Ahikar

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Ses commentaires les plus récents

  1. J’aime beaucoup les “Notes de ma cabane de moine” de Kamo no Chômei (1155–1216), traduit par Sauveur Candau (1897-1955).
    « La même rivière coule sans arrêt, mais ce n’est jamais la même eau. De-ci, de-là, sur les surfaces tranquilles, des taches d’écume apparaissent, disparaissent, sans jamais s’attarder longtemps. Il en est de même des hommes ici-bas et de leurs habitations. Dans la belle capitale, les maisons des nobles et des pauvres se succèdent dans un alignement de tuiles ; elles semblent durer des générations entières. En est-il vraiment ainsi ? Non ; de fait, il y en a bien peu qui soient encore ce qu’elles étaient autrefois. Ici, c’est une maison détruite l’an dernier et reconstruite cette année, là, une luxueuse demeure ruinée devenue une maisonnette. Il en va de même pour les gens qui les habitent. Les lieux ne changent pas ; il semble qu’il y ait toujours autant de monde ; mais en fait, sur les vingt ou trente personnes que j’y ai vues autrefois, à peine en trouverais-je une ou deux. Les uns meurent un matin, qui sont remplacés le soir par de nouvelles naissances. Exactement comme l’écume qui paraît et disparaît sur l’eau… »

    Bonne soirée !

  2. 5/7/5 Bravo !
    Savez-vous que Bashô lui-même souvent ne le respectait pas ? Une anecdote m’a toujours amusé : Arrivant à Matsushima (?), Bashô décrit dans son hokku une vue splendide. Or, Sora, qui l’accompagnait, note dans son journal : « Ce jour, temps couvert et pluvieux. N’avons rien vu. »

    Bonne journée !

  3. Merci Bastien pour ce témoignage intéressant. Pour répondre à votre question, j’avais au départ l’intention de traduire deux autres poèmes, un de Li Bai et un de Tao Yuanming, ce qui m’aurait occupé une bonne partie du mois de juillet, sachant que je compte environ quinze jours pour en traduire un. Mais, voyant que cela n’intéressait absolument personne, j’ai finalement renoncé, préférant accompagner un copain à la pêche. On est si bien au bord de l’eau !

  4. Merci Gaëlle pour cette très belle lecture. J’ai retrouvé l’article de François Mauriac paru dans Les Nouvelles Littéraires en juin 1923. Que dire de plus !
    La vigne et la maison par Jean Balde · Mauriac en ligne (huma-num.fr)
    Sinon, je vous avais écrit récemment pour vous demander les paramètres que vous utilisez pour la dernière version de Noise Gate, si bien sûr vous l’utilisez toujours. Je vous avais aussi répondu sur un message que vous m’aviez adressé il y a environ un mois. Et je dois avouer que j’ai un doute sur le fait que vous ayez bien reçu mes messages, Outlook me jouant souvent des tours !
    Bien amicalement,
    Ahikar

  5. J’avais du travail à faire, et au lieu de cela je me suis penché sur Rutebeuf. Comme le titre original évoque aussi bien la malchance qu’un jeu, j’ai interrogé Internet en utilisant pour la première fois l’intelligence artificielle. Lui demandant donc s’il existait au Moyen Âge un jeu appelé la guigne, j’ai obtenu cette réponse : « Oui, il existait un jeu appelé la guigne au Moyen Âge. C’était un jeu de dés très populaire à l’époque. Les joueurs lançaient des dés et le but était d’obtenir le plus grand nombre de points possible. Le nom “guigne” vient du fait que les dés étaient souvent fabriqués à partir de cerises séchées (guignes) qui étaient ensuite polies pour former des cubes. » J’ai ensuite demandé à l’I.A. de me dire très précisément où elle avait trouvé ces renseignements. Eh bien, là elle a calé ! Malgré toutes mes récriminations elle a été incapable de me dire d’où elle tirait ces renseignements !

  6. Je l’avais écoutée il y a environ un mois, et je m’en souviens encore. C’est un très bon signe, car j’ai tendance à tout oublier !

  7. Bonjour Lïat,
    Oui, je vous ai répondu. De bien jolies photos d’axolotls, il y a en pour tous les goûts.
    Bonne journée !

  8. Oui, Pomme, vous avez entièrement raison, j’aurais peut-être dû rédiger une autre présentation. Gao Qi est un très grand poète qui a eu le malheur de naître pendant une période très troublée, l’effondrement de la dynastie Yuan. C’est pourquoi il a choisi de se retirer des affaires de la cour et de vivre à la campagne. Atteindre à une sérénité intérieure, loin des troubles politiques, était ce à quoi il aspirait. Ce poème est un peu son credo.

  9. Ah ! j’aime toujours autant Huysmans ! C’est qu’on apprend beaucoup de choses avec lui ! Les pages sur la réclusion sont à la fois fascinantes et effrayantes. De belles pages aussi sur Rogier van der Weyden et Claus Sluter. Je dois bien avouer que je ne connaissais pas du tout le Puits de Moïse, une bien belle œuvre. Toutefois, je n’irais pas jusqu’à préférer le Moïse de Sluter à celui de Michel-Ange. Je doute qu’il soit jamais allé à Saint-Pierre-aux-Liens pour qualifier le Moïse de « colosse redondant et creux », alors qu’il s’agit de la sculpture qui m’a laissé la plus forte impression lors de mon premier séjour à Rome vers l’âge de vingt ans, et que je revois toujours avec autant d’admiration.
    Merci encore pour cette très belle lecture. Vous êtes définitivement pour moi la voix de Huysmans.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Puits_de_Mo%C3%AFse

  10. Merci pour cette belle lecture. Quel pessimisme tout de même ! J’ai lu dans la biographie de Thomas Hardy qu’il avait fait des études d’architecture et fut chargé ensuite de superviser le démantèlement du cimetière de l’église St Pancras pour permettre l’édification de la future gare éponyme. Pendant un an, nuit après nuit, il a fallu exhumer les restes de 88 000 défunts et les ensevelir dans une fosse commune. Il paraît qu’il est ressorti traumatisé par cette épreuve. Il a alors abandonné ses études et quitté définitivement Londres.
    Je me demande si cette expérience traumatisante n’est pas fondatrice de son œuvre. Tous ces morts qui ont fini dans une fosse commune !

  11. Bonjour Alice,
    Je trouve que votre cocker n’est pas très présent. Chez nous, c’était presque le troisième enfant. Il avait même essayé de faire de la planche à voile en montant derrière mon père. Quant aux chaussures sur Internet, je ne sais pas comment vous faites. Même en magasin, il m’arrive de me tromper sur les pointures. C’est tellement important d’être bien chaussé !… La scène de l’esclandre au restaurant est bien réussie. Je regrette toutefois que vous ne mettiez pas de dialogues. Le style direct nous apprend beaucoup de choses sur les personnes.
    Bonne continuation,
    Ahikar

  12. Bonsoir Alice,
    Vous aimez faire d’une pierre deux coups en vous faisant soigner par un thérapeute-astrologue. Ainsi, vous vous faites soigner et tirer les cartes en même temps. J’ignorais que de tels praticiens existassent !
    Vous m’avez aussi donné envie de lire Autres rivages de Nabokov.
    Ne deviez-vous pas nous lire « À Livernay, naissait mon père » ? J’étais curieux de l’entendre, moi qui n’ai pas eu des rapports faciles avec le mien.
    Bonne soirée,
    Ahikar

  13. Merci Amandine pour ce charmant commentaire. J’aurais bien aimé vous faire plaisir en lisant l’anecdote concernant l’os du Bouddha, mais ce texte n’est pas libre de droits, et il m’a quand même fallu près de trois semaines pour traduire l’Offrande aux crocodiles. Mais, un jour, qui sait, peut-être me laisserai-je tenter ?
    Je vous souhaite plein de belles découvertes sur le site…
    Amitiés 🙂
    Ahikar

  14. Merci Vincent pour cette belle lecture. J’ai bien aimé ce roman, les grands espaces, les montagnes Rocheuses du Canada. L’anthropomorphisme ne m’a pas trop gêné, bien moins en tout cas que dans le film d’Annaud. Avez-vous d’autres projets concernant cet auteur ? Je me rappelle qu’adolescent, j’avais adoré l’histoire de Kazan.
    Bonne continuation,
    Ahikar

  15. Merci beaucoup Pauline pour cette belle traduction et lecture. J’ai beaucoup apprécié ces nouvelles que j’ai écoutées plusieurs fois. Cela m’a donné envie de revoir le dernier film de John Huston, The Dead, tiré d’une nouvelle éponyme de Dubliners. Pour info, le fichier zip est vide et la deuxième nouvelle, Une rencontre, n’est qu’à 79,3 dB.
    Bonne journée ! 🙂

  16. Merci Cocotte pour ce choix. Les auditeurs pourront maintenant comparer avec la version que Stéphane Mallarmé donna de ces contes à la demande de sa maîtresse, Méry Laurent ( https://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/mallarme-stephane-contes-indiens.html ). Pour info, l’oiseau cātaka est le coucou jacobin, oiseau qui passait dans l’Inde ancienne pour ne survivre qu’en buvant des gouttes de pluie. C’est aussi l’oiseau qui annonce l’arrivée de la mousson. J’ai écouté les deux versions, et je confesse une préférence pour la langue de Mallarmé.
    Bonne soirée ! 🙂
    Ahikar

