

    – Pauline Pucciano : tous les poèmes de Maupassant que j’ai découverts, qui sont d’une simplicité limpide concrète touchante

    – Daniel L : merci pour les nombreuses nouvelles de Maupassant

    – –pomme : j’ai adoré écouter Gargantua dont je n’avais lu que des extraits à l’école . quel humour quelle franc amusement quel rire tonitruant et trivial. quelle belle philosophie aussi merci

    Un immense merci et littérature audio

  12. Merci Ahicar pour votre écoute… mais oui… ce thérapeute-ci … il fallait le trouver… et Maude avait réussi cette performance… concernant mon livre « vers mon père » , je vous réponds au plus vite
    Bien amicalement
    Alice

  13. … Des heures d’écoute… qui furent un bonheur… et non… je n’avais pas lu cet incontournable chef-d’œuvre… je l’ai découvert à l’écoute… une vraie détente… des aventures rocambolesques et joyeuses … un style magnifique … des descriptions somptueuses … la reconstitution de l’époque de Louis XIII impressionnante … un dépaysement magnifique… certains pourraient classer le capitaine fracasse dans la littérature pour enfants …. mais à coup sûr… l’adulte est complètement séduit… la finesse et le génie de l’écriture de Théophile Gautier sont évidents … et un immense merci à Corinne !!!

  14. bonjour Sylvie, … je suis absolument enchantée que vous ayez apprécié « un homme en creux » de Jean-Charles Pichon… je suis d’accord avec vous… ce livre est surprenant… il est très libre très sincère très profond … j’ai pour ma part lu d’autres livres autobiographiques de cet auteur … il est si transparent en ce genre décrit qu’il en est passionnant…. Malheureusement… des possibilités de republication du livre sont éventuellement en cours chez les ayants droits et donc commercialement il m’a été demandé de ne plus faire figurer le livre sur le site… dommage… quant à « l’abondance du cœur »… ce livre à de nombreuses qualités… poétiques , de profondeur psychologique, et sociologiques… cela fait du bien de savoir que l’on est écouté… je vous souhaite une belle journée… Alice

  15. Re coucou Pauline… j e n’avais pas réalisé que vous étiez la traductrice … votre travail est magnifique celui d’une angliciste et d’un écrivain aussi… je suis comme Ahicar … j’ai écouté plusieurs fois !!!!

  16. Merci infiniment ma chère Pauline d’avoir enregistré ces magnifiques nouvelles de James Joyce , que je n’avais pas lu, mais que j’écoute… avec vous…
    la nouvelle « les deux sœurs » : une construction impressionnante dans sa rigueur.
    Un début : on passe devant une maison où l’un des habitants , un ancien pasteur, est peut-être mort…
    puis : une conversation où l’on comprend que le protagoniste, le petit garçon , était lié cet ancien pasteur pasteur pour des questions d’éducation .
    Enfin : la naïveté , la convention , le côté dérisoire , une forme de gentillesse aussi , des conversations lorsqu’une personne « nous a quittés » , une personne qui sans doute a beaucoup compté pour l’enfant .
    On éprouve la fragilité de la vie. Je trouve plein de tendresse , et de subtilité, avec une grande finesse d’observation et tout cela au niveau de l’enfant … rien de superflu , rien que des faits racontés , du grand art….

  17. Merci chère Lïat de votre enthousiasme ! J’espère que le livre vous plaira…

  18. Bonjour mon cher Ahicar, contente de vous retrouver. et surtout de retrouver votre prose, si poétique , fine, méditative , observatrice , pleine d’amour et de tendresse . Quelle sagesse face au monde… délicat et subtil…

  19. bonjour Pauline !
    La dernière escapade… merci de me l’indiquer … je ne l’ai pas encore écoutée… j’ai un peu picoré l’ensemble dans le désordre… et souvent écouté plusieurs fois les mêmes… ce que je continue à faire d’ailleurs… je ne m’en lasse pas… cela me repose souvent… mais « la dernière escapade »… c’est noté… … et voici quelques mots sur
    « une conquête » : l’art du conteur de Maupassant s’épanouit dans ce poème . Le récit, assez long, nous rapporte l’histoire d’un jeune homme, romantique et passionné par une femme qu’il a croisée par hasard dans la rue. À la fin, l’adage « quand on n’a pas de grives, on se contente de merles » nous entraîne vers un dénouement plein d’humour qui nous fait sourire. La douceur de vivre de la fin du XIXe siècle , avec les barques sur les rivières, le loisir, la nonchalance, la vie de jeunes hommes aisés en partie oisifs : tout ceci nous donne à voir un art de vivre qui fait maintenant partie du passé. Légèreté , intensité des amours imaginés sont d’autres ingrédients du même poème. Les faux-semblants et les illusions créent presque une déception , presque un peu amère…

  20. Bonjour sautillant !
    Contente que vous ayez écouté Franck Flyman … et vous voilà donc entré dans l’immense cathédrale construite par Proust… c’est un bel événement… ajouter les poèmes de Maupassant dans l’escarcelle de vos désirs en suspens… cela paraît une bonne idée… un autre genre… ces petites gouttelettes de poésie… belle continuation

  21. … Très contente aussi de vous retrouver ma chère Pauline… ainsi que d’avoir des nouvelles de sautillant et de JPB même si c’est en raison de mésaventures de pigeon…
    Merci d’évoquer ce rapprochement avec la chanson de Brassens … et que je vous parle aussi de la lavandière…. Ces poèmes me plaisent tant … il me semble que chacun mériterait d’être commenté… je suis étonnée que ce type d’écrit dans son œuvre soit si peu connu a priori…
    ainsi donc : « La lavandière »
    Maupassant associe souvent dans ses poèmes la volupté avec la chaleur , la nature , le grand-air, les odeurs , les animaux , les insectes qui s’accouplent . Dans ce poème, qu’on a envie de nommer un « poème nouvelle » car plusieurs mouvements y sont présents (une histoire y est racontée ), c’est ce type de contexte qui est donné à voir.
    La volupté amoureuse est assimilée à une sorte de maladie ou de drogue indissociable de la mort. Maupassant se plaît à décrire, à creuser, à illustrer, à rendre présent et concret, ce couple « amour mort » . Les deux protagonistes sont conscients à un moment charnière du poème du risque mortifère qui les entraîne . Mais ils se retrouvent , comprennent que jamais ils ne se passeront l’un de l’autre.
    Le génie de Maupassant : description si riche de la volupté avec ses odeurs (d’amande ou de lavande…) les couleurs (le rouge des lèvres… )…. Un vrai régal… une rencontre par procuration de la volupté… non ?

  22. Quel bonheur que de découvrir par la voix si harmonieuse de Pauline la poésie de Maupassant , limpide , simple , harmonieuse, précise , chantant les joies de la nature, la sensualité, la volupté, la nostalgie et la si grande importance de la mort dans la vie de l’homme.
    … commentaire … sur une poème parmi d’autres … : « les oies sauvages »: on se glisse dans la peau des oies domestiques qui admirent, qui envient, la grande liberté , le bonheur d’être des oies sauvages . Descriptions fines et magnifiques de la nature . Métaphore sur le bonheur gagné quand on réussit à s’affirmer , à obtenir sa liberté et son indépendance, à affirmer sa propre nature. Mais ce bonheur est difficile à acquérir…..

  23. Une brève autobiographie de Théophile Gautier . Celui-ci nous indique que cette autobiographie lui a été demandée . C’est en quelque sorte une commande . Il semble perplexe sur le fait de s’examiner lui-même. Et cette autobiographie ne me semble pas en être réellement une. Il s’agit quasiment , si l’on parle moderne , d’un curriculum vitae littéraire . Ses études sont présentées brièvement . Très vite jeune il se retrouve dans l’entourage de Victor Hugo . Il a une grande facilité d’écriture .Il a du succès . Il semble être un homme heureux qui s’épanouit aussi dans le sport et qui en tout cas dans ce texte ne parle pas de son intériorité. On suppose que sa famille était assez aisée . Il a écrit une douzaine de romans et une quantité innombrable (c’est son expression ) d’articles . Il prend la vie avec du côté du plaisir . Sa passion à partir de 30 35 ans est le voyage dans de très nombreux pays . Il en fait des récits . Rien sur son épouse , rien sur ses enfants . Donc , il s’agit d’une autobiographie sociale sobre discrète pudique , intéressante .
    merci à notre regretté Monsieur de passe pour cette brève incursion dans le XIXe siècle littéraire .

