Ahikar

Ahikar

Ses commentaires les plus récents

  1. J’aime beaucoup les “Notes de ma cabane de moine” de Kamo no Chômei (1155–1216), traduit par Sauveur Candau (1897-1955).
    « La même rivière coule sans arrêt, mais ce n’est jamais la même eau. De-ci, de-là, sur les surfaces tranquilles, des taches d’écume apparaissent, disparaissent, sans jamais s’attarder longtemps. Il en est de même des hommes ici-bas et de leurs habitations. Dans la belle capitale, les maisons des nobles et des pauvres se succèdent dans un alignement de tuiles ; elles semblent durer des générations entières. En est-il vraiment ainsi ? Non ; de fait, il y en a bien peu qui soient encore ce qu’elles étaient autrefois. Ici, c’est une maison détruite l’an dernier et reconstruite cette année, là, une luxueuse demeure ruinée devenue une maisonnette. Il en va de même pour les gens qui les habitent. Les lieux ne changent pas ; il semble qu’il y ait toujours autant de monde ; mais en fait, sur les vingt ou trente personnes que j’y ai vues autrefois, à peine en trouverais-je une ou deux. Les uns meurent un matin, qui sont remplacés le soir par de nouvelles naissances. Exactement comme l’écume qui paraît et disparaît sur l’eau… »

    Bonne soirée !

  2. 5/7/5 Bravo !
    Savez-vous que Bashô lui-même souvent ne le respectait pas ? Une anecdote m’a toujours amusé : Arrivant à Matsushima (?), Bashô décrit dans son hokku une vue splendide. Or, Sora, qui l’accompagnait, note dans son journal : « Ce jour, temps couvert et pluvieux. N’avons rien vu. »

    Bonne journée !

  3. Merci Bastien pour ce témoignage intéressant. Pour répondre à votre question, j’avais au départ l’intention de traduire deux autres poèmes, un de Li Bai et un de Tao Yuanming, ce qui m’aurait occupé une bonne partie du mois de juillet, sachant que je compte environ quinze jours pour en traduire un. Mais, voyant que cela n’intéressait absolument personne, j’ai finalement renoncé, préférant accompagner un copain à la pêche. On est si bien au bord de l’eau !

  4. Merci Gaëlle pour cette très belle lecture. J’ai retrouvé l’article de François Mauriac paru dans Les Nouvelles Littéraires en juin 1923. Que dire de plus !
    La vigne et la maison par Jean Balde · Mauriac en ligne (huma-num.fr)
    Sinon, je vous avais écrit récemment pour vous demander les paramètres que vous utilisez pour la dernière version de Noise Gate, si bien sûr vous l’utilisez toujours. Je vous avais aussi répondu sur un message que vous m’aviez adressé il y a environ un mois. Et je dois avouer que j’ai un doute sur le fait que vous ayez bien reçu mes messages, Outlook me jouant souvent des tours !
    Bien amicalement,
    Ahikar

  5. J’avais du travail à faire, et au lieu de cela je me suis penché sur Rutebeuf. Comme le titre original évoque aussi bien la malchance qu’un jeu, j’ai interrogé Internet en utilisant pour la première fois l’intelligence artificielle. Lui demandant donc s’il existait au Moyen Âge un jeu appelé la guigne, j’ai obtenu cette réponse : « Oui, il existait un jeu appelé la guigne au Moyen Âge. C’était un jeu de dés très populaire à l’époque. Les joueurs lançaient des dés et le but était d’obtenir le plus grand nombre de points possible. Le nom “guigne” vient du fait que les dés étaient souvent fabriqués à partir de cerises séchées (guignes) qui étaient ensuite polies pour former des cubes. » J’ai ensuite demandé à l’I.A. de me dire très précisément où elle avait trouvé ces renseignements. Eh bien, là elle a calé ! Malgré toutes mes récriminations elle a été incapable de me dire d’où elle tirait ces renseignements !

  6. Je l’avais écoutée il y a environ un mois, et je m’en souviens encore. C’est un très bon signe, car j’ai tendance à tout oublier !

  7. Bonjour Lïat,
    Oui, je vous ai répondu. De bien jolies photos d’axolotls, il y a en pour tous les goûts.
    Bonne journée !

  8. Oui, Pomme, vous avez entièrement raison, j’aurais peut-être dû rédiger une autre présentation. Gao Qi est un très grand poète qui a eu le malheur de naître pendant une période très troublée, l’effondrement de la dynastie Yuan. C’est pourquoi il a choisi de se retirer des affaires de la cour et de vivre à la campagne. Atteindre à une sérénité intérieure, loin des troubles politiques, était ce à quoi il aspirait. Ce poème est un peu son credo.