  17. Merci beaucoup Christian pour votre commentaire, et encore une fois à Gaëlle pour cette si belle lecture.

  18. Tiens, je n’avais pas pensé qu’on puisse trouver ce texte d’une grande actualité. Mais, après tout, pourquoi pas, ne dit-on pas des grands auteurs qu’ils restent toujours modernes ! Et c’est vrai que je relis en ce moment Thucydide : Sparte contre Athènes, Russie contre Ukraine, « l’histoire est un perpétuel recommencement »…

  19. Merci Bernard pour cette très belle lecture. Ce roman m’a rappelé un camarade de chambrée lors de mon service militaire. Issu d’un milieu modeste, il n’hésitait pas à user de ses charmes auprès de femmes mûres pour gravir l’échelle sociale. Il ne fera d’ailleurs qu’un mois de service militaire, l’une d’elles ayant joué de ses relations pour le faire réformer… Dommage que Marivaux n’ait pas juger bon terminer son roman, car, à la différence de la plupart des romans d’apprentissage, ce n’est pas tant ici l’esprit qui sert de moyen, mais le corps et ses attraits. De quoi choquer les bien-pensants ! Un roman bien plus sulfureux qu’il n’y paraît.

  20. Merci à tous pour vos chaleureux commentaires, et surtout à Gaëlle pour sa magnifique lecture.
    Une citation à méditer par les temps qui courent : « Les hommes font semblant de respecter le droit, et ne s’inclinent jamais que devant la force. » (Albert Camus, Le premier homme)

  21. Merci Pomme pour cette belle lecture. Je trouve que cette œuvre d’André Gide garde intacte sa force et son actualité, car il y a vraiment quelque chose de terrifiant dans ce crime odieux commis par un jeune de 15 ans ne présentant aucun trouble particulier, autrement dit un adolescent normal et sans histoire.

  22. Bonjour Linfu,
    Aucun problème.
    J’ai regardé vos belles calligraphies du poème.
    Bonne continuation.
    Ahikar

  23. Un excellent roman policier. Habitué aux polars contemporains d’Ellroy, Indridason ou Deon Meyer, je ne m’attendais pas à autant apprécier ce roman policier du XIXe siècle. L’intrigue est excellente et nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. Merci encore à Victoria pour ce gros travail réalisé sur la bande sonore et les bruitages.

  24. Bonjour Tropic, je ne sais pas trop quoi vous dire, car de mon côté cela marche très bien. Réessayez peut-être un peu plus tard.

  25. Un grand merci pour cette belle lecture à trois voix. Un livre que j’avais découvert très jeune, et qui m’avait à la fois séduit et intrigué. Je me rappelle encore m’être demandé : comment ce livre a-t-il donc été accueilli en terre d’Islam ? Peut-être pourrez-vous m’éclairer ?

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  26. Merci chère Christiane-Jehanne pour votre bien sympathique message. J’ai vu que vous lisez de plus en plus d’auteurs contemporains. J’ai écouté et aimé le beau recueil d’haïkus d’Évelyne Charasse.Je vous souhaite une bonne continuation.
    Amitiés, 🙂
    Ahikar

    @Ahmed
    Je n’ai pas de nouvelles de René Depasse, mais notre chère modératrice pourra certainement vous en donner.

    Amitiés 🙂
    Ahikar

  27. Bonsoir Pomme,

    Oui, tout est exact dans ce texte, jusqu’au prénom de Jean-Bruno que je tenais à garder. D’autres prénoms, en revanche, ont été changés.

    Développer les relations père-fils, comme vous le suggérez, serait sans doute une bonne chose ; mais, c’est que je ne fonctionne pas comme ça. Je n’écris que quand cela s’impose à moi, quand je ne peux en quelque sorte pas faire autrement, qu’il faut que ça sorte. C’est sans doute pour cela que j’écris si peu.

  28. Bonsoir kalman,

    Je ne suis pas sûr de comprendre votre question ? Le « on », est-ce Céline ? ou est-ce vous ? Me demandez-vous si vous avez le droit de dire tout ce que vous pensez ?

    En tout cas, cela me rappelle un passage de Bret Easton Ellis, dans White :

    « Nous sommes entrés, semble-t-il, dans une sorte de totalitarisme qui exècre la liberté de parole et punit les gens s’ils révèlent leurs véritables personnalités. C’est pourquoi, sur les réseaux sociaux, les gens se surveillent et se comportent comme des acteurs. »

  29. Merci chers Ahmed, Daniell et Jean-Pierre pour vos commentaires.

    Je vous souhaite moi aussi, ainsi qu’à tous les donneurs de voix et auditeurs, mes meilleurs vœux pour l’année 2021.

    En ce qui me concerne, je n’ai pas très bien commencé cette nouvelle année : dix jours de souffrance insupportable pour un abcès sous couronne, avec surdoses d’anti-inflammatoires et antidouleurs pour arriver à supporter la douleur.

    Enfin, je me console en me disant que je pourrais peut-être, à mon tour, écrire ma propre version du Jour où Beaumont fit connaissance avec sa douleur ! 😉

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  30. Cher Jean-Pierre,

    Quand j’étais jeune et ne connaissais encore rien à la littérature, je m’étais mis en tête de lire tous les prix Nobel, ainsi que les Goncourt. Il me semble que ce n’était quand même pas une mauvaise idée… Je repense d’ailleurs souvent à un titre : Un homme se penche sur son passé.

  31. Merci cher Christian pour cette très belle lecture. Un prix Goncourt bien mérité. La femme et La mer sont deux récits poignants.

    J’ai bien aimé aussi le vocabulaire de ce peuple de la mer. Deux exemples : Elle travaillait à la sardine et on l’appelait « marée montante » à cause de la glorieuse poitrine qui, dès sa puberté, souleva son corsage comme un flux. ,
    — Gaud ! il est ben à l’habitude ! C’est pus des cornes qu’il porte à ct’ heure, c’est une mâture !

    Une idée : ne serait-il pas intéressant d’ajouter un onglet « Prix Goncourt » sur la page d’accueil, dans une des colonnes de droite ?

    Bonne continuation et encore merci !

  32. Un chat n’est pas un chat

    Nasreddine doit faire un discours. C’est la première fois qu’il doit s’exprimer devant autant de monde. Il n’est vraiment pas habitué, et, qui plus est, arrive légèrement en retard. On lui en demande la raison.
    — Ah ! mes amis, j’ai voulu courir et ai trébuché sur un cul-de jatte…
    — Ah ! Nasreddine, je t’arrête tout de suite. Apprends qu’on ne doit pas dire « cul-de jatte », mais handicapé.
    — D’accord, répond Nasreddine, mais attendez de savoir la suite. À peine avais-je repris ma course que je heurtai un aveugle…
    — Ah ! Nasreddine, je t’arrête à nouveau. Apprends que l’on ne doit pas dire un aveugle, mais une personne non-voyante.
    — D’accord ! D’accord ! J’essaierai de m’en souvenir. Mais laissez-moi terminer mon récit et apprenez qu’en arrivant ici, le gros qui est à l’entrée ne voulait pas me laisser passer !
    — Ah ! Nasreddine, ne sais-tu pas qu’on ne doit pas dire « un gros », mais une personne en surcharge pondérale. Montre-moi donc ton discours !
    Nasreddine lui tend une feuille.
    — Ah ! non ! Nasreddine, tu ne peux pas commencer en disant : « Vous, les pauvres… », tu dois parler de personnes économiquement faibles.
    — D’accord ! D’accord ! répond Nasreddine.
    Il monte bientôt à la tribune et commence ainsi :
    — Vous, les vieux…

  33. Bonjour Angelo,

    Merci pour votre commentaire. Je ne suis jamais allé à Monk’s House. Aussi me suis-je amusé à regarder les photographies de leur maison sur Internet. Une chose m’étonne : vous écrivez qu’une souris s’est introduite dans leur lit et qu’ils ont dû se lever pour la sortir. Or, il semble bien que Virginia Woolf dormait seule si l’on en croit les photographies de sa chambre ! Il semble donc qu’il y ait une erreur quelque part, non ?

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/ff/Virginia_Woolf%27s_bed_at_Monk%27s_House.jpg

  34. Bonjour Elb-Mohamed,

    Je pense que vous vous trompez : « Le Sens commun » (Common Sense) est un pamphlet de Thomas Paine publié en 1776 et faisant environ 200 pages. Or, ici, Paul-Louis Courier nous dit que Benjamin Franklin écrivit son « Bon sens », brochure de deux feuilles, ce qui est bien différent, vous en conviendrez.