  24. Bonjour mon cher Daniel,
    … très contente de vous faire un nouveau petit mot après avoir écouté cette biographie de Balzac écrite par Théophile Gautier . Une brève biographie qui insiste sur quelques caractéristiques importantes du style , de l’état d’esprit de Balzac. Ce dernier peut être ainsi résumé : le bonheur passe par le mariage , la connaissance des âmes , son goût pour la royauté, ses dettes, ses projets irréalistes pour imaginer des affaires et faire fortune. Il mentionne son mariage avec Madame Hanska à la fin de sa vie alors qu’il avait lorsqu’il avait tout pour être heureux. Il évoque ses relations amicales avec des écrivains de l’époque et la reconnaissance littéraire qu’il a obtenue de son vivant mais qui devient plus unanime encore quelques années après sa mort . La publication de ses œuvres complètes a en effet lieu huit ans après sa mort.
    Je venais de lire la biographie de Balzac (par T. Lecocq) récemment parue. Sa biographie (bien sûr plus complète qu’un simple article) a repris l’ensemble des éléments cités par Théophile Gautier. Celui-ci a écrit un texte résolument positif , admiratif même plus précisément. Il m’apparaît intéressant d’ajouter ici quelques mentions vues par une femme du XXIe siècle( T Lecocq ) :
    ** Balzac travaillait comme un forcené , précise T Gautier. Il travaillait pour la beauté de l’art (de la littérature plus précisément) . Une biographie plus contemporaine semble montrer que Balzac voulait vivre avant tout .S’il cherchait à écrire autant , c’était bien pour faire fortune . Lorsque de trois ans avant d’épouser Madame H , alors qu’elle était déjà libre (elle était enfin devenue veuve) , lorsque donc les problèmes d’argent ou les perspectives de dettes ne se posaient plus pour Balzac, celui-ci a pris la vie du bon côté ;. Il a vécu avec Madame H , il a voyagé avec elle . Ce fut dit-il la période la plus heureuse de sa vie et il n’a pas écrit une ligne. Comme si cela ne lui manquait pas le moins du monde… il serait un anti Proust ou un anti Flaubert… (remarque personnelle : ou un Marquis de Sade, qui n’aurait rien écrit s’il n’avait pas fait de la prison . Il aurait simplement joui de la vie)
    **Théophile Gautier évoque sa discrétion sur ces conquêtes féminines . Il semble même signifier qu’elles étaient quasiment inexistantes. Il était un homme sage , sobre , selon Théophile Gautier. Il ne précise pas que pendant 17 ans il attendait la – libération – de Madame H (son veuvage) ainsi il lui devenait possible de l’épouser (et de ne plus avoir aucun problème financier) . Pendant 17 ans Balzac a donc eu fort intérêt à ce que Madame H ignore ses liaisons féminines s’il en avait. Le courrier existait. Les nouvelles circulaient. Balzac était très célèbre. Madame H, s’il n’avait pas été discret, aurait eu vent de ses– aventures – et il les a accumulées avec grand plaisir grande facilité . Ces femmes étaient discrètes . Il leur demandait d’être discrètes. Lorsqu’il a habité à Passy , sa gouvernante jouait bien sûr le rôle de gouvernante . Elle tenait sa maison mais elle était bien plus qu’une gouvernante. Madame de Berny fut sa première amoureuse. La liaison dura très longtemps. Et elle le soutint toute sa vie .
    **Cet homme était un fou de dépenses , pendant toute sa vie. A l heure actuelle , on qualifierait sa propension à dépenser de pathologique. T Gautier précise qu’il dépensait beaucoup uniquement avant son mariage , et pour Madame H . Sa boulimie de dépenses s’est manifestée depuis sa toute jeunesse jusqu’au dernier jour…
    ** Le terme de génie revient de très nombreuses fois sous la plume de Théophile Gautier (Ce sont de belles pages, d’un ami pour un ami). Ce terme était un mot à la mode à l’époque . Un terme peut-être qu’on emploierait plus maintenant….
    ** Théophile Gautier insiste beaucoup sur la simplicité de son écriture , sur son réalisme , le fait de parler d’argent , sur les critiques qui étaient émises à l’époque . Il évoque le retravail stylistique de Balzac . Il insiste ainsi sur l’exigence de Balzac envers sa propre écriture. Pour ma part la rapidité de ses productions littéraires m’impressionne . Souvent seuls 2 mois lui suffisent pour écrire un très gros roman.
    ** il repère les qualités d’écriture de Balzac. Peut-être est-il en effet plus moderne que Victor Hugo . Balzac n’écrit pas de poésie. Il n’écrit pas d’œuvres marquantes pour le théâtre. Mais il permet de percevoir le présent , son époque actuelle, habitée par le désir de jouissance (qui est toujours actuel au XXIe siècle) et de représentation sociale (importance du regard de l’autre : ceci également reste actuel) . Il s’agit des propres désirs de Balzac , tout comme celui d’aimer et d’être aimé . Il pare souvent le désir d’aimer et d’être aimé d’un idéalisme certain qui entraîne la plupart du temps (romantisme oblige) vers une impossibilité de l’amour. T Gautier précise que son immense talent pour décrire le présent ne s’accompagne pas d’un talent équivalent peindre le passé. Il ne s’y est jamais risqué. Contrairement à Victor Hugo Alexandre Dumas Théophile Gautier lui-même.
    **merci mon cher Daniel pour cette vision contemporaine de Balzac par un de ses amis. T Lecocq mentionne dans son livre qu’il faut absolument lire – le capitaine fracasse- … j’essaierai de l’écouter…

  25. – La fausse maîtresse- est un roman qui se situe dans – la comédie humaine- après – étude de femme – (un aperçu de la vie mondaine à Paris avec la superficialité qu’elle génère et la vanité également notamment chez les femmes). Avant celui-ci, est « placé » Madame Firmiani , une histoire d’amour avec l impossibilité de rendre cet amour légitime (la femme n’est pas officiellement veuve) . Le coup de théâtre de la fin permet de gagner le bonheur. Auparavant encore, est situé –la paix du ménage –, l histoire d’un couple, dont le mari est mondain, dont la femme a une grande valeur morale. Le couple à la fin se réconcilie. Encore précédemment, – une double famille- est l histoire d’un homme, mal marié, qui ne trouve son équilibre qu’en ayant une autre famille. Avec – la fausse maîtresse –, Balzac poursuit son exploration de la vie des couples, à Paris, dans un milieu fortuné. Cette fois-ci la femme n’a pas le beau rôle. Elle ne l’avait pas dans -étude de femme –, elle l avait dans – Madame Firmiani- , elle l’avait dans – la paix du ménage -etc. l’alternance de Balzac… parfois les chèques de l’amour dans le couple provient des – défaut – de l’homme, parfois de ceux de la femme…

    la femme donc n’a pas le beau rôle mais elle est l’objet que l’on aime . Il faut dans cette histoire , comme dans un certain nombre de romans de Balzac , qu’il y ait un empêchement . Clémentine est adulée par le capitaine Paz . Tout se passe comme si, par un très malheureux hasard du destin, l’amour extrêmement fort et pur, se trouvait dans la vie réelle empêché de se réaliser. Dans -la paix du ménage -, le mari était dissipé (c’était l’empêchement ; histoire, en ce cas, finira bien ). Dans -la vendetta -, les familles des deux amants étaient ennemies. L histoire finira par une vie abrégée de du personnage principal féminin . L’amour est empêché dans – Albert savarus – : la femme est mariée . Ici, dans – la fausse maîtresse –,l’amour est empêché , non seulement parce que clémentine est mariée mais, de plus, par ce que l’époux et l’ami, un frère presque, du capitaine Paz.
    Nous nous situons ici dans le domaine typique de l’amour romantique . On peut se demander si le capitaine P aime Clémentine l’amour qu’il éprouve pour Clémentine . Car Clémentine, à part sa beauté, à part une vivacité d’esprit surtout teinté de mondanité , Valentine donc n’apparaît pas au lecteur profondément attachante. Et pourtant elle suscite un amour indéfectible , un amour tel qu’un croyant en éprouve pour Dieu. Elle est hissée au rang de divinité par le capitaine P . Le même genre d’amour était présent dans – Albert savarus –, dans – la vendetta –.
    Autant Clémentine est plutôt superficielle et assez peu attachante autant le capitaine P lui a toutes les qualités. Il est beau , il est viril , il a de la prestance , il a de la présence , il est courageux (c’est un militaire) et c’est un excellent gestionnaire , élément qui ne saurait être négligeable vu l’importance de la vie matérielle dans les romans de Balzac , et dans sa vie en général. Je viens de terminer la lecture d’une biographie de Balzac , – Honoré et moi – de T. Lecocq, que je recommande chaudement. Il m’a semblé que dans ce roman Balzac se laisse aller à tous ses fantasmes . Balzac vivait sur un très grand pied mais il ne savait pas , c’est le moins que l’on puisse dire, gérer son budget . Il a été harcelé toute sa vie par de monumentales dettes . Comme il devait rêver de la présence d’un discret capitaine P. qui aurait géré sa fortune et lui aurait permis de satisfaire tous ses désirs sans problème , sans se pencher sur de vulgaires considérations matérielles . Le but dans la vie du capitaine P est d’offrir une vie luxueuse à son clémentine et à son ami , le mari de son amoureuse , prénommé Adam . Amour romantique , amour où l’on se sacrifie , amour où l’on ne dit pas son amour , ici par respect pour l’ami Adam . La situation est parfaitement campée : l’amour romantique est impossible . Celui qui aime est un homme magnifique et se sacrifie . Comment ne pas penser à Cyrano de Bergerac ?

    L’amour doit être sans espoir. Le capitaine P doit empêcher Clémentine de tomber amoureuse de lui. Il invente une fable . Il serait fou amoureux d’une écuyère nommée Malaga . Dans l’esprit de clémentine P devient un homme , une vulgaire proie de passions vulgaires . Il cherche surtout à ne pas briller , ni par son esprit , ni par son intelligence , ni par son langage alors qu’il en serait capable . Il a l’air d’un nomme sans esprit , toujours pour ne pas être aimé

    Ce roman est très connoté romantisme XIXe siècle pour nous lecteurs du XXIe siècle . Le scénario n’est donc pas très vraisemblable . Il semblerait que ce roman ait vite écrit par Balzac et il semblerait également que l’histoire lui tenait à cœur , bien avant 1840 42, date de sa rédaction, l’histoire d’un amour impossible d’un homme qui se sacrifie .

    Que retenir de ce livre ? Balzac pousse très loin le concept d’amour romantique impossible . Ce roman est témoin de l’esprit artistique d’une époque , et servi par la vive imagination et la grande sensibilité de Balzac. Il apparaît lui-même Balzac bien éloigné de son propre personnage principal masculin . On peut supposer que lui-même aurait bien aimé être du côté de clémentine ou encore du comte Adam pour profiter de la belle vie .

    Essai de différents classements des romans de – la comédie humaine – jusqu’à – la fausse maîtresse – en fonction de différents critères :

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    ******HISTOIRE D’AMOUR
    LA MAISON DU CHAT-QUI-PELOTE
    LE BAL DE SCEAUX
    MEMOIRES DE DEUX JEUNES MARIEES
    LA BOURSE
    MODESTE MIGNON
    ALBERT SAVARUS
    LA VENDETTA
    LE BAL DE SCEAUX
    UNE DOUBLE FAMILLE
    LA FAUSSE MAITRESSE,
    ETUDE DE FEMME,
    MADAME FIRMINY ANNIE,
    LA PAIX DU MENAGE,
    ******OBSERVATION SOCIALE (COURSE A LA FORTUNE)
    UN DEBUT DANS LA VIE (1844)
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    *** ***personnages) choisissant mal leur conjoint
    la maison du chat qui pelote (le manque d’éducation de la jeune épousée au début de son mariage fera que elle ne saura – garder – son époux en dépit de ses – progrès –)
    Albert savarus (une jeune fille solitaire jette son dévolu hystériquement sur son voisin)
    vendetta(la jeune fille se marie sans le consentement des parents)
    le bal de Sceaux (la jeune fille refuse un conjoint pour une mauvaise raison, son orgueil social)
    une double famille (Roger est incapable de choisir aussi bien comme épouse que comme maîtresse une femme qui lui convient). Une double famille

    ****** personnages sachant être vigilants pour choisir son conjoint
    mémoires de deux jeunes mariées
    modeste mignon
    Madame Firmiani
    ******en dehors de cette catégorie
    un début dans la vie
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    ****** LE BEAU ROLE EST DONNE AUX FEMMES(OU MAUVAIS ROLE DONNE AUX HOMMES)
    LA MAISON DU CHAT QUI PELOTE
    MEMOIRE DE DEUX JEUNES MARIEES
    LA PAIX DU MENAGE
    ******LE BEAU ROLE EST DONNE AUX HOMMES(OU MAUVAIS ROLE DONNE AUX FEMMES)
    LE BAL DE SCEAUX
    ALBERT SAVARUS
    LA VENDETTA
    ETUDE DE FEMME
    LA FAUSSE MAITRESSE
    ******HOMMES ET FEMMES CONSIDEréS DE LA MEME MANIERE
    LA BOURSE
    MODESTE MIGNON
    UNE DOUBLE FAMILLE
    MADAME FIRMINY ANNIE
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  26. merci Daniel ! Comme d’habitude j’ai adoré votre interprétation sobre et pourtant chaleureuse de ce texte…