  9. Ah ! j’aime toujours autant Huysmans ! C’est qu’on apprend beaucoup de choses avec lui ! Les pages sur la réclusion sont à la fois fascinantes et effrayantes. De belles pages aussi sur Rogier van der Weyden et Claus Sluter. Je dois bien avouer que je ne connaissais pas du tout le Puits de Moïse, une bien belle œuvre. Toutefois, je n’irais pas jusqu’à préférer le Moïse de Sluter à celui de Michel-Ange. Je doute qu’il soit jamais allé à Saint-Pierre-aux-Liens pour qualifier le Moïse de « colosse redondant et creux », alors qu’il s’agit de la sculpture qui m’a laissé la plus forte impression lors de mon premier séjour à Rome vers l’âge de vingt ans, et que je revois toujours avec autant d’admiration.
    Merci encore pour cette très belle lecture. Vous êtes définitivement pour moi la voix de Huysmans.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Puits_de_Mo%C3%AFse

  10. Merci pour cette belle lecture. Quel pessimisme tout de même ! J’ai lu dans la biographie de Thomas Hardy qu’il avait fait des études d’architecture et fut chargé ensuite de superviser le démantèlement du cimetière de l’église St Pancras pour permettre l’édification de la future gare éponyme. Pendant un an, nuit après nuit, il a fallu exhumer les restes de 88 000 défunts et les ensevelir dans une fosse commune. Il paraît qu’il est ressorti traumatisé par cette épreuve. Il a alors abandonné ses études et quitté définitivement Londres.
    Je me demande si cette expérience traumatisante n’est pas fondatrice de son œuvre. Tous ces morts qui ont fini dans une fosse commune !

  11. Bonjour Alice,
    Je trouve que votre cocker n’est pas très présent. Chez nous, c’était presque le troisième enfant. Il avait même essayé de faire de la planche à voile en montant derrière mon père. Quant aux chaussures sur Internet, je ne sais pas comment vous faites. Même en magasin, il m’arrive de me tromper sur les pointures. C’est tellement important d’être bien chaussé !… La scène de l’esclandre au restaurant est bien réussie. Je regrette toutefois que vous ne mettiez pas de dialogues. Le style direct nous apprend beaucoup de choses sur les personnes.
    Bonne continuation,
    Ahikar

  12. Bonsoir Alice,
    Vous aimez faire d’une pierre deux coups en vous faisant soigner par un thérapeute-astrologue. Ainsi, vous vous faites soigner et tirer les cartes en même temps. J’ignorais que de tels praticiens existassent !
    Vous m’avez aussi donné envie de lire Autres rivages de Nabokov.
    Ne deviez-vous pas nous lire « À Livernay, naissait mon père » ? J’étais curieux de l’entendre, moi qui n’ai pas eu des rapports faciles avec le mien.
    Bonne soirée,
    Ahikar

  13. Merci Amandine pour ce charmant commentaire. J’aurais bien aimé vous faire plaisir en lisant l’anecdote concernant l’os du Bouddha, mais ce texte n’est pas libre de droits, et il m’a quand même fallu près de trois semaines pour traduire l’Offrande aux crocodiles. Mais, un jour, qui sait, peut-être me laisserai-je tenter ?
    Je vous souhaite plein de belles découvertes sur le site…
    Amitiés 🙂
    Ahikar

  14. Merci Vincent pour cette belle lecture. J’ai bien aimé ce roman, les grands espaces, les montagnes Rocheuses du Canada. L’anthropomorphisme ne m’a pas trop gêné, bien moins en tout cas que dans le film d’Annaud. Avez-vous d’autres projets concernant cet auteur ? Je me rappelle qu’adolescent, j’avais adoré l’histoire de Kazan.
    Bonne continuation,
    Ahikar

  15. Merci beaucoup Pauline pour cette belle traduction et lecture. J’ai beaucoup apprécié ces nouvelles que j’ai écoutées plusieurs fois. Cela m’a donné envie de revoir le dernier film de John Huston, The Dead, tiré d’une nouvelle éponyme de Dubliners. Pour info, le fichier zip est vide et la deuxième nouvelle, Une rencontre, n’est qu’à 79,3 dB.
    Bonne journée ! 🙂

  16. Merci Cocotte pour ce choix. Les auditeurs pourront maintenant comparer avec la version que Stéphane Mallarmé donna de ces contes à la demande de sa maîtresse, Méry Laurent ( https://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/mallarme-stephane-contes-indiens.html ). Pour info, l’oiseau cātaka est le coucou jacobin, oiseau qui passait dans l’Inde ancienne pour ne survivre qu’en buvant des gouttes de pluie. C’est aussi l’oiseau qui annonce l’arrivée de la mousson. J’ai écouté les deux versions, et je confesse une préférence pour la langue de Mallarmé.
    Bonne soirée ! 🙂
    Ahikar