    En vous souhaitant une bonne journée,

    Ahikar

    « Heureuse de nos jours l’Amérique, et Franklin qui vit son pays libre, ayant plus que nul autre aidé à l’affranchir : par son fameux Bon Sens, brochure de deux feuilles. Jamais livre ni gros volume ne fit tant pour le genre humain. Car, aux premiers commencements de l’insurrection américaine, tous ces États, villes, bourgades, étaient partagés de sentiments ; les uns tenant pour l’Angleterre, fidèles, non sans cause, au pouvoir légitime ; d’autres appréhendaient qu’on ne s’y pût soustraire, et craignaient de tout perdre en tentant l’impossible ; plusieurs parlaient d’accommodement, prêts à se contenter d’une sage liberté, d’une charte octroyée, dût-elle être bientôt modifiée, suspendue ; peu osaient espérer un résultat heureux de volontés si discordantes. On vit en cet état de choses ce que peut la parole écrite dans un pays où tout le monde lit, puissance nouvelle et bien autre que celle de la tribune. Quelques mots par hasard d’une harangue sont recueillis de quelques-uns ; mais la presse parle à tout un peuple, à tous les peuples à la fois, quand ils lisent comme en Amérique ; et de l’imprimé rien ne se perd. Franklin écrivit son Bon Sens, réunissant tous les esprits au parti de l’indépendance, décida cette grande guerre qui, là terminée, continue dans le reste du monde. »

  35. Bon… allez, Jean-Pierre, pour vous redonner le sourire 🙂 :

    « Selon les Évangiles, le Christ est né quand Hérode était roi. Comme Hérode est mort quatre années avant l’ère chrétienne, le Christ est né au moins quatre années avant le Christ.

    Quand George W. Bush proposa de détruire les forêts pour mettre un terme aux incendies de forêts, il n’a pas été compris. Le président paraissait un peu plus incohérent que de coutume. Mais il était conséquent avec ses idées. Ce sont ces saints remèdes : pour mettre un terme au mal de tête, il faut décapiter ce qui fait mal ; pour sauver le peuple d’Irak, nous allons le bombarder jusqu’à en faire de la purée.

    C’est avec des tonnerres de guerre qu’on célèbre, dans beaucoup de pays, le réveillon. Nuit de paix, nuit d’amour : les pétards affolent les chiens et rendent sourds les femmes et hommes de bonne volonté. »

    Extraits de « Paradoxes » d’Eduardo Galeano

  36. Chère Patty,

    Le 27 décembre 1925, Essénine se suicide en s’ouvrant une veine, et, avant de mourir, écrit avec son sang le poème que vous citez. Alors, je ne suis pas sûr que l’on puisse parler d’espoir. Ne trouvez-vous pas ?

    « Mourir en cette vie n’est pas nouveau, mais vivre ne l’est pas davantage. »

    Bonne journée !

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  37. Le cadavre de la Corriveau fut enfermé dans une cage et exhibé pendant près de quarante jours à la vue des passants.
    Comme un écho à cette histoire, l’impressionnant film de Lech Majewski « Bruegel, le Moulin et la Croix » est remonté dans ma mémoire. Le film fait revivre le tableau de Bruegel « Le Portement de croix ». On y voit notamment les fameuses roues à supplice. Je crois qu’on a du mal à s’imaginer ce qu’était le Moyen Âge. Le râle des suppliciés sur les roues et les corbeaux qui commençaient à les dévorer encore vivants. Je crois qu’il est impossible de s’imaginer ce qu’était vraiment le Moyen Âge. Merci pour cette lecture.

  38. Merci Gaëlle pour cette belle nouvelle. Une écoute ne suffit pas pour en épuiser toutes les richesses. Je l’écouterai à nouveau dans quelques semaines.

    Bonne journée !

  39. Bonjour ! 🙂

    Allez, un petit poème d’Attar pour apaiser les esprits.

    « Ayant trouvé qu’il y avait en moi un chien mordant, courant par la ville en tous sens,
    Je l’ai enfermé dans cette prison dont j’ai barricadé la porte et bouché les ouvertures,
    Car ce chien s’attaquait aux gens. Voilà la tâche qui m’absorbe dans ce monastère ! »

    Elahi-Nameh, cinquième chant.

    Bonne journée à tous,

    Amitiés 🙂

    Ahikar

  40. Merci Marcio Da Silva Santos et Simon pour ces retours très intéressants.

    Bonne journée! 🙂

  41. Merci chère Christiane-Jehanne pour cette belle lecture.
    Comme je sais que vous aimez Christian Bobin, une phrase du “Très Bas” a particulièrement retenu mon attention:
    “La religion c’est ce qui relie et rien n’est plus religieux que la haine : elle rassemble les hommes en foule sous la puissance d’une idée ou d’un nom quand l’amour les délivre un à un par la faiblesse d’un visage ou d’une voix.”
    Je vous souhaite une excellente journée,
    Amitiés, 🙂
    Ahikar

  42. Merci cher Lunario pour votre commentaire.

    Avez-vous vu que vous pouvez télécharger le texte au format PDF, tout en bas du billet. Rien ne vous empêche ensuite de l’imprimer et de le lire dans une bibliothèque. Ainsi aurez-vous peut-être à nouveau le plaisir de ressentir la gravitation des livres ! 😉

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  43. Merci beaucoup cher Hyacinthe Kakou pour ce sympathique commentaire. La reconnaissance d’un pair est toujours un très grand plaisir. J’ai été étonné de voir que, bien que jouissant d’une grande notoriété en Côte d’Ivoire et étudié dans les écoles, votre œuvre ne soit pas distribuée en France. À tout hasard, aimeriez-vous qu’une de vos pièces soit proposée sur le site ?

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  44. Merci Pascal pour votre commentaire. Pour répondre à votre question, j’ai écrit cette histoire à l’été 2015. Elle dormait dans un tiroir parmi tant d’autres. Je peux mettre plusieurs semaines, voire plusieurs mois à écrire un texte, tout en y travaillant nuit et jour, mais, une fois terminé, je m’en désintéresse totalement. C’est simplement la situation actuelle qui m’a donné envie de le proposer, en me disant qu’avec un peu de chance, il pourrait peut-être intéresser quelques personnes.

    Bon week-end,

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  45. Merci chère Pomme pour cette belle lecture.

    Je dois dire que j’ai eu un peu de mal à croire à l’histoire des poules. Des poules qui feraient semblant de manger pour faire croire qu’elles sont guéries et qu’on ne leur introduise plus de force dans le gosier des boulettes de viande au quinquina, c’est quand même, me semble-t-il, surestimer l’intelligence des poules !

  46. Merci beaucoup cher André. Votre message m’a fait très plaisir.

    Portez-vous bien et prenez soin de vous,

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  47. Bonjour Axel,
    Il y a parfois des problèmes de serveur. Le mieux, dans ce cas, est de réessayer un peu plus tard.
    Bonne journée! 🙂
    Ahikar

  48. Bonjour Fraise_Sauvage et merci pour vos recherches. Je possède le livre « Haïkai de Bashô et de ses disciples ». Traduction de Kuni Matsuo et Steinilber-Oberlin (1936). Mais le problème, c’est que Kuni Matsuo n’est décédé qu’en 1975. Or, il faut attendre 70 ans après le décès de l’auteur et du traducteur pour que l’œuvre soit libre de droits. Toutefois, j’ai toujours remarqué que cet ouvrage avait été lu par Sabine pour Audiocité. Alors, y aurait-il quelque chose qui m’ait échappé ? Christine, notre chère modératrice, peut-être nous le dira ?

    Bonne journée ! 🙂

    Ahikar

  49. Merci à Murielle, Alessandra, Lïat, Fraise_Sauvage et Christophe pour vos sympathiques et chaleureux commentaires. Tout d’abord, je suis à la fois heureux et étonné de voir que Murasaki Shikibu soulève autant d’enthousiasme, alors que ma lecture de Kālidāsa, pourtant un des plus grands noms de la littérature sanskrite, n’avait pas suscité le moindre intérêt. Mais il y a à cela, je pense, une raison : c’est qu’il y a une forme de parenté entre Marcel Proust et Murasaki Shikibu. Je ne me risquerai pas à la définir, mais je la sens. Je pense d’ailleurs que, si l’œuvre de Proust est si connue et appréciée au Japon, cela est en partie dû au fait que l’œuvre de Murasaki Shikibu les y avait préparés.

    @ Fraise_Sauvage
    Votre message laisse à penser que vous êtes japonaise. Il serait intéressant d’avoir votre avis sur cette question. Par ailleurs, je suis toujours à la recherche d’une bonne traduction libre de droits de Matsuo Bashō. Si lors de vos pérégrinations sur Internet ou ailleurs, vous trouvez quelque chose d’intéressant, n’hésitez pas à me le dire ! 😉

    Bien amicalement, 🙂

    Ahikar

  50. C’est mignon cette variation des trois petits cochons ! 🙂
    N’y a-t-il pas interversion des Christine ? 😉

    Bonne soirée ! 🙂

    Ahikar

  51. Ça rend vraiment bien avec la musique d’Éric Satie ! 🙂 Et puis vous avez bien de la chance d’avoir une si belle voix, contrairement à la mienne qui, même après une grande louche de miel, reste éraillée ! 🙁 J’ai pourtant bravé le Covid pour aller chercher un bon gros pot de miel de sapin ! « C’est vraiment trop injuste ! » comme disait Caliméro.