    J’ai eu le sentiment que Monsieur de Balzac s’était amusé à écrire une brève scène de la vie parisienne . Madame De Listomère a toutes les qualités . Elle sait tenir son rang société. Elle vertueuse. Elle est sans doute capable également de s’amuser, tout en restant discrète et de la sorte en ne pouvant être critiquée. Une femme parfaite. Monsieur de Rastignac fait ici sa première apparition dans la Comédie humaine. Il est décrit par Balzac comme un jeune homme tout compte fait relativement moyen , qui a des qualités mondaines mais rien de particulièrement exceptionnel. Le « scénario » de cette courte nouvelle racontée avec légèreté humour et décalage consiste à montrer comment de ne point être courtisée… une lettre lui parvient de Rastignac . La lettre est beaucoup trop enflammée pour qu’elle soit autorisée à la lire (n’oublions pas qu’elle tient son rang et qu’elle est apparemment vertueuse) . Son premier mouvement et de la déchirer. Mais la curiosité l’emporte. Elle la lit jusqu’au bout elle l’allait jusqu’au bout . Les jours passent . Madame de Listomère « cristallise » autour de la personne de Rastignac . Balzac emprunte le mot de cristallisation auprès de Stendhal. Monsieur de Rastignac lui apprendra plus tard que cette lettre ne lui était pas destinée . D’où extrême déception et même maladie somatique de la dame . Cette nouvelle se présente comme un tableau de genre. Balzac ne nous précise aucun commentaire de type moral ou autre dans le texte de la nouvelle. Et pourtant on peut s’interroger. Que penser de ce texte ? Ne cherche-t-il pas à nous expliciter ce qu’est la nature de la vie mondaine ? Que deviennent des caractères humains qui pratiquent chaque jour cette mondanité ? Ne deviennent-ils pas nécessairement superficiel ? De l’influence nocive de la mondanité…. Dans tous les cas, un texte léger et divertissant qui nous plonge dans une époque un cadre si particulier si fortuné… très agréable à écouter.

  27. Sixième roman de « scènes de la vie privée », après :
    * la maison du chat qui pelote : comment une éducation inexistante d’une jeune fille crée son malheur. Elle est « faite » pour tomber amoureuse. Elle a le malheur de « choisir » un être incapable de l’aimer dans la durée.
    * Mémoire de deux jeunes mariées : le sort de deux jeunes filles ayant bénéficié de la meilleure éducation qui soit au début du XIXe siècle. Elles maîtrisent et choisissent leur vie
    * la bourse : presque une bluette. Une histoire d’amour qui se termine bien. Une histoire légère. L’attention de Balzac se tourne encore vers une jeune fille . Son caractère est doux , tendre et honnête. La vertu sera récompensée.
    * Modeste mignon : une jeune fille riche, extrêmement bien éduquée, choisira son mariage, et donc trouvera le bonheur…
    * un début dans la vie : l’éclairage cette fois-ci se porte sur un caractère masculin , un jeune homme, un caractère en formation. Il ne s’agit pas cette fois ci de la conclusion ou non d’un mariage , réussi ou non. Le protagoniste est un homme. Le combat est social et non pas du côté des sentiments comme c’est le cas lorsqu’une femme est au centre de l’histoire.
    Albert savarus : l’amour est au centre du roman.

    La femme aimée une grande aristocratie italienne . Elle est belle , fine, subtile , ambitieuse , élégante , noble , intelligente. Honnête , elle est mariée. Elle aime son amoureux qui n’est pas son mari. Elle ne le lui cache pas. Mais demeurera honnête et respectueuse envers son mari jusqu’à la mort de Félicie (transposition de Mme Hanska que Balzac épouse après dix-sept ans d’attente). Alors elle pourra vivre son amour légitimement et aux yeux de tous . L’amoureux est fasciné par cette quasidéesse. Il est un homme : il doit aussi combattre dans le monde social , faire fortune , pour être à la hauteur de sa déesse.
    L’amour est parfait . Le personnage féminin est parfait. Le personnage masculin est parfait (L’amoureux, Savarus, est intelligent, droit, élégant, travailleur) .
    L’amour est exigeant et romantique . Il n’admet aucun compromis. Il place l’être aimé dans un firmament quasiment inaccessible .
    On trouve cette approche dans un certain nombre de romans (mémoires de deux jeunes mariées, modeste mignon). Ce roman ci explore ce territoire de l’amour romantique , idéal , passionné.
    Le « scénario » : il s’agit de l’histoire d’une lutte , celle Albert S. qui doit gagner ses galons sociaux , la fortune et la notoriété pour conquérir la belle Francesca . Un trublion s’introduit dans cette quête : Philomène , fille unique de bourgeois fortunés. Qui n’eut pas la chance de bénéficier d’une éducation intellectuelle. Et qui aura un destin détestable. Elle sera le mal incarné. Elle perdra les deux amants. Philomène utilise la ruse , l’hypocrisie , la fausseté. Une histoire haletante. Un scénario passionnant. Un long roman, qui nous mène de la Suisse où S. rencontre sa belle Italienne , une exilée politique , jusqu’à Besançon . Balzac décrit avec précision la vie de province avec ses travers , ses petitesses , son hostilité aux étrangers.
    La perverse Philomène a un rôle central dans le roman. Elle mène le jeu d’une histoire qui tourne mal. De l’importance des femmes… des catastrophes engendrées par des femmes intelligentes mais mal éduquées. La femme ne semble pouvoir s’intéresser qu’à l’amour. Et ici, son action est éminemment destructrice.

  28. « La paix du ménage » a pour cadre un bal dans la haute société parisienne. Unité de temps unité de lieu. Une femme Madame de Soulange, le lecteur l’apprendra au fil de la nouvelle) éblouit tous les hommes présents. Et pour cause. Personne ne la connaît. Une belle femme nouvelle : que d’attraits pour ces hommes de plaisir et superficiels à coup sûr (Balzac ne semble pas ici estimer beaucoup ses personnages masculins) . Gravitent également dans ce bal un colonel , vif coloré et joyeux. Un ambitieux , prénommé Martial , joli garçon séduisant , aimé par une magnifique femme , la comtesse de X , qui ne lui rend pas son sentiment. Celle-ci est aimée par Monsieur de Soulange qui est également l’un des participants du bal. Voilà pour les différents intervenants de cette intrigue. Que se passe-t-il ? Les hommes veulent séduire cette femme belle , silencieuse et inconnue. Une tante également est présente , sage et âgée la tante de Madame de Soulange qui a poussé sa nièce à participer à ce bal pour observer son mari et tenter de comprendre ce qui pose problème dans leur couple . En effet Madame de Soulange aime son mari qui lui pour sa part est indifférent… . La tante veut donc que la nièce vienne au bal pour qu’elle comprenne ce qui attire son mari ailleurs (la belle comtesse X en l’occurrence.) . Cette nouvelle pourrait être une pièce de théâtre . Tout se termine bien . Le roman est court ; La fin est heureuse . – Madame Firmiani – est également une nouvelle . Elle se terminera bien. A croire que Balzac, lorsqu’il approfondit un peu moins ses intrigues , se trouverait être un peu moins pessimiste que dans ces romans plus longs et plus approfondis.
    comment ce roman mène-t-il à une issue heureuse? Tout simplement , Madame de Soulange comprend l’amour qu’éprouve son mari pour cette belle femme . Il s’explique avec elle , une fois tout de rentrer chez eux. Monsieur de Soulange est ému par l’amour sincère et la tolérance de sa femme (et aussi la comtesse de X en aime un autre) . Tout se passera sans doute pour le meilleur des mondes à l’avenir dans le couple Soulange .
    Comment situer cette nouvelle dans l’ensemble des autres récits de Balzac ? Celui-ci ne cache pas qu’il souhaite par ses romans et ses nouvelles donner des conseils , expliciter les meilleures conditions qui fondent une vie conjugale heureuse . Ici Madame de Soulange est un modèle de vertu. Elle a toutes les qualités . Quoique dans le bal elle ne parle beaucoup ; sa beauté est surtout mise en évidence et peu son esprit ; mais elle a de la bonté et l’intelligence du cœur . Elle pardonne à son mari . Elle possède donc des vertus de tolérance et d’amour qu’elle offre à son mari . Cette histoire est au fond très proche de celle de « la maison du chat qui pelote » où également une femme aime son mari (qui s’éloigne d’elle) . La différence ici est que Monsieur de Soulange prend conscience des qualités de sa femme . D’où la fin heureuse. Mais il est aisé de supposer que si cela n’avait pas été le cas , cette femme aurait été perdue , prisonnière dans un mariage malheureux .
    Que nous dit Balzac ? Peut-être la chose suivante : femmes , soyez douces , tolérantes et aimez votre mari . Si votre mari vous aime, vous aurez une belle vie. Si votre mari ne vous aime pas, dommage pour vous . Ainsi donc choisissez bien votre mari . On y revient toujours ….

  29. Un très grand merci à Carole , Alexandre et Gilles-Claude qui se sont réunis pour faire cette très belle lecture… ce fut un vrai plaisir, comme auditrice, d’en prendre connaissance sous cette forme…
    et voici mon commentaire :
    nous avons tout d’abord droit au brio de Balzac qui fait intervenir de multiples observateurs possibles, qui s’intéresseraient à Madame F. Comment ces observateurs la décriraient-t-ils ? Balzac a raison. On sait bien qu’un regard est essentiellement subjectif… quand ce domaine la réalité n’existe pas…
    Puis on rentre dans le cœur de l’histoire. Toujours une histoire d’amour. Madame F. est longuement décrite , cette fois-ci par Balzac . Elle a toutes les qualités (est-ce bien réaliste ?) Une femme idéale , donc , elle est aimée de façon idéale par un jeune homme , Octave . Madame F. est veuve . Son mari est mort en Grèce . Elle est donc , dans son esprit , non pas la maîtresse d’Octave mais sa femme. Mais, en France, elle n’est pas officiellement veuve . Les papiers de décès qui devrait venir de Grèce, n’arrivent pas. La Grèce ne tient pas assez bien ses registres d’État civil.