  17. Merci beaucoup Christian pour votre commentaire, et encore une fois à Gaëlle pour cette si belle lecture.

  18. Tiens, je n’avais pas pensé qu’on puisse trouver ce texte d’une grande actualité. Mais, après tout, pourquoi pas, ne dit-on pas des grands auteurs qu’ils restent toujours modernes ! Et c’est vrai que je relis en ce moment Thucydide : Sparte contre Athènes, Russie contre Ukraine, « l’histoire est un perpétuel recommencement »…

  19. Merci Bernard pour cette très belle lecture. Ce roman m’a rappelé un camarade de chambrée lors de mon service militaire. Issu d’un milieu modeste, il n’hésitait pas à user de ses charmes auprès de femmes mûres pour gravir l’échelle sociale. Il ne fera d’ailleurs qu’un mois de service militaire, l’une d’elles ayant joué de ses relations pour le faire réformer… Dommage que Marivaux n’ait pas juger bon terminer son roman, car, à la différence de la plupart des romans d’apprentissage, ce n’est pas tant ici l’esprit qui sert de moyen, mais le corps et ses attraits. De quoi choquer les bien-pensants ! Un roman bien plus sulfureux qu’il n’y paraît.

  20. Merci à tous pour vos chaleureux commentaires, et surtout à Gaëlle pour sa magnifique lecture.
    Une citation à méditer par les temps qui courent : « Les hommes font semblant de respecter le droit, et ne s’inclinent jamais que devant la force. » (Albert Camus, Le premier homme)

  21. Merci Pomme pour cette belle lecture. Je trouve que cette œuvre d’André Gide garde intacte sa force et son actualité, car il y a vraiment quelque chose de terrifiant dans ce crime odieux commis par un jeune de 15 ans ne présentant aucun trouble particulier, autrement dit un adolescent normal et sans histoire.

  22. Bonjour Linfu,
    Aucun problème.
    J’ai regardé vos belles calligraphies du poème.
    Bonne continuation.
    Ahikar

  23. Un excellent roman policier. Habitué aux polars contemporains d’Ellroy, Indridason ou Deon Meyer, je ne m’attendais pas à autant apprécier ce roman policier du XIXe siècle. L’intrigue est excellente et nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. Merci encore à Victoria pour ce gros travail réalisé sur la bande sonore et les bruitages.

  24. Bonjour Tropic, je ne sais pas trop quoi vous dire, car de mon côté cela marche très bien. Réessayez peut-être un peu plus tard.

  25. Un grand merci pour cette belle lecture à trois voix. Un livre que j’avais découvert très jeune, et qui m’avait à la fois séduit et intrigué. Je me rappelle encore m’être demandé : comment ce livre a-t-il donc été accueilli en terre d’Islam ? Peut-être pourrez-vous m’éclairer ?

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  26. Merci chère Christiane-Jehanne pour votre bien sympathique message. J’ai vu que vous lisez de plus en plus d’auteurs contemporains. J’ai écouté et aimé le beau recueil d’haïkus d’Évelyne Charasse.Je vous souhaite une bonne continuation.
    Amitiés, 🙂
    Ahikar

    @Ahmed
    Je n’ai pas de nouvelles de René Depasse, mais notre chère modératrice pourra certainement vous en donner.

    Amitiés 🙂
    Ahikar

  27. Bonsoir Pomme,

    Oui, tout est exact dans ce texte, jusqu’au prénom de Jean-Bruno que je tenais à garder. D’autres prénoms, en revanche, ont été changés.

    Développer les relations père-fils, comme vous le suggérez, serait sans doute une bonne chose ; mais, c’est que je ne fonctionne pas comme ça. Je n’écris que quand cela s’impose à moi, quand je ne peux en quelque sorte pas faire autrement, qu’il faut que ça sorte. C’est sans doute pour cela que j’écris si peu.

  28. Bonsoir kalman,

    Je ne suis pas sûr de comprendre votre question ? Le « on », est-ce Céline ? ou est-ce vous ? Me demandez-vous si vous avez le droit de dire tout ce que vous pensez ?

    En tout cas, cela me rappelle un passage de Bret Easton Ellis, dans White :

    « Nous sommes entrés, semble-t-il, dans une sorte de totalitarisme qui exècre la liberté de parole et punit les gens s’ils révèlent leurs véritables personnalités. C’est pourquoi, sur les réseaux sociaux, les gens se surveillent et se comportent comme des acteurs. »

  29. Merci chers Ahmed, Daniell et Jean-Pierre pour vos commentaires.

    Je vous souhaite moi aussi, ainsi qu’à tous les donneurs de voix et auditeurs, mes meilleurs vœux pour l’année 2021.

    En ce qui me concerne, je n’ai pas très bien commencé cette nouvelle année : dix jours de souffrance insupportable pour un abcès sous couronne, avec surdoses d’anti-inflammatoires et antidouleurs pour arriver à supporter la douleur.