    Bonne continuation ! 🙂

    Amitiés,

    Ahikar

  52. « Toute la planète est sur le qui-vive, mais les oiseaux chantent comme jamais. »

  53. “L’humanité n’évolue significativement que lorsqu’elle a vraiment peur.”
    Jacques Attali

  54. Chère Gabrielle,

    Vous pourrez, si vous le désirez, poster ici un lien vers votre travail. Nous serions tous très heureux de le découvrir !

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  55. Bonjour,

    En ce qui me concerne, vous avez mon autorisation pour utiliser la version française, dès l’instant qu’il ne s’agit pas d’une utilisation commerciale. Bruce Demaugé-Bost, le traducteur, m’avait d’ailleurs donné son autorisation à cette condition. Je pense d’ailleurs qu’il serait préférable de lui demander également la sienne, qu’il vous donnera, à mon avis, sans le moindre problème. Je voulais d’ailleurs vous donner son adresse, mais, ayant changé d’ordinateur, je ne l’ai plus. Je ne la trouve pas non plus sur son site. Mais notre chère modératrice pourra certainement vous la communiquer, car je pense qu’elle doit se trouver dans l’autorisation que j’avais fait suivre à Augustin.

    Je vous donne également mon autorisation pour QUIROGA, Horacio – Le Perroquet déplumé

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  56. Belle initiative, chère Christine! Je pense à vous bien souvent, et au terrible malheur qui touche durement l’Italie.
    Toute mon amitié! 🙂
    Ahikar

  57. Merci beaucoup chère Gaëlle pour cette belle lecture d’une histoire très émouvante.

    Je doute que René Bazin ait jamais attrapé de crabes dormeurs ou de congres, car les crabes dormeurs ou tourteaux ne se pêchent pas en retournant les pierres. Ils se mettent toujours dans les cavités de roches dures dont ils sont toujours difficiles à déloger. Quant aux congres, eux aussi se mettent dans de grandes cavités, souvent à fleur d’eau, où ils cohabitent parfois avec des homards. Mais, en aucun cas, on ne les déniche et pêche en retournant les pierres. Et je parle d’expérience, pour avoir, adolescent, maintes fois fouillé les immenses rochers qui se trouvent à la pointe de la Loire, sur l’île de Noirmoutier. Je me rappelle d’ailleurs avoir attrapé une fois, vers l’âge de 13 ou 14 ans, un congre de 1,94 mètre ! 😉

  58. Oui, vous avez peut-être raison. Une autre raison est possible : Rousseau lui ayant dit : « Appelle-moi ton vieux bon ami », elle aurait pu volontairement – et comme par jeu – l’appeler « Mon vieux ami ». Qui sait ?

  59. Merci chère Gaëlle pour cette belle lecture.

    On trouve dans « Observations de L’Académie Française sur les remarques de M. de Vaugelas » de 1705 : « Il faut dire un vieil homme, un vieil ami, un vieil habit, et jamais un vieux homme, un vieux ami, un vieux habit. »

    Je ne sais pas pourquoi l’auteure n’a pas suivi la règle. Elle emploie toujours l’expression « mon vieux ami », la liaison n’est quand même pas très belle. Ne trouvez-vous pas ?

  60. Merci à Mathis et à sa maman.
    D’autres histoires d’Horacio Quiroga sont également disponibles sur le site.

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  61. Bonjour Zélie,
    Ce n’est pas facile de vous répondre. Il me faudrait un minimum d’information. Est-ce un auteur français? De quelle époque?…
    Je connais Le coeur du tigre de Nguyên Huy Thiêp qui est une oeuvre remarquable.
    J’avais également beaucoup apprécié L’homme-tigre, roman indonésien d’Eka Kurniawan.
    Mais il y en a tellement…

    Amitiés 🙂
    Ahikar

  62. Un grand merci également à Tatoo, Ligure, Zara, Elsal, Solal, Ribera, Luz Estella Arbid, Matthew et Gabriela pour vos chaleureux commentaires.

    Bonne journée à tous ! 🙂

  63. Bonjour Mouloud,
    Je ne suis pas très disponible actuellement et ne peux malheureusement pas vous donner de date.

    @ Gabriela
    Juste en dessous du titre de cette lecteur, il est indiqué “Donneur de voix: Ahikar”. Si vous cliquez dessus vous obtiendrez la liste de mes lectures.

    Bonne journée! 🙂

  64. Bonjour Le Barbon,

    À ma connaissance, Le Napoléon de Notting-Hill traduit également par Jean Florence (1883 – 1915) est disponible. Peut-être tentera-t-il un donneur de voix ?

    Amitiés,

  65. Bonjour Guillaume,

    J’avais enregistré il y a quelques années le prologue d’Ego Monstre, mais, pour des raisons de droits, je n’avais pu le présenter sur le site. Vous trouverez ci-dessous la présentation que j’avais rédigée à cette occasion, ainsi qu’un lien vous permettant d’écouter le prologue.

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

    https://www.youtube.com/watch?v=E7SW8QVgE9c

    Sayd Bahodine Majrouh (1928-1988)

    Le 11 février 1988, à Peshawar, au crépuscule, deux inconnus frappent à la porte de Majrouh. Comme d’habitude il ouvre la porte. Une rafale de mitraillette est tirée, et Majrouh tombe à terre : un des plus grands poètes du vingtième siècle vient d’être assassiné, certainement le plus grand que l’Afghanistan ait jamais eu. C’était déjà un peu ce soir-là, un des grands Bouddhas de Bāmiyān qui tombait. Triste prémonition !

    Son grand œuvre Ego Monstre se déploie un peu à la manière de la Divine Comédie de Dante, dont il a l’ampleur et la profondeur : à une lente descente aux Enfers succédera une lente remontée à la Lumière.

    « Il était une fois, dans le monde du Couchant, une vaste cité, prospère et lumineuse, où étincelait l’esprit. En cette ville-lumière vivait un homme, un sage entre les sages, dont l’étrange métier était de penser. L’existence à ses yeux ne se réduisait pas à de vains bavardages. Il chercha le secret des choses et des êtres, explora la poussière des grimoires, étudia les pages des modernes, et écrivit autant de lignes qu’il en déchiffra. Un jour enfin, il déclara :
    – L’enfer, c’est les autres.
    Mais je ne crois pas, moi, que le penseur ait ainsi exprimé la vérité… entière. »

  66. Merci chère Candice pour ce très beau commentaire qui ne peut que m’encourager à porter à nouveau mon regard vers cette région du monde.

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  67. Bonjour Romain,

    Merci pour votre commentaire. En cliquant dans la colonne « Auteurs » à « Ahikar », vous pourrez découvrir d’autres histoires, d’autres tranches de vie, tantôt tristes, tantôt gaies.

    Amitiés,

  68. Eh bien ! dis donc, je ne m’y attendais pas à celle-là ! Flagrant délit de fillonnage ! Je ne voulais pourtant fillonner personne et surtout pas les auditeurs de L.A. Mais devant un tel maître-pêcheur, je ne peux que m’incliner !

    Pour la petite anecdote, l’histoire est pourtant vraie. Toutefois, je me suis très vite rendu compte en l’écrivant qu’il me faudrait modifier certaines choses. Sans vouloir trop déflorer l’histoire, je me rappelle pourtant que Rémi n’avait pas fait le coup aux parigots deux ou trois fois, mais bien plus, ce qui accentuait l’effet comique. Mais en l’écrivant, je me suis très vite rendu compte que ça ne passerait pas, qu’on allait me crier dessus en disant : « Pauvre poisson ! c’est une honte ! » Il est donc indéniable qu’à 13 ou 14 ans à cette époque, à la campagne, on ne se souciait pas tant que cela du bien-être de la gent aquatique ! 🙁

    Grands mercis à Calimero et Jean-Pierre pour vos commentaires !

  69. Bonjour à tous, 🙂
    Un mot encore de présentation pour signaler que je n’aurais pu lire cette belle nouvelle si Christine ne l’avait dénichée dans le supplément littéraire du Figaro du 7 mars 1914.
    Bonne écoute ! 🙂
    Ahikar

  70. Merci cher René pour cette très belle lecture. Ce livre est une merveille de finesse psychologique. J’ai écouté deux fois chaque chapitre.

    Malheureusement, le serveur est en maintenance, et je n’ai pu écouter la fin.

    Je vous souhaite une très bonne journée.

    Amitiés, ☺

    Ahikar

  71. Bonsoir Cher Ahmed, 🙂

    Laurent Margantin a mis sa traduction à la disposition du public sur YouScribe. Vous devriez, normalement, pouvoir la télécharger sans problème. Il suffit de cliquer sur la petite flèche, située juste à gauche du nombre de pages, « 1/73 ».

    Je vous souhaite une bonne écoute.

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  72. Que Shakespeare mène au nirvana, voilà qui est ma foi fort réjouissant ! 🙂

    Amitiés,

    Ahikar

  73. Cher Ahmed,

    Vous lisez à la vitesse de l’éclair, moi j’avance à celle de l’escargot. Il me faudrait plusieurs mois pour lire l’œuvre complète. Désolé de ne pouvoir satisfaire à votre demande.