    Ainsi donc, beauté , intelligence et grandes exigence morales sont les apanages de Madame F . Balzac met la barre très haut .
    voici l’intrigue : Octave connaît la misère car Madame F. a exigé qu’il remette sa propre fortune à une famille autrefois spoliée par son père (le père d’Octave) . Madame F. doit admirer son amant sans qu’aucune ombre, aucune tâche, ne ternissent le grand, l’immense personnage qu’est l’homme qu’elle aime . Balzac en profite pour nous dire quel est l’amour , de façon générale, que la femme porte à l’homme . L’homme doit être comme un dieu ! Octave obtempère et rembourse cette fortune .
    Puis coup de théâtre à la fin de cette brève nouvelle : Madame F. peut enfin être déclarée veuve officiellement . Elle hérite d’une fortune . Ils seront heureux et riches .
    Que penser de cette nouvelle ? Balzac décrit ce qu’est pour lui le grand amour , le véritable amour , le seul amour conjugal . Cet amour intervient quand deux êtres se rencontrent , s’estiment , quand ces deux personnes se situent dans la perfection , morale et matérielle. Le matériel étend loin d’être négligeable. Dans ces conditions, on peut être heureux…

  30. BONJOUR M Barbon

    Je n ai pas écouté ce texte mais suis d accord avec vous que souvent on peut avoir envie de “ralentir” un lecteur . Je le fais mainte,ant presque systematiquement . J adorais, par exemple, la lecture de M Depasse mais il etait trop rapide pour moi .
    Prenez le logiciel wave pad (gratuit d après ma memoire) et vous verrez qu il est facile de ralentir les fichiers mp3

    ensuite ce n est que du bonheur….

    amicalement
    Alice

  31. Modeste Mignon dispose un grand nombre d’atouts dans au début de son existence de femme. Une héroïne féminine de plus, chez Balzac, un personnage féminin de plus qui occupe une place prédominante dans ce roman.
    Je lis « dans l’ordre » les romans de la comédie humaine.
    « la maison du chat qui pelote » : ce roman montre comment la pauvre éducation (ou l’absence d’éducation) de certaines filles les conduit au désastre
    « Les mémoires de deux jeunes mariées » : 2 personnages principaux féminins ont tous les privilèges d’une très bonne éducation . Cette excellente éducation procurera aux deux femmes une vie réussie.L’une sera un pilier de sa famille en tant que mère et en tant qu’épouse . L’autre réussira à vivre deux grand amours passion , ce qui était le but de son existence.
    « La bourse » : cette nouvelle figure comme une sorte de fable , une récréation , un divertissement presque une sorte de parenthèse . Deux femmes sont au centre de la nouvelle : la mère et la fille et l’on se demande si elles sont vertueuses ou au contraire manipulatrices.

    « Modeste mignon » : on se situe ici plutôt du côté de des « Mémoires de deux jeunes mariéés » puisque Modeste mignon disposera au final de tous les avantages possibles, après un certain nombre d’aléas de fortune de son père. Cette femme se met alors dans la situation où elle peut choisir son époux. Certaines critiques énoncent que ce personnage pourrait être considéré comme une figure annonçant le féminisme . Elle choisit de ne pas subir son destin, de l’époque, qui revenait à accepter l’époux qui été choisi pour elle. L’histoire est belle . Tout d’abord une relation épistolaire s’établit entre elle et un homme qu’elle croit être un grand poète . Cette relation épistolaire fera naître l’amour entre ces deux êtres en raison des qualités intellectuelles et morales de Modeste et aussi de celles de son correspondant. Cette partie épistolaire du roman contient des résonances de l’époque des précieuses . En est-on si loin ? Il ne semble pas lorsque l’on considère modeste qui impose un certain nombre d’exigences auxquelles doit satisfaire son amoureux . La partie qui suit fait penser à Molière , au vaudeville , à la comédie . Certains pensent à Jane Austen . Pourquoi pas ? L’on se retrouve dans une comédie de l’avant mariage. Trois prétendants seront en présence. Lequel sera choisi ? Des descriptions de la haute société , avec chasses à courre et châteaux , le caractère opportuniste à souhait du « vrai » poète : ce contexte est extrêmement bien décrit , joyeux , alerte . La fin est attendue. Les deux personnes de qualité se reconnaîtront et se marieront . Et tout est le mieux alors dans le meilleur du monde des mondes , comme dans les plus classiques des comédies…

  32. bonsoir Ahicar
    Votre fable est déchirante. J’aime infiniment les éléphants et votre façon de nous raconter leur calvaire est bouleversante.
    Tris1111te, triste…

  33. Chère Pauline,
    un peu triste et même très triste de quitter tous ces personnages , Aelenore, Keller , Arthus et les autres…
    une fable politique , un équilibre qui doit à tout moment être trouvé pour la gouvernance politique d’une cité ou d’un pays , le risque d’usure même si les principes de gouvernement sont profondément justes et équilibrés , l’impossibilité de faire l’unanimité : tous ces éléments figurent dans votre roman qui est aussi et surtout un très grand roman d’aventures avec tant de passages si addictifs…
    un très grand merci !

  34. Cher Monsieur Dousset,
    … tant qu’à avoir l’ambition et l’envie d’écouter les romans de la comédie humaine, et dans l’ordre ( !!) (j’en ai l’espoir du moins), ce que permet a priori littérature audio, pourquoi ne pas écouter en premier lieu l’avant-propos ?
    … je n’ai pas regretté… comme c’est étonnant de découvrir les considérations de l’auteur sur cette grande œuvre … on connaît Balzac pour ses romans qu’on a lus la plupart du temps de façon séparée , dans un ordre le plus souvent aléatoire, mais on ne connaît pas nécessairement le projet qu’il avait en tête , ordonné, exhaustif , avec de multiples dimensions, quasiment géographiques (décrire la France) , morales, philosophiques, sociologiques, analytiques, politiques et humaines.
    on a presque le sentiment de lire un philosophe ou un moraliste ou un essayiste lorsque l’on prend connaissance de cet avant-propos alors que une fois que l’on est plongé dans ses livres il me semble que a priori c’est bien le romanesque qui l’emporte .
    Alors que l’ensemble de la réflexion qui sous-tend le projet est passionnants.
    Les considérations politiques de l’époque sur l’opposition entre le monarchisme et la république entre le christianisme et l’athéisme , les prises de position de Balzac , pour le catholicisme et pour le monarchisme : ces mentions sont très intéressantes du point de vue de l’histoire littéraire .
    Autant d’éléments que je ne pouvais soupçonner avant d’écouter cet avant-propos.
    quant à votre lecture , à chaque fois que je vous écoute j’ai toujours le sentiment qu’il s’agit d’une lecture professionnelle…
    un très grand merci

  35. Bonjour cher Bachir,
    ce fut un si grand bonheur pour moi de mettre en voix ce magnifique texte, si profond , et comme vous le dites impressionnants d’intelligence. N’hésitez pas à écouter « l’abondance du cœur » qui est aussi sur littérature audio
    très belle journée
    Alice

  36. Merci Christian… “ma langue a fourché” … c était ” tom Sawyer ” … bien sur que j avais écouté sur audible ..
    Belle journée !!!!

  37. ma chère Pauline
    la cité fantôme : Quelle inspiration ! De plus en plus passionnant. L’esprit est concrétisé par la pierre sur le front. Ces qualités peuvent être attribuées à tous les natifs de la haute et de la basse ville. Donc, décidément, la métaphore de la recherche de l’égalité, de la justice entre tous les hommes est largement développée dans votre passionnante saga.
    L’aspect politique est toujours prédominant : une révolution a lieu, portée par des idéaux, et ensuite qu’en est-il pour que ces idéaux soient réellement mis en œuvre ?
    Fable , conte politique, allégorie : je trouve votre façon de présenter ces problématiques passionnantes et divertissantes.
    Doit-on pouvoir mourir pour ses idéaux ? Qu’en est-il si on n’est pas prêt à les défendre de sa vie ? Toutes ces questions si fondamentales prennent vie sous votre plume, sont incarnées.
    Mais comme comme la fin de ce volume est dure également . Elle m’a glacée d’angoisse. La thématique de l’enfant « monstre » (et aussi de l’enfant sacrifié) est extrêmement cruelle. Je vais presque avoir du mal avec le tome trois mais bien évidemment ma très grande curiosité va l’emporter.
    Mille mercis ! Vous me distrayez, m’amusez , me faites rêver, me procurez une vraie évasion , ce que pour ma part je ne trouve pas si facilement dans les livres. Mais avec vous oui !

  38. Ma chère Pauline,
    comment ne pas se poser des questions essentielles en lisant votre livre ?
    Les catégories des citoyens : l’une d’entre elles ( les citoyens de la haute ville, avant la révolution) dispose de capacités supérieures. Au début , le lecteur peut douter : est-ce que les «hauts citoyens » « naissent» supérieurs ? (Utilisation de l’esprit, possession d’une pierre frontale) . Ou bien est- l’organisation de la société qui opère ce clivage ? À la fin du livre il n’y a plus de doute . C’étaient bien les privilèges de caste et les clivages sociaux qui imposaient ces différences. Chacun pourrait avoir les mêmes capacités mais, politiquement, socialement, il y a clivage. Tout le monde pourrait avoir une pierre frontale greffée sur soi et tout le monde pourrait utiliser l’esprit.
    J’ai trouvé très intéressantes les résonances avec les tensions et les injustices de notre société : il y a ceux qui naissent dans des catégories sociales favorisées et les autres…
    l’idée, après la révolution, d’interdire l’utilisation de l’esprit, ne tiendra pas : chacun pourra bénéficier d’une vraie éducation. Vous insistez sur la possibilité pour tous de progresser. Vous écrivez vos livres comme des fables qui nous touchent car en laissant en proximité avec notre monde actuel .

    Merci pour le rythme, merci pour l’intrigue, merci pour la vivacité, merci pour les aventures, merci pour la diversité et la profondeur des personnages. C’était passionnant !