    Enfin, je me console en me disant que je pourrais peut-être, à mon tour, écrire ma propre version du Jour où Beaumont fit connaissance avec sa douleur ! 😉

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  30. Cher Jean-Pierre,

    Quand j’étais jeune et ne connaissais encore rien à la littérature, je m’étais mis en tête de lire tous les prix Nobel, ainsi que les Goncourt. Il me semble que ce n’était quand même pas une mauvaise idée… Je repense d’ailleurs souvent à un titre : Un homme se penche sur son passé.

  31. Merci cher Christian pour cette très belle lecture. Un prix Goncourt bien mérité. La femme et La mer sont deux récits poignants.

    J’ai bien aimé aussi le vocabulaire de ce peuple de la mer. Deux exemples : Elle travaillait à la sardine et on l’appelait « marée montante » à cause de la glorieuse poitrine qui, dès sa puberté, souleva son corsage comme un flux. ,
    — Gaud ! il est ben à l’habitude ! C’est pus des cornes qu’il porte à ct’ heure, c’est une mâture !

    Une idée : ne serait-il pas intéressant d’ajouter un onglet « Prix Goncourt » sur la page d’accueil, dans une des colonnes de droite ?

    Bonne continuation et encore merci !

  32. Un chat n’est pas un chat

    Nasreddine doit faire un discours. C’est la première fois qu’il doit s’exprimer devant autant de monde. Il n’est vraiment pas habitué, et, qui plus est, arrive légèrement en retard. On lui en demande la raison.
    — Ah ! mes amis, j’ai voulu courir et ai trébuché sur un cul-de jatte…
    — Ah ! Nasreddine, je t’arrête tout de suite. Apprends qu’on ne doit pas dire « cul-de jatte », mais handicapé.
    — D’accord, répond Nasreddine, mais attendez de savoir la suite. À peine avais-je repris ma course que je heurtai un aveugle…
    — Ah ! Nasreddine, je t’arrête à nouveau. Apprends que l’on ne doit pas dire un aveugle, mais une personne non-voyante.
    — D’accord ! D’accord ! J’essaierai de m’en souvenir. Mais laissez-moi terminer mon récit et apprenez qu’en arrivant ici, le gros qui est à l’entrée ne voulait pas me laisser passer !
    — Ah ! Nasreddine, ne sais-tu pas qu’on ne doit pas dire « un gros », mais une personne en surcharge pondérale. Montre-moi donc ton discours !
    Nasreddine lui tend une feuille.
    — Ah ! non ! Nasreddine, tu ne peux pas commencer en disant : « Vous, les pauvres… », tu dois parler de personnes économiquement faibles.
    — D’accord ! D’accord ! répond Nasreddine.
    Il monte bientôt à la tribune et commence ainsi :
    — Vous, les vieux…

  33. Bonjour Angelo,

    Merci pour votre commentaire. Je ne suis jamais allé à Monk’s House. Aussi me suis-je amusé à regarder les photographies de leur maison sur Internet. Une chose m’étonne : vous écrivez qu’une souris s’est introduite dans leur lit et qu’ils ont dû se lever pour la sortir. Or, il semble bien que Virginia Woolf dormait seule si l’on en croit les photographies de sa chambre ! Il semble donc qu’il y ait une erreur quelque part, non ?

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/ff/Virginia_Woolf%27s_bed_at_Monk%27s_House.jpg

  34. Bonjour Elb-Mohamed,

    Je pense que vous vous trompez : « Le Sens commun » (Common Sense) est un pamphlet de Thomas Paine publié en 1776 et faisant environ 200 pages. Or, ici, Paul-Louis Courier nous dit que Benjamin Franklin écrivit son « Bon sens », brochure de deux feuilles, ce qui est bien différent, vous en conviendrez.

    En vous souhaitant une bonne journée,

    Ahikar

    « Heureuse de nos jours l’Amérique, et Franklin qui vit son pays libre, ayant plus que nul autre aidé à l’affranchir : par son fameux Bon Sens, brochure de deux feuilles. Jamais livre ni gros volume ne fit tant pour le genre humain. Car, aux premiers commencements de l’insurrection américaine, tous ces États, villes, bourgades, étaient partagés de sentiments ; les uns tenant pour l’Angleterre, fidèles, non sans cause, au pouvoir légitime ; d’autres appréhendaient qu’on ne s’y pût soustraire, et craignaient de tout perdre en tentant l’impossible ; plusieurs parlaient d’accommodement, prêts à se contenter d’une sage liberté, d’une charte octroyée, dût-elle être bientôt modifiée, suspendue ; peu osaient espérer un résultat heureux de volontés si discordantes. On vit en cet état de choses ce que peut la parole écrite dans un pays où tout le monde lit, puissance nouvelle et bien autre que celle de la tribune. Quelques mots par hasard d’une harangue sont recueillis de quelques-uns ; mais la presse parle à tout un peuple, à tous les peuples à la fois, quand ils lisent comme en Amérique ; et de l’imprimé rien ne se perd. Franklin écrivit son Bon Sens, réunissant tous les esprits au parti de l’indépendance, décida cette grande guerre qui, là terminée, continue dans le reste du monde. »

  35. Bon… allez, Jean-Pierre, pour vous redonner le sourire 🙂 :

    « Selon les Évangiles, le Christ est né quand Hérode était roi. Comme Hérode est mort quatre années avant l’ère chrétienne, le Christ est né au moins quatre années avant le Christ.