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  74. C’est un bon livre. J’ai bien aimé le côté « Chacun cherche son chat », qui m’a souvent fait penser à Cédric Klapisch. Vous devriez peut-être lui envoyer votre manuscrit. On ne sait jamais ? 😉 Cette histoire portée à l’écran pourrait ravir un public assez large. Le tissu social actuel est souvent tendu, morose, dur. Vous y apportez une touche de légèreté, de vagabondage, qui nous donnerait presque envie de courir sur les toits avec votre héroïne. J’ai trouvé la fin très réussie, à la fois inattendue (le gros chagrin) et pleine de subtilité et de finesse. J’aurais bien aimé en parler un peu, mais il m’est difficile de le faire sans rien dévoiler. Disons juste que le gros chagrin qui attend Anne semble la replonger dans une autre réalité : en sortant de l’enquête, elle retrouve une réalité plus âpre, plus dure, peut-être celle de la vraie vie. Mais je rassure le lecteur, tout est bien qui finit bien, dans un cadre luxueux, avec en prime une comtesse et un gueuleton, comme dans les films de Iosseliani. La fin de ma critique n’est peut-être pas très claire mais, comme je l’ai dit plus haut, il est difficile de s’exprimer tout en ne dévoilant pas l’histoire. L’illustration est également excellente, à la fois originale et simple, elle correspond bien à l’image qu’on se fait de l’héroïne. Bref, une jolie réussite qu’apprécieront ceux qui ont aimé les films de Cédric Klapisch, surtout les premiers.

    Un grand merci donc, à l’auteur et à Cocotte, qui a gracieusement prêté sa voix aux personnages et nous a donné à entendre cette belle histoire.

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  75. Merci beaucoup cher Kadour, votre message m’a fait très plaisir.

    Amitiés, 🙂

    Ahikar

  76. Merci Ilias pour votre générosité. Je crois surtout que Shmuel a voulu être gentil et je l’en remercie. J’ai toutefois chaussé et bien lacé mes spartiates : mes chevilles ne bougeront pas ! 😉

    Amitiés,

    Ahikar

  77. Bonjour cher Ahmed,

    J’ai en projet de lire le Traité du sublime de Longin, mais il faudra être patient car je suis très lent.

    Amitiés,

    Ahikar

  78. Merci Christian pour cette très belle lecture.

    Au plaisir de vous entendre à nouveau.

    Amitiés,

    Ahikar

    P.-S. Je voudrais aussi signaler pour le lien vers la version texte, qu’il faut paramétrer l’affichage sur Gallica en mode zoom, sinon le texte est flou. (En haut à gauche, cliquer sur « Affichage », puis choisir « Zoom » dans la liste déroulante.)

  79. Merci Mary de votre commentaire. Moi aussi j’adore l’Inde et ses temples millénaires. J’adore les ghats de Varanasi où les sadhus viennent faire leurs ablutions. Je restais parfois des heures entières, assis sur une marche, à m’imprégner de toute cette vie. Je me rappelle une fois d’un homme qui est arrivé en vélo, avec sur le porte-bagages, sur une planche, le corps de sa femme enveloppé d’un tissu bleu clair. Il était pauvre et craignait que le bois qu’il avait acheté ne suffise à la combustion complète du corps. Je lui ai proposé d’ajouter le complément. Il a accepté. Peu de temps après, je le vis allumer le bûcher. A un moment, sous l’effet des flammes, le buste se replia en position assise. C’était très impressionnant… Quelques heures plus tard, il n’y avait plus rien, et les cendres retournèrent à Ganga, la déesse-mère du fleuve.

    J’essaierai de lire quelques contes tirés de la Jataka-mala.

    Amitiés,

    Ahikar

  80. Ah ! chère Bruissement, je vous savais poète, je vous découvre suffragette ! 🙂

    « La peur a fait de vous des femmes » est devenu « La peur a fait de vous des mauviettes. »

    Mais les frères Grimm ont bien employé le mot « Weib » qui est un terme plutôt péjoratif pour désigner une femme, et que l’on pourrait traduire par « bonne femme ».

    Peut-être me direz-vous si la substitution était volontaire ?

    Merci encore pour cette très belle lecture.

    Ahikar

    (Pour info : J’ai encore vu, clouée, la Dame blanche, sur les portes d’une grange, au tout début des années quatre-vingt, dans la région de Mézières-en-Brenne.)

  81. Merci Félix pour votre appréciation. J’ai jeté un œil sur les sites marchands. Ils proposent plusieurs enregistrements. Pour ma part, je trouve vraiment très belle la version lue par Didier Sandre.

    Bien amicalement,

    Ahikar

  82. Merci beaucoup Myr Mary pour votre commentaire. Il me fait d’autant plus plaisir que j’ai quelque peu renoncé à présenter des textes assez durs. Une dame âgée m’avait beaucoup ému en me disant qu’elle avait pleuré avoir l’avoir écouté. Je ne lui ai pas posé de question. Elle ne m’a rien dit de plus. Et puis un jour son cœur s’est ouvert, et elle m’a raconté toute sa vie : une homosexualité refoulée jusqu’à un âge avancé, la menace de ses parents de la déshériter si elle en parlait… « Alors vous savez, vos petits animaux, c’est un peu moi ! »

    Chère Myr Mary, peut-être nous croiserons-nous au fameux magasin ? Vous serez du côté gauche, en train d’acheter bien sagement une salade toute prête, alors que j’aurai encore succombé à la tentation du côté droit.

    Amitiés,

    Ahikar

  83. Chère Domi,

    Il ne faut parfois pas grand chose pour être heureux, et hier soir votre message m’a empli d’une joie enfantine en imaginant vos petits-enfants jouer à Pedrito, le petit perroquet.

    Un grand merci, et bonne continuation.

    Amicalement,

    Ahikar

  84. Bonjour Domi,

    Ayant côtoyé il y a une quinzaine d’années un authentique dandy, votre lecture a piqué ma curiosité.

    Travaillant sur les archives d’un château en Normandie, j’avais eu le privilège de loger dans une aile. Soit dit en passant, la vie de château n’est pas toujours ce que l’on croit. Malgré un magnifique Karloff, je crois bien n’avoir jamais eu aussi froid de ma vie. Tous les matins je me levais à six heures pour mettre des bûches dans le poêle, et courais me recoucher en attendant que la pièce se réchauffe. Ces vieux châteaux sont fort humides et tellement hauts de plafond.

    Pour revenir à notre propos, un jeune professeur du lycée agricole voisin logeait dans une autre aile. Tous les matins je le voyais partir, revêtu d’une magnifique queue-de-pie noire. A Chambord, il n’aurait sans doute pas déparé, mais ici entourés de prés et de vaches, c’était pour le moins insolite. Comment le percevaient ses élèves ? Je ne l’ai jamais su. Et force est de reconnaître que sans cette magnifique queue-de-pie noire, je ne lui aurais peut-être jamais prêté attention, ni cherché à le connaître. Un jour il m’invita à dîner : c’était un remarquable cuisinier. Verres en cristal et assiettes en faïence de Hannong semblaient rehausser encore la finesse des mets. Après nous discutâmes longuement : Mishima, Oscar Wilde étaient ses sujets de prédilection.

    Nous nous revîmes souvent, discutant parfois jusqu’à l’aube. Peu à peu, la fascination des premières rencontres se mua en un intense désir de le comprendre. Pourquoi étais-je si différent de lui ? J’aimais discuter avec les gens âgés, qu’ils me racontent leur vécu. Tout cela ne l’intéressait guère, il était tout entier dans les apparences. Être c’était pour lui paraître. C’était un peu au fond comme si un immense vide existentiel avait trouvé à se remplir par le paraître. Le paraître était devenu l’être…

    Merci encore Domi pour cette belle lecture.

    Amitiés,

    Ahikar

  85. Vos lectures d’Erckmann-Chatrian sont toutes plus belles les unes que les autres. Félicitations !

  86. Merci cher Shmuel pour votre commentaire. Je suis tout à fait d’accord avec vous pour dire que les Sagesses de l’antiquité ont bien plus en commun qu’il n’y paraît à première vue. Je reste d’ailleurs persuadé que des auteurs comme Homère ou Hésiode sont loin d’avoir livré tous leurs secrets, ce qui leur confère une grande modernité. Rabelais n’écrivait-il pas à l’entame de son œuvre : « Socrate toujours dissimulant son divin savoir. » 😉

    Je souhaite aussi vivement remercier Michel pour sa traduction de La Métaphore du soleil de Su Shi.

    Bonne soirée à tous,

    Ahikar

  87. Magnifique lecture, c’est de la création sonore. La voix que vous prêtez à Andy Tucker est tout simplement géniale.
    …Mais, à quoi rêviez-vous donc cher TLT en lisant que Pierpont Morgan collectionnait les écuyères ? Le texte ne fait mention que d’aiguières ! 😉

    En tous cas, j’ai bien ri moi aussi, et je m’en vais la réécouter une seconde fois rien que pour le plaisir.