  39. Cher Vincent De l épine,
    j’ai ri, j’ai souri, je me suis détendue, Élisabeth von Arnim est vraiment inénarrable. .
    J’adore cette vision du monde d Élisabeth von Arnim définitivement du côté féminin
    et avec tant d’humour
    je regrette qu’elle n’ait pas écrit davantage . Elle me remonte toujours lamentablement le moral…
    quel bonheur de l’écouter par votre voix
    un immense merci

  40. Quel bonheur mon cher Christian Dousset que votre lecture, vive, discrète, douce, mais aussi pleine d’humour. Il fut un temps ( il y a longtemps ), je pratiquais peu littérature audio et j’avais acheté sur Audible l’interprétation de Mark Twain par une lectrice professionnelle . J’ai eu du mal à aller jusqu’au bout de l’écoute. On aurait dit une lecture automatique . Avec vous , j’ai respiré . On sent que vous savourez la finesse de Mark Twain
    j’ai préféré Huckleberry Finn à Tom Sawyer . J’ai trouvé le personnage de Huckleberry plus attachant . Certains disent que les aventures de Huckleberry Finn ne sont pas vraiment un roman pour enfants à part la fin à l’exception du début de la fin et de la fin où Tom Sawyer est présent .
    Je suis assez d’accord pour penser que Huckleberry Finn est beaucoup plus sérieux qu’il n’y paraît et sous couvert d’une certaine légèreté , la dureté complètement intégrée de la société de l’époque envers les noirs , le racisme pour tout dire, est visée de façon extrêmement intelligente

    et puis la poésie du fleuve , des lieux , de la nature , des îles , du radeau … quelles merveilles…
    un immense merci

  41. Et oui Major… après la Bretagne, la Martinique … pas tout à fait la même chose … Encore merci de votre écoute.

  42. Un grand merci pour votre appréciation ! Contente que vous ayez voyagé avec moi sur la cote bretonne.

  43. … Extrêmement drôle… si Jonas n’avait pas taillé Monsieur le Tigre avec sa rapière… il serait ressorti de par derrière… oui vraiment drôle… le cours fait par l’institutrice à ses élèves … le cours de biologie fait en début de poème… Les Grecs appelés à la rescousse pour donner du poids et de la couleur au poème… savoureux… grande habileté dans le maniement des vers… vous êtes réellement très à l’aise au milieu du bestiaire de vos écrits que je découvre toujours plus riche… merci de nous amuser…

  44. Un petit compléments mon cher Ahicar
    Je ne souris pas en apprenant que vous allez découvrir Obolomv
    . Je suis très fiere d’avoir suscité cette curiosité en vous…
    Belle journée

  45. Merci mon cher Ahicar de votre humour, de votre précision dans l’écriture et de nous instruire : j ai ainsi découvert grâce à votre texte cette entreprise d’élimination déclenchée sur la côte atlantique en 2008.
    Et aussi vos mentions sur l’Egypte, l’ibis et l’écriture .. ;
    Tout ceci est vraiment savoureux
    Merci !!!

  46. Un grand merci mon cher Ahicar .

    Je suis très touchée par votre lecture. J’ai bien conscience en écrivant de pouvoir surprendre mais , je suppose que vous l’avez compris : je prends le parti de la sincérité (dans le cas contraire je ne verrais pas bien quel serait l’intérêt de mon “entreprise”). J’ai trouvé que la sincérité était aussi au coeur de vos propres écrits autobiographiques.
    Encore un grand merci. Lire “Vers mon père” (ce sera le nouveau titre du livre sur mon père) : oui , j’y pense très sérieusement;
    Votre lecture est un grand encouragement pour moi

    Très belle soirée
    Alice
    PS : suite de ce message en messagerie privée…

  47. Bonjour Franck, je viens de vous laisser deux messages privés… en espérant que j’ai procédé comme il fallait… vous me direz…
    bien amicalement
    Alice

  48. je viens encore vers vous ma chère Domi, pour vous dire que cet esprit savoureux , léger , alerte et si intelligent du XVIIIe siècle réjouit vraiment le cœur lorsqu’on écoute ces dialogues et encore plus par votre voix… merci pour votre générosité de lecture… à bientôt…

  49. Une belle façon de sentir l’âme et l’atmosphère d’une région que de l’approcher par ses contes et sa tradition littéraire. Je me suis régalée… Un très grand merci ma chère Domi…

  50. Merci à « mon évasion » de porter notre attention sur cet écrivain à la vie si dramatique et à l’écriture extrêmement originale. J’ai trouvé ce livre passionnant de par sa puissance et son côté vraiment très dépaysant. Encore une fois un grand merci !

  51. *** Une autre petite remarque mon cher Franck,
    vous précisez que les textes courts , en tout cas les vôtres , se prêtent bien à l’audio . Concernant vos textes, on ne peut dire plus vrai… mais, pour ma part, j’apprécie aussi beaucoup les textes au long cours lus à haute voix… Proust , Céline pour prendre des exemples parmi les « monuments »…
    je me proposerais volontiers , si vous le souhaitiez , de lire certains de vos textes , longs ou courts… pour moi aucun problème…

    *** je rends à Monsieur Sautillant sont très cordial salut du 14 juin.…. et lui souhaite une belle lecture de Franck Flyman que je suppose vais enfin réussir à trouver , déjà sur edilivre…
    très belle soirée à tout le monde

  52. bonjour Franck,
    merci pour vos réponses et notamment pour les titres que normalement je devrais pouvoir trouver et que je suis curieuse de découvrir… avec comme vous le dites des couleurs différentes…
    on sent bien dans votre écriture votre capacité à vous laisser porter ou « couler » dans un personnage et une ambiance…
    très belle journée

  53. Merci ma chère Ceusette… En espérant que ces préoccupations, certes très contemporaines, sauront retenir votre intérêt… très belle journée

  54. Bonjour Pauline,

    je viens de lire le « 50 000ème jour » et j’ai eu tendance à le rapprocher de « la mort, l’amour et la mer ».
    Dans « la mort, l’amour et la mer », il nous est conté, sur fond de fantastique, comment on peut être heureux à deux (amour conjugal), ou trois (amour familial avec Ulysse, fruit de l’union du couple amoureux), comment les liens filiaux sont constitutifs de l’être (amour d’Amanda pour sa mère) et surtout comment le ravissement apporté par la beauté du monde peut effectivement peut remplir une vie.
    « Le 50 000 ème jour » me semble d’une certaine façon complémentaire de « la mort, l’amour et la mère » . Dans ce dernier texte, on s’intéresse à une jeune fille à l’orée de sa vie de femme. Dans le premier, on s’intéresse à un très vieil homme, qui a sa vie derrière lui, qui n’a plus qu’à attendre que sa fin, un jour ou l’autre, advienne.

    Mais j’ai aussi pensé à « l’organe et la sonde ».
    En raison tout d’abord du cadre futuriste. Dans « l’organe et la sonde”, aucune technologie ne vient certes étayer la société mais l’organisation est finement pensée pour pouvoir, dans la mesure du possible, apporter le bonheur. Pas de technologie donc puisque celle-ci a , dans le passé, apporté la destruction. Dans « le 50 000ème jour », l’extrême technologie est acceptée car elle est au service de l’homme.
    Dans « l’organe et la sonde », une forme d’entraide et de solidarité existait orchestrée par les chefs de clan. Dans le « 50 000 ème jour » , cette même solidarité existe, rendue possible par la technologie qui permet de distribuer harmonieusement les tâches à chacun en fonction de ses compétences.
    Le vieil homme en fin de vie aide une adolescente. Il est généreux mais il n’a , également grâce à la technologie, renoncé ni au plaisir ni au bien-être. Une forme de rêve autorisé par la technologie et par la richesse de ses propres souvenirs lui permet d’éprouver intensément le bonheur d’être au monde.
    Chacun remplit sa tâche en fonction des cycles de la vie et ainsi goûte une forme de paix.
    « L’organe et la sonde », « la mort, l’amour et la mer, le 50 000 ème jour » : trois textes , me semble-t-il , qui soulignent votre puissant intérêt pour l’élaboration d’une certaine forme d’utopie où le bonheur est possible.

    Thèmes et varaitions sur ” Oui, le bonheur est possible…”

    Les descriptions de la ville sont inspirées tout comme celles du rêve du vieil homme qu’il élabore pièce par pièce.

    Poésie, beauté, rêve, esthétique, jouissance et plaisirs sont au cœur de cet univers, au cœur du bonheur tel qu’on peut le concevoir à partir de vos écrits.

    Merci pour ce si magnifique voyage que j’ai trouvé optimiste, réjouissant et apaisant.

  55. Bonjour André,
    pénétrer, par l’intermédiaire de ces 18 heures d’écoute, dans ce monument qu’est ce grand livre, quelle découverte !
    Il suffit de se laisser porter… par le style, l’énergie, la force !
    merci de nous le permettre…

  56. Merci pour cette lecture… qui nous donne une ouverture supplémentaire sur le XIXe siècle… c’est caustique… aigu… impitoyable… et si bien vu…

  57. Bonsoir sautillant… je me régale de vos commentaires… sans eux… les échanges de –littérature audio–perdrait beaucoup de leur humour et de leur légèreté…

  58. Bonjour Pauline,

    « la mort , l’amour et la mer »: vous écrivez des contes pour enfants et aussi pour adultes…Celui-ci m’apparaît très original. Comment faire pour raconter l’histoire d’une vie où « les choses vont bien » ?
    Votre « Barbe-Bleue « : « les choses vont bien » mais pendant un temps seulement
    votre « Petite sirène » : le prince et la princesse devraient être heureux une fois l’histoire terminée. Mais ce n’est pas raconté.
    « Titania », « La sonde et l’organe »: le livre finit là où le bonheur des couples commence (classique !… Sourire !).

    Votre « conte », « L’amour, la mort et la mer » entre directement dans l’histoire : un couple, Amanda et Hans qui s’aiment avec passion et vous racontez leur (longue) vie.
    Ils vivent cette longue vie « comme en un conte », sur un bateau (après les épreuves du travail, des des tendances temporaires d’exigence en amour d’Amanda, de la mort de la mère, de la profonde dépression d’Amanda), et sur une île, sans (une fois les épreuves passées) la « torture » du travail, avec leur fils, tout en gardant des liens avec leurs familles (les visites annuelles qui ont du sens à la sœur d’Amanda et aussi aux parents de Hans).
    Ce bonheur, magnifique, est plein de poésie, de douceur et d’amour.
    Du côté de Miranda, la sœur d’Amanda, aussi, on voit qu’après les épreuves (mariage malheureux, mesquineries des voisines dans le village), le bonheur conjugal s’épanouit et dure.
    Ainsi donc, un conte qui réjouit le cœur, qui le dilate : un idéal d’amour conjugal qui ne dégénère ni dans le désamour ni dans l’ennui. Un tel idéal certes entouré de « fantastique » mais à peine.
    Le fantastique frôle le possible : une petite fille qui parle à sa naissance (OK, cela n’existe pas, mais au fond ne serait-ce pas presque anecdotique dans l’histoire), une petite fille puis une jeune fille qui se consacre aux autres, pleine de compréhension humaine, d’empathie. Elle aime les autres. Elle en est aimée. Elle ne va pas à l’école (pourquoi pas ?), ce qui ne l’empêche pas d’apprendre l’essentiel dans la vie (l’intelligence du cœur).
    Fantastique donc ? À peine selon moi.
    Certes, elle marche pieds nus, et se lave dans le vent tout en volant dans les nuages. Certes, mais pour le reste, elle est crédible, réelle et proche du lecteur.
    Hans: des problèmes dans son enfance. Là encore, qui sont rien moins que « réalistes ». Des parents bourgeois qui assimilent un tempérament « artiste » et « bohème » à un tropisme vers une vie ratée.
    La mère d’Amanda : est-elle réaliste ? Une maison encombrée. Et un bavardage sans fin. La maison a tendance à nous entraîner sur une pente peu réaliste, mais, pour ma part, là encore j’ai interprété le caractère de cette femme comme très vraisemblable. Parler est essentiel pour elle . C’est ainsi qu’elle témoigne et son amour et son appétence à la vie. Une façon d’être à mon avis très admirable et encore une fois crédible.