    Quand George W. Bush proposa de détruire les forêts pour mettre un terme aux incendies de forêts, il n’a pas été compris. Le président paraissait un peu plus incohérent que de coutume. Mais il était conséquent avec ses idées. Ce sont ces saints remèdes : pour mettre un terme au mal de tête, il faut décapiter ce qui fait mal ; pour sauver le peuple d’Irak, nous allons le bombarder jusqu’à en faire de la purée.

    C’est avec des tonnerres de guerre qu’on célèbre, dans beaucoup de pays, le réveillon. Nuit de paix, nuit d’amour : les pétards affolent les chiens et rendent sourds les femmes et hommes de bonne volonté. »

    Extraits de « Paradoxes » d’Eduardo Galeano

  36. Chère Patty,

    Le 27 décembre 1925, Essénine se suicide en s’ouvrant une veine, et, avant de mourir, écrit avec son sang le poème que vous citez. Alors, je ne suis pas sûr que l’on puisse parler d’espoir. Ne trouvez-vous pas ?

    « Mourir en cette vie n’est pas nouveau, mais vivre ne l’est pas davantage. »

    Bonne journée !

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  37. Le cadavre de la Corriveau fut enfermé dans une cage et exhibé pendant près de quarante jours à la vue des passants.
    Comme un écho à cette histoire, l’impressionnant film de Lech Majewski « Bruegel, le Moulin et la Croix » est remonté dans ma mémoire. Le film fait revivre le tableau de Bruegel « Le Portement de croix ». On y voit notamment les fameuses roues à supplice. Je crois qu’on a du mal à s’imaginer ce qu’était le Moyen Âge. Le râle des suppliciés sur les roues et les corbeaux qui commençaient à les dévorer encore vivants. Je crois qu’il est impossible de s’imaginer ce qu’était vraiment le Moyen Âge. Merci pour cette lecture.

  38. Merci Gaëlle pour cette belle nouvelle. Une écoute ne suffit pas pour en épuiser toutes les richesses. Je l’écouterai à nouveau dans quelques semaines.

    Bonne journée !

  39. Bonjour ! 🙂

    Allez, un petit poème d’Attar pour apaiser les esprits.

    « Ayant trouvé qu’il y avait en moi un chien mordant, courant par la ville en tous sens,
    Je l’ai enfermé dans cette prison dont j’ai barricadé la porte et bouché les ouvertures,
    Car ce chien s’attaquait aux gens. Voilà la tâche qui m’absorbe dans ce monastère ! »

    Elahi-Nameh, cinquième chant.

    Bonne journée à tous,

    Amitiés 🙂

    Ahikar

  40. Merci Marcio Da Silva Santos et Simon pour ces retours très intéressants.

    Bonne journée! 🙂

  41. Merci chère Christiane-Jehanne pour cette belle lecture.
    Comme je sais que vous aimez Christian Bobin, une phrase du “Très Bas” a particulièrement retenu mon attention:
    “La religion c’est ce qui relie et rien n’est plus religieux que la haine : elle rassemble les hommes en foule sous la puissance d’une idée ou d’un nom quand l’amour les délivre un à un par la faiblesse d’un visage ou d’une voix.”
    Je vous souhaite une excellente journée,
    Amitiés, 🙂
    Ahikar

  42. Merci cher Lunario pour votre commentaire.

    Avez-vous vu que vous pouvez télécharger le texte au format PDF, tout en bas du billet. Rien ne vous empêche ensuite de l’imprimer et de le lire dans une bibliothèque. Ainsi aurez-vous peut-être à nouveau le plaisir de ressentir la gravitation des livres ! 😉

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  43. Merci beaucoup cher Hyacinthe Kakou pour ce sympathique commentaire. La reconnaissance d’un pair est toujours un très grand plaisir. J’ai été étonné de voir que, bien que jouissant d’une grande notoriété en Côte d’Ivoire et étudié dans les écoles, votre œuvre ne soit pas distribuée en France. À tout hasard, aimeriez-vous qu’une de vos pièces soit proposée sur le site ?

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  44. Merci Pascal pour votre commentaire. Pour répondre à votre question, j’ai écrit cette histoire à l’été 2015. Elle dormait dans un tiroir parmi tant d’autres. Je peux mettre plusieurs semaines, voire plusieurs mois à écrire un texte, tout en y travaillant nuit et jour, mais, une fois terminé, je m’en désintéresse totalement. C’est simplement la situation actuelle qui m’a donné envie de le proposer, en me disant qu’avec un peu de chance, il pourrait peut-être intéresser quelques personnes.