    Zygomatiquement vôtre ! 🙂

    Ahikar

  88. Rimbaud était un grand synesthète qui associait une couleur à chaque voyelle. Des scientifiques donnent une explication au phénomène : « Il s’agirait simplement d’un ensemble de connexions particulières dans le cerveau. C’est la théorie de l’« activation croisée » (cross activating) : entre deux régions voisines, chez les synesthètes concernés, les neurones s’échangeraient des informations alors qu’ils ne le devraient pas. »

    Quant à la synesthésie évoquée dans cette nouvelle, entre les ommatidies des abeilles et le cerveau de la petite Roesel, elle relève pour moi de la pure fiction.

    Merci Eurydice pour ce choix intéressant qui m’a amené jusqu’au Traité des représentations et des correspondances de Swedenborg qu’une lecture de Vincent Planchon m’avait déjà fait ressortir il y a quelques mois (KANT, Emmanuel – Sur Swedenborg).

    Amitiés,

    Ahikar

  89. Vos poèmes sont très beaux. Ils me font penser à ceux de la poétesse russe Olga Sedakova que j’écoutais l’autre jour sur France Culture, lus par Hugues Quester.

    Un bel apport à Litterature audio.com

    Amitiés,

    Ahikar

  90. Merci beaucoup chère Hélène pour votre beau message qui est pour moi un encouragement à poursuivre l’enregistrement de grands textes du patrimoine mondial.
    Un grand merci également à Daisycassette (Linda) qui m’a envoyé un très beau message privé, où elle me disait avoir savouré avec délices les fables indiennes du Pañcatantra.
    Au plaisir de vous retrouver bientôt sur le site,
    Amitiés,
    Ahikar

  91. Bonjour cher Ahmed.

    J’avais lu le Guide des Égarés il y a maintenant près de vingt ans. Cet ouvrage m’avait profondément marqué, et je me réjouissais à l’idée d’en proposer une lecture. Mais j’avais oublié combien il regorgeait de mots hébreux que je ne peux me permettre d’écorcher. Une personne lisant l’hébreu serait bien plus à même d’entreprendre cette grande tâche.

    Cordialement,

    Ahikar

  92. Merci M pour votre compliment. Il s’agit bien sûr du texte intégral. Pour ce qui est de la seconde partie, il me semble qu’elle est en préparation par un autre donneur de voix. Toutefois je ne la vois plus mentionner dans les lectures en cours d’enregistrement.

    Bien amicalement,

    Ahikar

  93. Lecture très vivante. Maintenant il ne vous reste plus qu’à nous lire Les Lois de Manou, si toutefois Corcoran a bien ramené le précieux manuscrit ! 🙂

  94. Merci Laurent pour ce compliment qui me touche beaucoup, car la recherche du sens est bien ce qui prime pour moi.

    Chaque texte me demande plusieurs semaines d’écriture, voire une année comme ce fut récemment le cas pour Dies irae, que j’espère avoir le plaisir de vous présenter prochainement.

    Bien amicalement,

    Ahikar

  95. Je suis très heureux Lucette que ma lecture vous ait plu. Je remercie également André dont j’apprécie beaucoup les lectures. Je viens d’ailleurs de terminer l’écoute de la vie passionnante d’Émile Littré.

    Je n’ai pas actuellement en préparation d’autre lecture de la Bible. Mais si vous avez aimé les Lamentations de Jérémie, je pense par exemple que vous devriez également beaucoup apprécier celle du Livre de Job.

    Savez-vous qu’une page vous permet d’accéder au sommaire de la Bible et de toutes les lectures disponibles.

    https://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/bible-hebraique-et-nouveau-testament-oeuvre-integrale.html

    Je vous souhaite une très bonne journée.

    Bien amicalement,

    Ahikar

  96. Remarquablement lu. J’aime beaucoup le côté minimaliste de la nouvelle. Une belle réussite.
    J’espère que vous continuerez à exploiter cette veine.

    Ahikar

  97. Merci Tom pour le lien.
    Un talent de conteur certain, mais on est quand même bien loin du texte original.
    Ahikar

  98. Thanks much Sharmila for your message.
    I had the opportunity to see several shows of Bharatanatyan in India, but unfortunately not the Panchatantra. I hope I get the opportunity one day.
    Ahikar

  99. Bonsoir Cocotte et Bruno,

    En fouillant un peu, j’ai trouvé une page qui me semble contenir tous les liens des œuvres téléchargeables de René Bazin.

    http://siterenebazin.wordpress.com/les-oeuvres/oeuvres-telechargeables-sur-internet/

    Malheureusement, il n’y a pas le Magnificat, et je doute fort qu’il soit disponible sur Internet. Mais qui sait, Christine est capable de miracles ! 🙂

    J’ai beaucoup aimé chère Cocotte votre lecture, tout particulièrement l’histoire du rat grillé, et celle du crave à bec rouge, que pour ma part je n’ai jamais observé ailleurs qu’en Bretagne.

    Je vous souhaite une très bonne soirée,

    Ahikar

  100. Kant était fasciné par Swedenborg. On le serait à moins !

    Je serais curieux d’avoir l’avis de quelque esprit scientifique sur le contenu de cette lettre pour le moins extraordinaire !

    Merci Vincent pour cette belle lecture.

  101. Bonjour cher Ahmed,

    Je vais essayer de répondre à vos questions par un exemple.

    Pour obtenir Le Guide des égarés de Maïmonide, tome 1 en PDF, je vais à cette adresse :

    http://archive.org/details/leguidedesgar01maim

    Puis je choisis dans la colonne de gauche, juste en dessous « Read online », « PDF (38,7 M) », et je l’enregistre directement sur mon ordinateur, pour une navigation plus rapide à l’intérieur du fichier.

    http://ia600607.us.archive.org/19/items/leguidedesgar01maim/leguidedesgar01maim.pdf

    J’utilise aussi très souvent la fonction « Read online » pour pouvoir faire une recherche plein texte, en tapant un mot dans la case « Search inside ». Si par exemple, vous tapez « Platon », vous verrez immédiatement que Platon est cité 5 fois dans l’ouvrage, aux pages 68, 185, 210, 232 et 354 (curseurs orange en bas de page).

    ———————————————-

    Pour obtenir un PDF à partir d’un ouvrage du site de feu Philippe Remacle.

    Pour L’Apologie de Socrate par exemple, située à l’adresse ci-dessous :

    http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/platon/cousin/apologie.htm

    Je fais « Fichier », « Enregistrer sous », « Imprimer », et je choisis comme imprimante « Adobe PDF » dans la liste déroulante située à droite du nom de votre imprimante.

    J’obtiens alors le PDF suivant :

    http://www.aht.li/2093267/Platon_-_Apologie_de_Socrate.pdf

    Je vous souhaite une très bonne après-midi.

    Amitiés,

    Ahikar

  102. Bonjour cher Ahmed,

    Malheureusement je suis très lent, tout ce que je fais me prend énormément de temps. Par exemple, il m’a fallu presqu’un mois pour préparer la lecture des livres III et IV du Pañcatantra. J’aimerais bien posséder les capacités de lecture de M. Depasse, mais malheureusement ce n’est pas le cas. 🙁

    Je n’ai donc pas prévu pour l’instant de lire autre chose de Spinoza.

    En revanche, je pense lire les premiers chapitres du Guide des égarés de Maïmonide, traduit par Salomon Munk (1803-1867). Je pense que cette lecture pourrait vous intéresser.

    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55643.r=Guide des égarés .langFR

    Je vous souhaite une très bonne journée.

    Amitiés,

    Ahikar

  103. Très heureux d’avoir un auditeur au pays de Gabriel García Márquez. J’espère que vous trouverez sur le site beaucoup d’autres lectures à votre goût qui vous aideront dans votre apprentissage du français.

    Amitiés,

    Ahikar

  104. Bonjour Ahmed,

    Je vous donne ci-dessous les explications pour imprimer : Aristote. Les passions (Livre II du PDF de Gallica).

    Tout d’abord cliquez sur le lien :
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61518494/f205.tableDesMatieres

    Ensuite cliquez en haut sur Télécharger / Imprimer

    Puis cochez et remplissez comme suit :

    Choisissez le format du fichier: PDF.

    Choisissez de télécharger: une sélection du document.

    Choisissez le début de votre sélection: page en cours.

    Choisissez la fin de votre sélection: seulement 112 pages.

    Ainsi vous aurez un beau PDF du Livre II (p.177 à 288), et vous n’aurez plus qu’à l’imprimer.

    Je vous souhaite une très bonne journée, ainsi qu’à M. Depasse, en espérant que nous n’aurons pas trop perturbé les mânes de ce cher Artsybachev.

    Ahikar

  105. Bonjour Ahmed,

    Il me semble que La Rhétorique : les passions correspond au Livre II de la Rhétorique. Il est donc inclus dans la lecture faite par Domi. Il traite d’abord de la colère, viennent ensuite l’étude du calme, de la crainte,…

    Vous trouverez le texte aux deux liens ci-dessous :
    Rhétorique. LIVRE II. CHAPITRE PREMIER. Comment on agit sur l’esprit des juges.
    http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Aristote/rheto2.htm

    – I. Comment on agit sur l’esprit des juges (Page 177 du PDF de la version texte de la lecture faite par Domi)
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61518494/f205.tableDesMatieres

    Je vous souhaite une très bonne journée,

    Ahikar

  106. Un grand merci André pour votre commentaire très généreux. Je vous remercie également d’apprécier ma voix, mais pour ma part je ne l’ai jamais aimée, du moins je ne l’ai jamais trouvée belle. La seule chose que je veux bien accepter c’est de lire à peu près juste, et encore, parce que jusqu’à présent, je n’ai présenté que des textes que je connaissais assez bien.