    Quant à Miranda, la jolie fille aînée, son chemin de vie est d’une certaine façon emblématique de tant de parcours de vie : elle est belle, elle est courtisée par un homme riche qui est séduit par sa beauté, elle croit que c’est l’amour mais leurs caractères ne s’accordent pas. Elle est au fond victime de sa beauté qui l’entraîne sur un mauvais chemin. Cette beauté l’a également isolée de ses camarades, lorsqu’elle était enfant, puis des autres femmes, une fois devenue adulte. La beauté donc ne serait pas un cadeau et confèrerait en conséquence à la personne « belle » un regard négatif sur les hommes et les femmes qui l’entourent. Ce qui me paraît singulièrement juste et vraisemblable.
    Aussi bien du côté d’Amanda que de celui de Miranda, la souffrance, les épreuves, le désespoir même, sont indispensables pour trouver la lumière. Ce qui me semble aussi plutôt réaliste…

    J’ai trouvé votre histoire pleine d’optimisme et de spiritualité aussi. Légère et facile à lire. Les courts chapitres qui alternent entre les différents personnages rendent le texte très fluide.
    C’est donc pour moi l’histoire de l’amour profond, qui dure. Une histoire qui appartient peut-être au domaine fantastique mais qui pourrait également être lue comme une profession de foi pour la possibilité de réussir sa vie à deux ainsi que sa vie familial.
    Dans vos histoires fantastiques, il y a plus de sourires et de joie que dans vos histoires « réalistes » (du moins dans celle que j’ai lue dernièrement « par le fond »… c’est le moins qu’on puisse dire…)
    très belle fin de journée
    et à bientôt
    Alice Lym (qui est mon nouveau pseudonyme. Merci de ne plus utiliser l’ancien, qui me pose des problèmes non négligeables…)

  59. bonjour Franck,
    Voici la deuxième lecture de votre plume que j’écoute après « La valse oubliée».
    Bravo pour la musique, le montage. Quel travail précis et soigné !
    Je vous ai écouté en marchant dehors casque sur les oreilles. 23 minutes pour une petite balade dans les rues (de Paris) avec mon chien. Parfait.
    XIXe siècle : des lecteurs disent que votre écriture évoque ce siècle. Je suis assez d’accord. Une écriture très poétique , dans tous les cas, très poétique, envoûtante. Qui peut aussi évoquer le début du XXe siècle (Alain-Fournier).
    Votre façon de lire est si bien adaptée au texte, comme s’il était préférable (presque) (comment savoir ?) de vous écouter plutôt que de vous lire silencieusement. Je ne sais pas . Je suis allée sur edlivre et je n’ai pas trouvé vos deux nouvelles (Valse oubliée et celle-ci). Dommage…
    Quoi qu’il en soit, le cadeau que vous nous faites, votre voix, la musique, votre texte, constitue un tout qui a priori semble assez peu « dissociable ».
    Grande continuité entre vos deux nouvelles. Vous développez un vrai « univers » d’écriture :
    • la Valse oubliée : j’y étais, à Rome, magnifique ville, ambiance de culture, du passé (portée par la maison où se passaient les événements)
    • voyage d’hiver : j’y suis. La montagne. Le sanatorium non loin. Le lac. La neige. Les sapins. L’ambiance de Noël (l’immense sapin coupé dans la forêt qui décore le salon). J’y suis aussi dans cette atmosphère familiale, aimante, à tel point qu’on la sent menacée …

    Dans les deux nouvelles : le drame, le tragique, la fin inéluctable annoncée. Le lecteur le sent, dès le début.

    Ce qui est spécifique à cette nouvelle : l’angoisse familiale. Une mère inquiète. De même pour le père. Quand on aime trop, on risque de perdre semble-t-il…

    Désolée, je connaissais la fin avant d’écouter votre nouvelle (j’avais eu la curiosité de lire les commentaires auparavant), donc, oui, je me doutais bien que la petite connaîtrait une fin « d’aventure » dramatique (« fin annoncée » comme je le disais plus haut). Je pense réellement que même si je n’avais pas été ainsi prévenue je l’aurais su (l’angoisse du père quand sa femme et sa fille quittent Paris est si grande).

    Vitre nouvelle séduit par sa poésie, son style, son ambiance, sa construction. Construction car votre nouvelle est agencée avec la précision d’une horlogerie (suisse !) : Oui, on l’attend le cadeau bien précis du père à Noël qui participera au dénouement.

    Horlogerie (Suisse) : l’inquiétude de la mère, dans la cuisine, avant que la petite n’y aille patiner. Inquiétude si grande qu’elle ne peut être que prémonitoire.

    Horlogerie (Suisse) : la maladie plane. Le sanatorium n’est pas loin. La petite est dans une chambre trop froide. L’angoisse insinue peu à peu pendant la lecture.

    Les commentaires qui précèdent des autres lecteurs sur Littérature audio s’interrogent sur le sens de votre « allégorie ». J’ai tendance à être d’accord avec ce qui est proposé :
    • fatalité, destin, un destin qui entraîne l’impossibilité de quitter l’enfance …
    • allégorie de la mort qui séduirait…

    J’ai aimé que vous nous disiez la « genèse » de cette nouvelle : un rêve. Était-il aussi précis ? Aussi long ?
    La valse oubliée : l’origine était-elle aussi un rêve ?

    Notre grand ami Sautillant a parlé de bouquet pour qualifier , vos deux textes « publiés » sur littérature audio.
    Je suis d’accord aussi : on aurait envie d’ajouter une troisième fleur au bouquet.
    Cette troisième fleur serait-elle dans la même couleur, veine, inspiration ?
    L’avenir seul nous le dira. Bien amicalement
    Alice Lym
    post-scriptum oui, on a envie de citer de nombreux auteurs en vous lisant , à divers titres : Thomas Mann, Edgar Poe, Alain-Fournier, Henri James, bien d’autres encore sans doute…

  60. Rebonjour Daniel,
    .. celui -ci également, écouté il y a quelques mois … décidément je pense que nous avons peut être quelques goûts en littérature communs. Une histoire très romanesque qu vaut beaucoup par la précision et la finesse de ses portraits psychologigues et le magnifique , ample et impitoyable tableau de l’élite new yorkaise du 19 ème siècle.
    Un très grand plaisir d’écoute et un très grand merci bien sûr…

  61. Merci pour ce livre magistral , de finesse, précision, pessimisme et sobriété. Emmanuel Bove est un immense écrivain qui nous livre ici un roman kafkaïen. La machine administrative de Vichy effectue son travail de sabotage , implacable , dans une éclatante absurdité .
    Un livre éprouvant… mais … que je crois si lucide…
    Encore un grand merci

  62. bonjour Daniel
    je connaissais bien ce roman mais votre voix douce et posée qui met tant en valeur le texte lui même et rien que le texte (comme si le lecteur d’une certaine façon se mettait quelque peu en retrait) m’a incitée à le réécouter avec grand plaisir .
    Jane Austen développe ici une morale qui pourrait apparaitre désuète : la vertu et l’honnêteté sont dûment récompensées , mais qui est selon moi loin d’être infondée.
    Merci pour votre magnifique travail sur Litterature audio

  63. Coucou Pauline… Petite information… une nouvelle lectrice de votre tome 2 de Titania… ma mère en a pris connaissance (après le tome un bien entendu)… mais sur papier…
    … voyez-vous… avec vous… elle se met à la science-fiction… que pourtant elle fréquente assez peu…
    très belle journée…
    Carole

  64. J’ai pris connaissance de ce roman en partie par la lecture orale de Daniel Luttringer (sur audio cité) et en partie par celle de René Depasse.
    Voici donc que ce que vous nommez dans votre site votre « veine » « réaliste ».
    Tant de choses dans ce roman !
    J’ai pensé à Joyce Carol Oates qui souvent dépeint des familles riches et bourgeoises où la détresse morale fait des ravages.
    Le roman est dur. Vous ne cachez rien, de l’abord, des «Drames » à venir et c’est habité par une vraie angoisse que le lecteur parcourt la trentaine d’années sur laquelle s’étend le récit.
    « Votre »» psychiatre–psychanalyste : quelle humanité ! Comme on aimerait connaître un tel thérapeute en dépit du piètre avis qui porte sur lui-même concernant le cas des H.
    L’eau: on parle, dans la tragédie, d’unité de temps, de lieu, d’espace. Ici c’est l’unité, la cohérence des « fins » qui est marquante, qui rend le destin encore plus inéluctable. Une forme de logique implacable.
    Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à votre pièce de théâtre « L’homme de la rue » qui met en scène, allégoriquement, la mort, la séductrice, le personnage principal.
    J’ai également pensé à votre nouvelle « Juliette au tombeau » où la mort également celle de Roméo que découvre et contemple Juliette est présente du début à la fin du texte.
    La « mort » plane tout au long du roman sur la famille H. Elle plane, elle est combattue, elle est vaincue, temporairement.
    Le personnage d’Audrey est magnifique, sans doute la plus « vivante » de toute toute la famille H (dans les périodes où elle va bien).
    Le message, terrible, du roman, si fort, si vrai : l’enfance, s’en remettre ou pas, c’est en effet souvent l’affaire de toute une vie.

    Un roman terrible, prenant, angoissant, mais très attachant, très humain, très profond et empli de compassion.
    Merci très sincèrement à René Depasse et à Daniel Luttringer pour leur interprétation !