    Bon week-end,

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  45. Merci chère Pomme pour cette belle lecture.

    Je dois dire que j’ai eu un peu de mal à croire à l’histoire des poules. Des poules qui feraient semblant de manger pour faire croire qu’elles sont guéries et qu’on ne leur introduise plus de force dans le gosier des boulettes de viande au quinquina, c’est quand même, me semble-t-il, surestimer l’intelligence des poules !

  46. Merci beaucoup cher André. Votre message m’a fait très plaisir.

    Portez-vous bien et prenez soin de vous,

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  47. Bonjour Axel,
    Il y a parfois des problèmes de serveur. Le mieux, dans ce cas, est de réessayer un peu plus tard.
    Bonne journée! 🙂
    Ahikar

  48. Bonjour Fraise_Sauvage et merci pour vos recherches. Je possède le livre « Haïkai de Bashô et de ses disciples ». Traduction de Kuni Matsuo et Steinilber-Oberlin (1936). Mais le problème, c’est que Kuni Matsuo n’est décédé qu’en 1975. Or, il faut attendre 70 ans après le décès de l’auteur et du traducteur pour que l’œuvre soit libre de droits. Toutefois, j’ai toujours remarqué que cet ouvrage avait été lu par Sabine pour Audiocité. Alors, y aurait-il quelque chose qui m’ait échappé ? Christine, notre chère modératrice, peut-être nous le dira ?

    Bonne journée ! 🙂

    Ahikar

  49. Merci à Murielle, Alessandra, Lïat, Fraise_Sauvage et Christophe pour vos sympathiques et chaleureux commentaires. Tout d’abord, je suis à la fois heureux et étonné de voir que Murasaki Shikibu soulève autant d’enthousiasme, alors que ma lecture de Kālidāsa, pourtant un des plus grands noms de la littérature sanskrite, n’avait pas suscité le moindre intérêt. Mais il y a à cela, je pense, une raison : c’est qu’il y a une forme de parenté entre Marcel Proust et Murasaki Shikibu. Je ne me risquerai pas à la définir, mais je la sens. Je pense d’ailleurs que, si l’œuvre de Proust est si connue et appréciée au Japon, cela est en partie dû au fait que l’œuvre de Murasaki Shikibu les y avait préparés.

    @ Fraise_Sauvage
    Votre message laisse à penser que vous êtes japonaise. Il serait intéressant d’avoir votre avis sur cette question. Par ailleurs, je suis toujours à la recherche d’une bonne traduction libre de droits de Matsuo Bashō. Si lors de vos pérégrinations sur Internet ou ailleurs, vous trouvez quelque chose d’intéressant, n’hésitez pas à me le dire ! 😉

    Bien amicalement, 🙂

    Ahikar

  50. C’est mignon cette variation des trois petits cochons ! 🙂
    N’y a-t-il pas interversion des Christine ? 😉

    Bonne soirée ! 🙂

    Ahikar

  51. Ça rend vraiment bien avec la musique d’Éric Satie ! 🙂 Et puis vous avez bien de la chance d’avoir une si belle voix, contrairement à la mienne qui, même après une grande louche de miel, reste éraillée ! 🙁 J’ai pourtant bravé le Covid pour aller chercher un bon gros pot de miel de sapin ! « C’est vraiment trop injuste ! » comme disait Caliméro.

    Bonne continuation ! 🙂

    Amitiés,

    Ahikar

  52. « Toute la planète est sur le qui-vive, mais les oiseaux chantent comme jamais. »

  53. “L’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur.”
    Jacques Attali

  54. Chère Gabrielle,

    Vous pourrez, si vous le désirez, poster ici un lien vers votre travail. Nous serions tous très heureux de le découvrir !

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  55. Bonjour,

    En ce qui me concerne, vous avez mon autorisation pour utiliser la version française, dès l’instant qu’il ne s’agit pas d’une utilisation commerciale. Bruce Demaugé-Bost, le traducteur, m’avait d’ailleurs donné son autorisation à cette condition. Je pense d’ailleurs qu’il serait préférable de lui demander également la sienne, qu’il vous donnera, à mon avis, sans le moindre problème. Je voulais d’ailleurs vous donner son adresse, mais, ayant changé d’ordinateur, je ne l’ai plus. Je ne la trouve pas non plus sur son site. Mais notre chère modératrice pourra certainement vous la communiquer, car je pense qu’elle doit se trouver dans l’autorisation que j’avais fait suivre à Augustin.