    Je conseillerai encore une fois à tous ceux qui aiment réfléchir, croyants ou non croyants, d’écouter ce texte de Dostoïevski car il foisonne d’idées et ouvre la porte à de grandes réflexions.

    Très bonne journée à tous,

    Ahikar

  107. Merci beaucoup Sandrine pour ton commentaire. Concernant Tchinguiz Aïtmatov, je me rappelle avoir entendu à la radio quelques jours après son décès le 10 juin 2008, qu’il aurait certainement eu le Prix Nobel cette année-là, après avoir déjà été pressenti plusieurs fois.

    Au départ, mon intention était d’ailleurs de proposer aux auditeurs La légende du Grand Inquisiteur de Dostoïevski et en parallèle celle d’Aïtmatov, mais je n’ai pas réussi à obtenir les autorisations nécessaires.

    Qui plus est je voulais conclure en proposant le Discours de Stockholm d’Albert Camus où il poursuit la réflexion de Dostoïevski sur la menace que font peser sur notre monde les grands inquisiteurs d’aujourd’hui.

    Mais là encore pas d’autorisation ! C’est pourquoi mon travail ne ressemble finalement pas à grand-chose, ou est du moins très loin de ce que je voulais proposer aux auditeurs. Désolé ! 🙁

    Bien amicalement,

    Ahikar

  108. Ah ! excusez-moi ! je n’avais pas pensé qu’il parlait de l’intérieur du crocodile. Ingénieuse trouvaille ! 🙂

    Très bonne après-midi à vous,

    Ahikar

  109. Merci M. Depasse pour cette lecture.

    Très certainement inspiré de Gogol. A mon avis il en a abandonné l’écriture, parce qu’à un moment il a senti que ça tournait à vide. L’écriture de Dostoïevski se nourrit d’elle-même, c’est une écriture cathartique. Dostoïevski livrait ses grands combats intérieurs sur le papier, ne sachant pas toujours à l’avance qui allait gagner, et ne réussissant parfois que difficilement à faire pencher la balance du côté souhaité. C’est d’ailleurs bien pour cela qu’il a fini par lâcher par la bouche de Stavroguine dans Les Démons : « Même si la vérité ne devait pas être du côté du Christ, même si je devais être assuré qu’il n’y a rien après la mort et que le Christ a été broyé comme tous les hommes, je choisirais quand même le Christ. » Or l’écriture du Crocodile est très différente, elle n’est pas cathartique, ce n’est pas la méthode de Dostoïevski : pas de grands combats intérieurs propres à révéler de grandes vérités. Pour Gogol le monde était absurde, ce n’était qu’une gigantesque farce. Si Pomme n’avait pas déjà lu Les Âmes mortes, j’aurais bien aimé le lire et placer en exergue cette phrase de Kharraqâni : « Beaucoup s’agitent sur la surface de la planète, qui sont cependant des âmes mortes. Beaucoup, enfouis au cœur de la terre, reposent et sont vivants. »

    Voilà à mon avis pourquoi Le Crocodile est inachevé. J’espère ne pas avoir été trop ennuyeux.

    Bien amicalement,

    Ahikar

    (Je me permets de vous signaler que le son n’est qu’à 74,1 dB pour le premier chapitre, mais grimpe à 105,1 dB pour le second. Ça surprend ! :))

  110. Ouvrage absolument passionnant qui n’a pas pris une ride, contrairement à bien des romans du XIXe siècle, pourtant bien plus connus. Votre lecture est parfaite : vous avez très bien réussi à faire passer la grande admiration que vous lui vouez.

    Maints détails croustillants m’ont fait sourire, comme cette phrase : « Ta, ta, ta, ta ! dit la fermière, notre curé défend tous les livres qui ne sont pas bénits, et celui-là ne l’est pas, car je vois des lettres rouges là-dedans. » Heureusement le temps des livres bénits a passé !

    Une erreur m’a également fait sourire pendant la campagne d’Italie de 1859. L’auteur écrit au chapitre XIV : « Nous ne nous arrêtâmes pas à Pise. Nous devions aller, ce jour-là, coucher à Pistoia. En sortant de Pise, on remarque au bord de la route la fameuse colonne penchée, considérée comme une des merveilles du monde : elle n’a cependant rien de merveilleux que sa forme colossale et sa position inclinée qui ferait croire aux ignorants qu’elle va tomber, quoiqu’elle soit dans cette position depuis plus de deux mille ans. Elle prouve que les Romains connaissaient bien les lois de l’équilibre des corps. » Je veux bien reconnaître que les Romains connaissaient bien les lois de l’équilibre des corps, mais la construction de la Tour de Pise n’a débuté qu’au XIIe siècle. J’excuse bien volontiers l’auteur dont la dure vie de soldat ne laissait guère de temps pour les visites. 🙂

    Je me permets également de vous signaler quelques petits problèmes techniques :
    -Le lien « Déguignet » de la colonne auteur renvoie à « Paul Arène ».
    – Le chapitre 12 est coupé à 1min20 après la phrase « Ensuite, nous allâmes du côté de ce fameux vallon de Josaphat, où nous devons venir tous un jour. » (Il est en revanche complet dans l’archive Zip.)
    -Je vous signale aussi à tout hasard – pour le cas où vous voudriez l’enlever – une phrase redondante à l’avant-dernier paragraphe du chapitre VI : « et bientôt je laissai cette grammaire de côté. »

    Merci encore pour cette très belle lecture qui m’a tenu en haleine pendant une semaine, à raison de deux chapitres par soir. Je ne l’oublierai certainement pas de sitôt !

    Bien amicalement,

    Ahikar

  111. Bonjour Eric,

    J’ai en fait déjà enregistré Hamlet depuis bien longtemps, mais ne l’ai jamais corrigé. Autant j’éprouve un plaisir intense à la lecture d’une œuvre, autant les corrections me rebutent. Et malheureusement il me faut environ quatre à cinq fois plus de temps pour corriger que pour lire ; d’où une accumulation de textes lus mais pas encore corrigés. Il faudrait sans doute que je revoie ma méthode de travail, car je commence à douter de les corriger un jour.

    Concernant Hamlet, j’ai de plus l’impression que le résultat risque de décevoir, qu’Hamlet se prête moins à une lecture à une voix que Macbeth. Les interlocuteurs d’Hamlet ne savent souvent pas quoi penser de ses propos : est-il sincère ? Feint-il ou ne feint-il pas ? Je ne suis pas sûr que cela rende bien.

    De plus, acte IV, scène V, Ophélie chante en ayant perdu la tête. Et là, je dois bien avouer que j’ai calé ! Non seulement je chante archi-faux, ce qui est déjà en soi un obstacle insurmontable, mais en plus y ajouter la déraison d’Ophélie, c’est vraiment au-dessus de mes capacités.

    Si toutefois une donneuse de voix veut essayer d’enregistrer juste la scène V de l’acte IV dans la traduction de François-Victor Hugo, je mettrai la pièce en ligne.

    Très bonne journée à tous,

    Ahikar

  112. A l’exposition L’ange du bizarre, – le romantisme noir de Goya à Max Ernst au musée d’Orsay, où Milton était à l’honneur, un tableau m’a particulièrement marqué : le gouffre d’Alphonse Mucha, où l’homme est assis au fond de l’abîme, il a perdu toutes ses illusions. Si Füssli et Blake peignaient le paradis perdu, Mucha va encore plus loin en peignant la fin des illusions.

    Lecture ô combien méritoire et qui donne à réfléchir. Merci André.

    (Je pense qu’une petite erreur d’étourderie s’est glissée dans la présentation : intégrité pour intégralité.)

  113. Une écriture qui n’est pas sans rappeler celle de Georges Bataille. Voilà enfin du sang neuf loin de tout académisme. Félicitations Vincent pour votre magnifique lecture. D’une manière générale, j’apprécie beaucoup ce que vous faites.

    Bien amicalement,

    Ahikar

  114. Merci beaucoup cher Lemoko.

    Au plaisir de vous entendre très bientôt pour une nouvelle leçon de lecture ! 🙂

  115. Merci pour cette lecture soignée d’une œuvre de jeunesse de Goethe. Votre jeune voix qui doit avoir à peu près le même âge que celles des héros garde à la pièce toute sa fraîcheur.

    Au plaisir de vous entendre à nouveau.

    Ahikar

    (Il me semble que la date de rédaction que vous donnez est inexacte. La page allemande de Wikipédia donne octobre 1776, ce que confirme l’édition de La Pléiade.)