  65. Je réécoute par votre voix en ce moment le parc de Mansfield
    quel bonheur quel apaisement quelle société morale bien rangée et sage et pourtant intelligente , fine, subtile,acidulée presque pourrait-on dire

    cela fait un bien fou
    on peut écouter et réécouter Jane Austen la lire et la relire
    c’est toujours aussi apaisant mais aussi vif et dynamisant…
    très belle journée

  66. … quelques minutes de tendresse, légèreté, poésie, plongée en enfance et dans la nature, dans la forêt…
    merci !
    Et les illustrations (sur le fichier PDF) : quels bonheur et originalité cette technique qui évoque les mosaïques…

  67. Bien sûr… au contraire… proposez moi des lectures… très belle journée… Carole

  68. Chère Liat
    Je suis enchantée que Anna de Noailles vous plaise mais voilà l’histoire : j’ai effectivement tout enregistré et je n’ai pas compris pourquoi mais mes fichiers sont devenus inaudibles (peut être une question de copie ou d’enregistrement que j’ai effectués de la mauvaise manière)
    C’était une tres bon roman . J’en ai mis une critique sur babelio. Pour l’isntant la relecture n’est pas à l ‘ordre du jour .
    Très très désolée…

  69. Oui Cher Alain Degandt , Giacometti est très touchant dans ses doutes et sa façon de travailler… j’ai aussi écouté vos chansons et vos autres poésies… je vous trouve inspiré… bien amicalement
    Carole

  70. Merci cher Ahicar pour ces précisions concernant l’origine de votre récit… je trouve cela très intéressant de voir comment un écrit prend naissance……

    très belle soirée… Carole

  71. j’ai découvert , grâce à littérature audio , les grands classiques du Comte de Monte-Cristo , de la reine Margot et des trois mousquetaires . Ce dernier roman, réjouissant de par ses multiples rebondissements , de par l’amitié indéfectible entre les trois mousquetaires et d’Artagnan , entraîne le lecteur dans une course incessante . Le « roman historique » permet, tout en se divertissant, d’approcher une époque avec ses stratégies politiques, ses rivalités, celles de Richelieu et de Louis XIII , celles de la France et de l’Angleterre , ses « beaux » personnages, de d’Artagnan bien sûr , épique et flamboyant , ceux de Constance, de la reine Anne d’Autriche, isolée en son château… une « écoute » à la fois alerte et passionnante
    un grand merci à cocotte pour le choix de cette lecture… incontournable…

  72. Bonjour Ahicar,
    je découvre votre personnage Nassredine dDans ce conte.
    n’aviez vous pas d’autres aventures à nous conter (“Le livre” et “les mille et une nuit”…)de ce personnage si malin ?
    Merci pour les bruitages. Ils m’ont bien amusée.

    Toute une atmosphère orientale se dégage de votre récit…

  73. Merci pour les enfants, pour le sourire, pour cette poésie cette poésie pour cette imagination débordante , la limace et la citrouille , le facteur parti pour l’Amérique , le porte-drapeau fatigué , le lapin , les tics et les puces qui se disputent le dos du chien… on s’amuse bien…

  74. Cher Alain D,
    quel contraste, après avoir écouté le poème sur le roi inuit qui va visiter son domaine, quel contraste donc de passer à ce poème. J’ai été très émue . La guerre, son drame , la jeunesse fauchée , la mort absurde , ce scandale intolérable : vous nous le faites sentir de l’intérieur avec tant de poésie tant d’images étonnantes
    Et ” Le chant de la terre ” de Gustav Malher : écouter cet extrait avec vos mots nous emmène vraiment très loin .
    un grand merci

  75. Le balancement des vers, des rimes, de la rythmique participe à la drôlerie du propos.
    Quel amoureux de la nature que ce roi ébloui par les « camaïeux » de verts après la blancheur éternelle de son pays.
    Deux morales bienvenues : attention aux apparences et restons discrets !
    Toujours bon à entendre je trouve.
    Merci pour le l’originalité du texte et sa narration alerte !

  76. Une Méditerranée loin des images souriantes, sombre souffrante . L’angoisse déborde de partout , déchirements et misères…

    Des questions à la fin du poème sans réponse mais qui permettent de dire des mots plus doux …

    la musique évoque les déserts , les nomades et les pays chauds. Elle incite au voyage même s’il est sombre…

  77. J’ai entendu un poème d’amour où tout est dit au passé . Tout est fini . Le tragique est présent . Il fait froid , le froid de la nuit .
    On se laisse porter par votre voix et si bien adaptée à la profondeur du poème

  78. Quelle merveille cher Alain de nous faire profiter de votre émotion ressentie au musée devant cette œuvre et aussi de la mettre en parallèle avec la Symphonie du Nouveau Monde. Solitude, effort, mouvement, ténacité, foi : j’ai entendu tout cela dans votre poème

  79. …. et un commentaire de plus …. ma chère Monique sur « à l’ombre des jeunes filles en fleurs »
    …. On ne peut pas dire à la lectrice (de littérature audio)… qu’on a écouté vingt trente le livre audio qu’elle a enregistré… cela ne ressemble à rien… et pourtant c’est bien ce que j’ai fait… en faisant la vaisselle … rangeant le petit déjeuner … faisant le ménage … votre voix est douce, posée, permet de se concentrer sur le texte…. On voyage avec la peinture d ELstir, avec Albertine qui aimerait bien avoir un yacht , avec le narrateur qui soudain s’intéresse aux courses de bateaux et aux courses de chevaux et non plus seulement aux fantasmes d’une mer déchaînée parce que un artiste (Elstir) s’est emparé , pour les peindre, des courses de chevaux et des régates sur la plage de Balbec… on voyage avec les jeunes filles qui font que le narrateur néglige son grand ami Saint loup son grand ami , qu’il aime « bien » (mais ce n’est que de l’amitié !) et qui est séduisant et si valorisant …
    votre enregistrement vit… et fait du bien…
    belle journée
    Carole

  80. Cher Ahicar,
    … je comprends…. Il serait bien que vous la trouviez cette fin, qui vous motiverait pour écrire, et qui soit autre que “apercevoir la queue d’un qui d’un tigre »…
    … « apercevoir autre chose » ? ? ?
    Belle journée !!

  81. Cher René Depasse,
    … des années que je suis familière de votre voix… avec ces si nombreux ouvrages que vous avez eu la générosité de nous faire entendre…

    “Le grand Maulnes” fut l’un de ceux que j’ai écouté par votre intermédiaire et que j’ai redécouvert après l’avoir lu des années plus tôt.

    La magie de la jeunesse, du rêve, de la poésie portée par ce livre m’a été donnée à entendre

    … et l’évocation d’une époque , celle de la « fameuse » école « IIIe République »…

    merci infiniment pour cette lecture et toutes les autres…

  82. Bonjour Pauline !
    Titania 3.0 « lu » (en vrai) par ma mère, non familière de science-fiction. Mais, l’aventure, l’imagination, l’attachement aux personnages : ça a marché !
    Bientôt lecture de la version 4.0 !

  83. Merci mon cher SId d’avoir apprécié cette littérature toute en sensibilité, proximité avec la nature et romantisme aussi… belle journée….

  84. Cher Ahicar,
    désolée de vous répondre si tard… mais j’y comptais bien… merci de me préciser comment vous avez été amené à écrire ce livre… et aussi… ce mystère… qui imposait d’écrire ce livre et pas un autre malgré ses difficultés… et franchement… le coup de l’éléphant , du tigre et des forêts du Teraï … j’aimerais tant que vous en fassiez un texte… absolument incroyable…
    … je suis contente que vous ayez eu le sentiment de voyager de ce côté-là de l’Australie… vous avez raison… les possibilités d’Internet sont si immenses…
    vous parlez de vos projets avortés… c’est toujours un peu décevant non ?…
    Mais l’important… c’est de réussir à continuer… à écrire…
    belle fin de journée
    Carole

  85. Chère Pauline et chers lecteurs,
    quelle pièce étonnante ! Non, ce n’est pas en attendant Godot et pourtant la noirceur est présente . J’ai cependant pensé à Godot, en raison de cette impression d’attente. On attend quoi ? Que le temps passe (la nuit), que quelqu’un aide à soulager la misère, que quelqu’un entende les discours incessants du « révolté », que les pièces tombent quasiment mécaniquement dans la sébile du « pauvre » qui distribue de la bonne conscience à ceux qui passent.
    L’ambiance est parfaitement campée. L’auditeur est embarqué , toute une nuit , dans la rue avec ces hommes en souffrance.
    Il y a dans cette pièce de la compassion pour ceux qui souffrent.
    Le fantastique est présent également sous la forme de l’allégorie de la mort (et séduisante de plus) mais on peut aussi lire ces événements de façon réaliste : pour quiconque entame une nuit dehors, le risque existe, toujours, de rencontrer «ce» personnage , celui de la mort.
    Compassion et tendresse, pour le SDF révolté qui veut bien crier sa colère face au monde mais qui ne s’est jamais senti dans la peau d’un tueur, pour celui qui vit dans sa voiture et qui atteint le fond du désespoir, pour la petite jeune fille, qui ne saura pas sauver le « désespéré» dans sa voiture » et pour celui qui a décidé d’accepter la vie comme elle est , celui qui s’adapte, qui dit à chacun ce qu’il veut entendre (« merci pour votre bon cœur ! »), l’important étant malgré tout de vivre, jour après jour.
    Il y a aussi de de l’humour des réparties pleines d’esprit. On sourit. On réfléchit. On est ému .
    Merci à Pauline et à tous les interprètes !

  86. Bonjour cocotte (et Kowka)
    quelle vie et quelle humanité traverse chaque jour le Batty.
    Dix jours qui présentent un condensé de multiples animations sur le « Batty » ». La fête, le collectif, les traditions, la vie du village nous transportent avec nostalgie vers des années révolues.
    Le narrateur est un observateur attentif qui parfois fait un tour en ville puis revient pour porter plus d’intérêt encore à « son » village et qui nous surprend aussi. Le sourire et la bonhomie habitent ce lieu sauf exception (ici est la surprise) , sauf quand parfois une inquiétude liée peut-être à la solitude traverse l’esprit, sauf quand l’humeur, d’un moment à l’autre ou d’un jour à l’autre s’effrite…
    merci à Cocotte pour ce voyage du côté de la Belgique dont j’ai aimé le côté pictural réellement dépaysant.

  87. Chère Cocotte (et cher Kowka)
    me revoici après l’écoute de ce texte que j’ai trouvé très original (après avoir écouté Camel et les « souvenirs d’enfance »).
    La nouvelle est brève . On pourrait la qualifier de nouvelle « d’ambiance » ou « d’intériorité » (du côté de la psychologie…).
    Je l’ai trouvé originale et intrigante, profonde et attachante.
    Le lieu tout d’abord : l’hôpital psychiatrique. Il est nommé, tout de suite, mais nullement entouré de quelques « oripeaux » affligeants ou terrorisants. C’est la douceur et la poésie qui sont données à voir, les rayons du soleil, un chat, un jardin… Tout est raconté de « l’intérieur », du point de vue de l’une des patientes, de façon habile légère et allusive.
    Que se passe-t-il ? Pourquoi est-elle là ? On le comprend (je ne révèle pas !!) mais on comprend, sans que la raison objective de son « internement » soit totalement clairement explicitée. Le lecteur se fait cependant son idée. Ce que l’on peut dire toutefois , c’est que cette raison est tout à fait passionnante, d’ordre philosophique, métaphysique, ou même existentielle.
    La façon de penser de la patiente de la « patiente » nous apparaît claire. On se sent proche d’elle. Pourquoi, à la limite, nous-mêmes ne pourrions-nous pas, un jour, également nous trouver à sa place ?
    Délicatesse, subtilité, poésie, intimité et surtout grande tendresse pour le personnage « mis en scène » : j’ai trouvé tout cela dans cette nouvelle.
    Merci Cocotte de me l’avoir fait découvrir. Votre voix alerte et lumineuse établit un contraste (un décalage) qui d’une certaine façon rassure le lecteur en cet univers où on se prend à douter, où une inquiétude perce…
    merci à l’auteur et à la lectrice !