    Je vous donne également mon autorisation pour QUIROGA, Horacio – Le Perroquet déplumé

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  56. Belle initiative, chère Christine! Je pense à vous bien souvent, et au terrible malheur qui touche durement l’Italie.
    Toute mon amitié! 🙂
    Ahikar

  57. Merci beaucoup chère Gaëlle pour cette belle lecture d’une histoire très émouvante.

    Je doute que René Bazin ait jamais attrapé de crabes dormeurs ou de congres, car les crabes dormeurs ou tourteaux ne se pêchent pas en retournant les pierres. Ils se mettent toujours dans les cavités de roches dures dont ils sont toujours difficiles à déloger. Quant aux congres, eux aussi se mettent dans de grandes cavités, souvent à fleur d’eau, où ils cohabitent parfois avec des homards. Mais, en aucun cas, on ne les déniche et pêche en retournant les pierres. Et je parle d’expérience, pour avoir, adolescent, maintes fois fouillé les immenses rochers qui se trouvent à la pointe de la Loire, sur l’île de Noirmoutier. Je me rappelle d’ailleurs avoir attrapé une fois, vers l’âge de 13 ou 14 ans, un congre de 1,94 mètre ! 😉

  58. Oui, vous avez peut-être raison. Une autre raison est possible : Rousseau lui ayant dit : « Appelle-moi ton vieux bon ami », elle aurait pu volontairement – et comme par jeu – l’appeler « Mon vieux ami ». Qui sait ?

  59. Merci chère Gaëlle pour cette belle lecture.

    On trouve dans « Observations de L’Académie Française sur les remarques de M. de Vaugelas » de 1705 : « Il faut dire un vieil homme, un vieil ami, un vieil habit, et jamais un vieux homme, un vieux ami, un vieux habit. »

    Je ne sais pas pourquoi l’auteure n’a pas suivi la règle. Elle emploie toujours l’expression « mon vieux ami », la liaison n’est quand même pas très belle. Ne trouvez-vous pas ?

  60. Merci à Mathis et à sa maman.
    D’autres histoires d’Horacio Quiroga sont également disponibles sur le site.

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  61. Bonjour Zélie,
    Ce n’est pas facile de vous répondre. Il me faudrait un minimum d’information. Est-ce un auteur français? De quelle époque?…
    Je connais Le coeur du tigre de Nguyên Huy Thiêp qui est une oeuvre remarquable.
    J’avais également beaucoup apprécié L’homme-tigre, roman indonésien d’Eka Kurniawan.
    Mais il y en a tellement…

    Amitiés 🙂
    Ahikar

  62. Un grand merci également à Tatoo, Ligure, Zara, Elsal, Solal, Ribera, Luz Estella Arbid, Matthew et Gabriela pour vos chaleureux commentaires.

    Bonne journée à tous ! 🙂

  63. Bonjour Mouloud,
    Je ne suis pas très disponible actuellement et ne peux malheureusement pas vous donner de date.

    @ Gabriela
    Juste en dessous du titre de cette lecteur, il est indiqué “Donneur de voix: Ahikar”. Si vous cliquez dessus vous obtiendrez la liste de mes lectures.

    Bonne journée! 🙂

  64. Bonjour Le Barbon,

    À ma connaissance, Le Napoléon de Notting-Hill traduit également par Jean Florence (1883 – 1915) est disponible. Peut-être tentera-t-il un donneur de voix ?

    Amitiés,

  65. Bonjour Guillaume,

    J’avais enregistré il y a quelques années le prologue d’Ego Monstre, mais, pour des raisons de droits, je n’avais pu le présenter sur le site. Vous trouverez ci-dessous la présentation que j’avais rédigée à cette occasion, ainsi qu’un lien vous permettant d’écouter le prologue.

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

    https://www.youtube.com/watch?v=E7SW8QVgE9c

    Sayd Bahodine Majrouh (1928-1988)

    Le 11 février 1988, à Peshawar, au crépuscule, deux inconnus frappent à la porte de Majrouh. Comme d’habitude il ouvre la porte. Une rafale de mitraillette est tirée, et Majrouh tombe à terre : un des plus grands poètes du vingtième siècle vient d’être assassiné, certainement le plus grand que l’Afghanistan ait jamais eu. C’était déjà un peu ce soir-là, un des grands Bouddhas de Bāmiyān qui tombait. Triste prémonition !

    Son grand œuvre Ego Monstre se déploie un peu à la manière de la Divine Comédie de Dante, dont il a l’ampleur et la profondeur : à une lente descente aux Enfers succédera une lente remontée à la Lumière.

    « Il était une fois, dans le monde du Couchant, une vaste cité, prospère et lumineuse, où étincelait l’esprit. En cette ville-lumière vivait un homme, un sage entre les sages, dont l’étrange métier était de penser. L’existence à ses yeux ne se réduisait pas à de vains bavardages. Il chercha le secret des choses et des êtres, explora la poussière des grimoires, étudia les pages des modernes, et écrivit autant de lignes qu’il en déchiffra. Un jour enfin, il déclara :
    – L’enfer, c’est les autres.
    Mais je ne crois pas, moi, que le penseur ait ainsi exprimé la vérité… entière. »

  66. Merci chère Candice pour ce très beau commentaire qui ne peut que m’encourager à porter à nouveau mon regard vers cette région du monde.