  88. Cher Alain D.,
    Je ne découvre que maintenant votre texte… presque encore d’actualité…
    quel talent pour nous faire rire autour du petit chien et de ses maîtres. Je l’ai vraiment vu ce chien, drôle, lucide, plein d’esprit, et la pochade à la fin est vraiment bien venue.
    Merci de nous faire sourire. On en a bien besoin en cette période si pesante…

  89. Chère Cocotte,
    (et oui ! Toujours moi ! le jeudi, mon jour de –correspondance– !)
    J’étais curieuse de découvrir d’autres textes de Kowka après l’écoute de « Camel ».
    Me voici donc dans deux textes de souvenir.
    Quel bonheur de découvrir ces « vignettes » du temps passé, juxtaposées, tout simplement (donnant à voir un grand « tableau ») décrites avec précision. Les odeurs, les saveurs, la netteté des souvenirs de l’enfant.

    Les « vignettes » défilent , les unes après les autres … le lecteur (l’auditeur) les garde en mémoire… dans le désordre… les anecdotes sont parfois minces mais c’est justement ainsi que toute la profondeur du passé nous est offerte . Un seul exemple, celui des «spaghettis chez les voisins » (à la sauce tomate et non pas la sauce bolognaise , immense nouveauté !) : le récit est sobre, sans commentaires. J’aime ce parti pris qui laisse libre d’interpréter et d’éprouver l’émotion qu’il souhaite…
    L’importance des lieux , des rues , de la topographie , des descriptions des intérieurs est très notable : le lecteur est « transporté » dans la scène décrite.

    Surtout , surtout, le personnage de la grand-mère : immense, par sa présence, par l’amour qu’elle prodigue , par les liens qu’elle établit à l’aide de sa cuisine , liens avec son petit-fils et avec la famille dans son ensemble, lien aussi ave son propre passé et sa culture d’Europe centrale.
    … et les corons (ou baraquements) , le glanage du charbon, la vie matérielle dure et modeste de la France du Nord il y a seulement quelques dizaines d’années…

    Merci à Kowka de si bien témoigner de cette époque avec , au centre , un petit garçon que l’on sent prêt à découvrir la vie avec enthousiasme.

    Un grand merci pour cette découverte !!!

  90. Chère Cocotte (et cher Kowka)
    comme je vous le disais (au niveau d’un commentaire précédent) , me voilà découvrant Kowka , un auteur prolixe en romans, nouvelles et autres récits. J’ai consulté le site qu’il présente sur Internet. C’est impressionnant ! Et j’ai commencé mon écoute avec cette nouvelle, « Camel », la plus récente publiée sur le site.
    Vivant, touchant, si bien écrit, des descriptions et évocations si réussies. Tolbiac et la vie d’étudiant. Des vacances dans le sud avec travaux agricoles, soleil et jeux amoureux. Et surtout l’Égypte. Une description du voyage dans le pays précise et haute en couleurs. Nous voyageons nous aussi sur les chameaux et dans les dunes.
    La construction de la nouvelle m’a beaucoup plu avec le jeu de décalage entre les années (entre la première et la deuxième partie) et les points de vue différents (celui d’Edmond et de Mercédès) (merci Monsieur Alexandre Dumas pour le choix des prénoms !).
    Le « scénario » est prenant. Il intrigue le lecteur qui se demande si l’amour empêché trouvera ou non une issue et la fin est, à mon goût, très habile…
    votre lecture, pleine d’enjouement, donne une teinte lumineuse et bienveillante au récit.
    Merci pour la découverte cocotte !
    Bravo pour votre parcours en écriture Kowka !

    Petite remarque complémentaire ma chère cocotte : Je vois que vous avez enregistré beaucoup de “Kowka”. J’aimerais bien “me mettre à jour” et prendre connaissance de ses autres textes. J’ai constaté que la version texte était parfois publiée mais que ce n’était pas systématique. Je crois que disposer des deux versions est pratique pour le lecteur (Ahicar procède systématiquement ainsi ). Il m’arrive souvent de commencer en écoutant et de finir en lisant, selon le moment ou l’humeur…
    Très belle journée !.

  91. Chère Lucia,
    … je serais vraiment impatiente de savoir si mes écrits vous intéressent…
    « A chacun son voyage » : oui, en première lecture, ainsi que vous l’indiquait Cocotte, c’est sans doute préférable. Ce roman relate les vacances de l’été 2013 de la famille Valente (« comme à l’hôtel » relate les vacances de l’année suivante » !)
    Donc chronologiquement c’est mieux.
    Autre remarque : vous trouverez sur le fichier audio actuel de – A chacun son voyage–quelques imperfections de lecture que je m’apprête à corriger. Ce sera fait sous peu !

    Merci à toutes deux , à Cocotte et à Lucia, pour vos réponses !

  92. Bonjour Jean-Pierre B !
    Labiche, Feydeau Et Courteline réunis pour Cocotte et Pomme! Je n’y aurais pas pensé… mais effectivement pourquoi pas !
    … En tout cas énergie , dynamisme , sourire et bienveillance dans la voix , il n’y a aucun doute…
    Pour nous faire aimer la littérature…

    très belle journée !
    Carole

  93. Chère Cocotte,

    Mille excuses de vous répondre aussi tard (mais le jeudi est le jour où le plus souvent je peux faire de la « correspondance » !…)
    Quel bonheur pour moi de savoir que vous avez écouté mes deux livres et que vous les avez appréciés. J’en étais dans l’ignorance ! D’où l’importance, pour moi, de « rattraper » en ce moment mon retard (sur les commentaires) concernant les nombreuses écoutes que j’ai appréciées dans le passé et que je continue à découvrir encore maintenant. Je suis une « exploratrice » assidue, et depuis longtemps, de littérature audio.
    (Je découvre grâce à vous Kowka … que j’écoute avec grand plaisir… les commentaires suivront…)

    Pour vous répondre : oui j’ai un roman « en attente », en ce moment , intitulé « Vues sur mer » que je compte proposer prochainement à littérature audio.

    Encore un très grand merci
    et surtout merci pour vos infatiguables et innombrables lectures…

  94. Merci ma chère Pauline pour ces précisions. En définitive, cela me donne envie d’écouter la version d’origine… bravo pour votre capacité d’adaptation (adapter un sujet à un public différent)…
    très bonne continuation… en écriture…

  95. Chère Pomme,
    (((désolée, ce commentaire n’est pas placé au niveau de l’ouvrage qui convient, mais pour une raison mystérieuse, au niveau des « confessions » « l’ordinateur » ne me propose pas de placer un commentaire…)))
    encore un « retour » que j’envoie ces jours-ci à ceux qui, dans le passé (mais à l’époque je ne pratiquais pas les commentaires !) m’ont procuré de si belles heures d’écoute.
    « Les confessions » ! J’adorais d’ores et déjà ce livre où Rousseau, avec son évidente sincérité, nous livre, à sa façon, les ressorts intimes de sa vie.
    « L’illumination sur la route de Vincennes » : il prend là, véritablement , pour la première fois la plume (pas si jeune en fait) m’a toujours marquée. Ainsi débute la carrière d’un grand écrivain. Je trouve cet événement si impressionnant et ai été heureuse de le retrouver (comme tant d’autres !) exprimé par votre voix. Le texte est vraiment aussi vivant qu’un roman.
    Merci Pomme pour ce très gros travail qui nous permet, quand on le souhaite, de retrouver la prose de ce grand écrivain !

  96. j’ai lu le PDF de votre texte il y a quelques jours (après avoir écouté le début de votre lecture).
    Précision, humour parfois, surtout immense et surtout une grande générosité de votre part. Vous nous faites profiter de votre talent de conteur pour une cause qui nous touche , qui nous instruit si tristement sur la nature humaine.
    Je trouve que votre voix est parfaitement adaptée à vos écrits, une voix sans effet, sobre, où seul le texte compte. Je suis impressionnée par le travail de documentation pour nous révéler autant de faits précis. Vous vous inscrivez dans la veine du « roman historique » (ou « documentaire » d’une certaine façon) : vous nous faites découvrir des événements réels de l’histoire tout en les rendant vivants et en nous permettant de nous attacher aux personnages.
    Merci pour votre écriture absolument honnête et juste.

  97. Cher Ahicar,
    Impressionnée par le lieu (France Culture) où s’est tenue cette lecture. Quelle belle reconnaissance !
    L’interprétation est si “prenante”. J’ai retrouvé votre écriture autobiographique, sobre, précise, modeste, discrète et qui nous touche tant à cause justement de ces qualités.
    Le travail avec les poulets : on y croit. On les voit.
    Ce que j’avais lu dans vos autres récits autobiographiques : là encore le fil du récit (son énergie) est tenu à partir d’une émotion apparemment fugace et pourtant si importante, celle avec laquelle vous concluez votre histoire (la réaction face à votre ami qui; lui, a dû abandonner ce travail trop dur pour lui )
    Votre « double » est attachant, avec ses inquiétudes (je ne dois pas être intelligent ; trouverai-je jamais un vrai travail ? Et également un vrai patron qui voudra de moi ?). On a envie de le réconforter. On se dit que l’enfant qui a grandi (l’adulte qu’il est devenu) revient de loin. L’émotion est toujours à fleur du texte, à fleur de peau, avec une si grande économie de moyens.
    Je ne sais pas si vous répondrez cette question qui, cependant, m’intrigue, que vous trouverez peut-être indiscrète. Comment votre père vit-il le fait que vous écriviez et comment considère-t-il votre regard sur votre enfance ? Je comprendrais bien sûre que vous ne souhaitiez pas répondre.
    Vous écrits intimes me plaisent décidément vraiment beaucoup

  98. Coucou à Bruissement après l’écoute de ces psaumes magnifiques…
    … et la lecture de « votre » texte… qui a été accepté à la validation ?
    Je l’attends avec impatience. Cela fait longtemps que le site me semble-t-il n’a plus entendu votre voix. Je suis sûre que je ne suis pas la seule à souhaiter la réentendre !

  99. Chère Bruissement,
    Une amie m’a dit avoir trouvé la foi par la lecture attentive (et répétée) des Évangiles. Je vivais l’autre jour un moment difficile, l’un de ces moments où il ne reste plus qu’à tenter de trouver le recueillement en soi. Alors j’ai fait ce qu’avait fait cette amie quelques dizaines d’années plus tôt. J’ai « écouté » avec grande attention le début (deux heures environ) de « votre » Évangile de Saint-Jean.
    Depuis ce jour je réécoute régulièrement.
    Votre voix : j’ai l’impression qu’il ne pouvait en exister une meilleure pour transmettre ce texte.
    Il ne me reste plus qu’à poursuivre l’écoute… et des autres Évangiles aussi bien sûr…
    Un grand merci

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