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  67. Bonjour Romain,

    Merci pour votre commentaire. En cliquant dans la colonne « Auteurs » à « Ahikar », vous pourrez découvrir d’autres histoires, d’autres tranches de vie, tantôt tristes, tantôt gaies.

    Amitiés,

  68. Eh bien ! dis donc, je ne m’y attendais pas à celle-là ! Flagrant délit de fillonnage ! Je ne voulais pourtant fillonner personne et surtout pas les auditeurs de L.A. Mais devant un tel maître-pêcheur, je ne peux que m’incliner !

    Pour la petite anecdote, l’histoire est pourtant vraie. Toutefois, je me suis très vite rendu compte en l’écrivant qu’il me faudrait modifier certaines choses. Sans vouloir trop déflorer l’histoire, je me rappelle pourtant que Rémi n’avait pas fait le coup aux parigots deux ou trois fois, mais bien plus, ce qui accentuait l’effet comique. Mais en l’écrivant, je me suis très vite rendu compte que ça ne passerait pas, qu’on allait me crier dessus en disant : « Pauvre poisson ! c’est une honte ! » Il est donc indéniable qu’à 13 ou 14 ans à cette époque, à la campagne, on ne se souciait pas tant que cela du bien-être de la gent aquatique ! 🙁

    Grands mercis à Calimero et Jean-Pierre pour vos commentaires !

  69. Bonjour à tous, 🙂
    Un mot encore de présentation pour signaler que je n’aurais pu lire cette belle nouvelle si Christine ne l’avait dénichée dans le supplément littéraire du Figaro du 7 mars 1914.
    Bonne écoute ! 🙂
    Ahikar

  70. Merci cher René pour cette très belle lecture. Ce livre est une merveille de finesse psychologique. J’ai écouté deux fois chaque chapitre.

    Malheureusement, le serveur est en maintenance, et je n’ai pu écouter la fin.

    Je vous souhaite une très bonne journée.

    Amitiés, ☺

    Ahikar

  71. Bonsoir Cher Ahmed, 🙂

    Laurent Margantin a mis sa traduction à la disposition du public sur YouScribe. Vous devriez, normalement, pouvoir la télécharger sans problème. Il suffit de cliquer sur la petite flèche, située juste à gauche du nombre de pages, « 1/73 ».

    Je vous souhaite une bonne écoute.

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  72. Que Shakespeare mène au nirvana, voilà qui est ma foi fort réjouissant ! 🙂

    Amitiés,

    Ahikar

  73. Cher Ahmed,

    Vous lisez à la vitesse de l’éclair, moi j’avance à celle de l’escargot. Il me faudrait plusieurs mois pour lire l’œuvre complète. Désolé de ne pouvoir satisfaire à votre demande.

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  74. C’est un bon livre. J’ai bien aimé le côté « Chacun cherche son chat », qui m’a souvent fait penser à Cédric Klapisch. Vous devriez peut-être lui envoyer votre manuscrit. On ne sait jamais ? 😉 Cette histoire portée à l’écran pourrait ravir un public assez large. Le tissu social actuel est souvent tendu, morose, dur. Vous y apportez une touche de légèreté, de vagabondage, qui nous donnerait presque envie de courir sur les toits avec votre héroïne. J’ai trouvé la fin très réussie, à la fois inattendue (le gros chagrin) et pleine de subtilité et de finesse. J’aurais bien aimé en parler un peu, mais il m’est difficile de le faire sans rien dévoiler. Disons juste que le gros chagrin qui attend Anne semble la replonger dans une autre réalité : en sortant de l’enquête, elle retrouve une réalité plus âpre, plus dure, peut-être celle de la vraie vie. Mais je rassure le lecteur, tout est bien qui finit bien, dans un cadre luxueux, avec en prime une comtesse et un gueuleton, comme dans les films de Iosseliani. La fin de ma critique n’est peut-être pas très claire mais, comme je l’ai dit plus haut, il est difficile de s’exprimer tout en ne dévoilant pas l’histoire. L’illustration est également excellente, à la fois originale et simple, elle correspond bien à l’image qu’on se fait de l’héroïne. Bref, une jolie réussite qu’apprécieront ceux qui ont aimé les films de Cédric Klapisch, surtout les premiers.

    Un grand merci donc, à l’auteur et à Cocotte, qui a gracieusement prêté sa voix aux personnages et nous a donné à entendre cette belle histoire.

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  75. Merci beaucoup cher Kadour, votre message m’a fait très plaisir.

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

×