  116. Cette histoire qui figure dans les Essais de Montaigne m’a toujours fasciné. Et puis vous lisez tellement bien que c’est toujours un grand plaisir de vous écouter. Vous avez un timbre de voix qui sied parfaitement à la lecture de grands textes classiques. Votre voix me rappelle un peu celle de Suzanne Flon.

    Au plaisir de vous écouter.

    Bien amicalement,

    Ahikar

  117. Merci Djiby pour votre beau compliment. Je ne connaissais pas cette très belle expression « la lecture est claire comme la lumière » : elle montre encore une fois tout l’apport de la francophonie à la langue française. L’air parisien, souvent saturé de particules en suspension, n’aurait à mon avis jamais pu donner naissance à cette expression. 🙂

    Pour répondre à votre question, vous trouverez en bas de la page Wikipédia, de nombreux liens externes qui devraient vous permettre de faire votre exposé.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_de_Tocqueville

    Bonne chance pour vos études.

    Bien amicalement,

    Ahikar

  118. Merci beaucoup chère Cocotte pour votre commentaire qui nous fait bien plaisir.

    Le conte de Quiroga peut paraître enfantin, mais en y regardant de plus près, on y voit déjà des animaux qui luttent pour leur survie face à l’arrivée des hommes sur leur territoire. Des animaux qui ne sont pas encore en voie de disparition, mais dont l’avenir semble déjà bien compromis. Quiroga, ce maître du réalisme magique choisit de leur donner des armes pour qu’ils puissent lutter à armes égales contre les hommes. Et si ici ils triomphent, personne ne sera dupe : aucun animal ne triomphe jamais contre l’homme ! Ces histoires « enfantines » sont aussi les derniers cris d’un monde qui se meurt.

    Ahikar

  119. Votre lecture force l’admiration. On serait tenté de dire comme le renard : « Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. » Quelle leçon de lecture !

    Ahikar

  120. Merci Djeddou d’avoir prêté vos oreilles à la prose incisive de Tallemant des Réaux.

    Bien amicalement,

    Ahikar

  121. Bonjour, pour plus de commodités, je vous donne les temps auxquels se trouvent chacune des fables à l’intérieur des fichiers. Vous pourrez ainsi tout à loisir écouter telle ou telle fable, selon votre bon plaisir.

    Liste des fables :

    Pañcatantra, livre III, la guerre des corbeaux et des hiboux.
    Fichier 1 :
    -Les corbeaux et les hiboux (à 1min 04)
    -Les éléphants et les lièvres (à 33min 36)

    Fichier 2 :
    -Le chat, le moineau et le lièvre (à 0min 07)
    -Le brahmane et les voleurs (à 17min 32)
    -Le serpent et les fourmis (à 22min 44)

    Fichier 3 :
    -Le brahmane et le serpent (à 0min 07)
    -Le roi et les oiseaux (à 3min 46)
    -Les deux pigeons et l’oiseleur (à 8min 09)
    -Le marchand, sa femme et le voleur (à 18min 20)
    -Le brahmane, le voleur et le râkchasa (à 21min 52)
    -Les deux serpents (à 27min 04)
    -Le charron, sa femme et le galant (à 32min 21)

    Fichier 4 :
    -La souris métamorphosée en fille (à 0min 07)
    -Le roi et l’oiseau (à 11min 22)
    -Le lion et le chacal (à 15min 15)
    -Le serpent et les grenouilles (à 28min 33)
    -Le brahmane et sa femme (à 33min 34)

    Pañcatantra, livre IV, la perte du bien acquis.
    Fichier 1 :
    -Le singe et le crocodile (à 0min 45)
    -La grenouille et le serpent (à 14min 34)
    -Le lion, le chacal et l’âne (à 28min 18)
    -Le potier et le roi (à 38min 04)
    -La lionne, les lionceaux et le petit chacal (à 41min 29)

    Fichier 2 :
    -Le brahmane, sa femme et l’infirme (à 0min 07)
    -Le roi, le ministre et leurs femmes (à 7min 49)
    -L’âne vêtu de la peau d’un tigre (à 11min 28)
    -La femme et le chacal (à 16min 59)
    -Le chameau dévoré par un lion (à 24min 48)
    -Le chacal et l’éléphant mort (à 31min 39)
    -Le chien qui alla en pays étranger (39min 22)

    Avec l’espoir que ces précisions vous faciliteront l’écoute de ce chef-d’œuvre de la littérature indienne.

    Amitiés à tous,

    Ahikar

  122. Merci à Shmuel et à Plume pour cette belle histoire et lecture.

    Que de rebondissements ! Il est vraiment doué cet Arsène Lupin !

    Et pourtant, en fin de millénaire, notre cher Arsène Lupin a dû en prendre un sacré coup au moral en apprenant que la Vierge de Kazan, – peut-être l’icône la plus vénérée de Russie –, dérobée le 29 juin 1904, venait d’être retrouvée et qu’elle se trouvait… dans les appartements privés du pape, lequel priait tous les jours devant ! 🙂

    Longue vie au Gentleman cambrioleur,

    Ahikar

  123. Tout d’abord un grand merci à tous les donneurs de voix qui ont participé à cette lecture enjouée de Goldoni.

    La suite de mon message s’adresse à notre cher licencié ès prononciation.

    Sur la prononciation d’œdème

    Concernant la prononciation d’œdème, (ou encore œsophage, œnologue ou Œdipe), je ne serai pas aussi affirmatif que vous.

    S’il a été défini que œ se prononce é et non eu dans les noms d’origine grecque, il faut aussi tenir compte de l’usage. Or l’usage change, et j’ai pu constater que personne dans mon entourage ne prononce « édème » ou « ésophage ».

    L’apprentissage de la langue se faisant par mimétisme, je ne pense pas que nous revenions à une prononciation en « é ». Un enfant qui prononcerait « édème » ou « ésophage », alors que son entourage prononce « eudème » ou « eusophage » risquerait même d’être incompris. D’ailleurs, de nombreux dictionnaires récents ont ajouté la prononciation en « eu ».

    Vous allez peut-être me répondre que l’Académie française ne reconnaît que la prononciation en « é », mais nous savons bien que ce n’est pas son rôle d’entériner un changement récent.

    Voilà, c’était mon petit écot sur un cas précis.

    Je souhaite à tous les auditeurs une très bonne journée,

    Ahikar

  124. Merci beaucoup Patrick de Mornay et Robespierre pour vos commentaires.

    Pour répondre à votre question, je vous citerai Polybe (vers 208 av. J.-C. à Mégalopolis – vers 126 av. J.-C.), le premier historien à relater les faits :

    « Outre cela, il faisait tomber une main de fer attachée à une chaîne, avec laquelle celui qui dirigeait le bec de la machine comme le gouvernail d’un navire, ayant saisi la proue d’un vaisseau, abaissait l’autre bout du côté de la ville : quand, soulevant la proue dans les airs, il avait dressé le vaisseau sur la poupe, alors liant le bras du levier pour le rendre immobile, il lâchait la chaîne par le moyen d’un moulinet ou d’une poulie. Il arrivait nécessairement alors que les vaisseaux ou bien tombaient sur le côté, ou bien étaient entièrement culbutés; et, la plupart du temps, la proue retombant de très haut dans la mer, ils étaient submergés, au grand effroi de ceux qu’ils portaient. Marcellus était dans un très grand embarras : tous ses projets étaient renversés par les inventions d’Archimède; il faisait des pertes considérables. Les assiégés se riaient de tous ses efforts. Cependant il ne laissait pas que de plaisanter sur les inventions du géomètre. Cet homme, disait-il, se sert de nos vaisseaux comme de cruches pour puiser de l’eau; et il chasse ignominieusement nos sambuques à coups de bâton, comme indignes de sa compagnie. Tel fut le succès du siège par mer. (Histoire générale, livre VIII)

    Ces faits seront d’ailleurs repris par Tite-Live et Plutarque. Polybe étant par ailleurs un historien très fiable, il y a tout lieu de penser que les faits décrits sont historiques.

    J’ajouterai que si vous m’aviez posé la question sur les miroirs ardents, à savoir si Archimède a bel et bien enflammé les vaisseaux romains, je vous aurais en revanche répondu par la négative. Cette histoire aussi grandiose soit-elle, n’apparaît pas avant le début du VIe siècle, et est l’œuvre d’Anthémius de Tralles (vers 474 et mort vers 534), le génial architecte de Sainte-Sophie et de l’Eglise des Saints-Apôtres, qui était aussi un grand mathématicien et ingénieur. Tout porte à croire qu’il a inventé cette histoire pour donner plus de poids à son Etude sur les miroirs ardents. Anthémius de Tralles fut sans nul doute le plus grand esprit de son temps, le Léonard de Vinci byzantin.

    Voilà, j’espère avoir répondu à votre question.

    Très bonne journée à tous,

    Ahikar

  125. Merci Leonardo pour votre écoute.

    Pour répondre à votre question, Taha Hussein étant décédé en 1973, son œuvre n’est malheureusement pas libre de droits. C’est à titre exceptionnel que son éditeur et traducteur Jean-Pierre Milelli a donné son autorisation pour cette lecture. Mais il ne nous est pas permis de mettre le texte en libre accès. Je ne peux que vous donner les références du livre : http://www.editionsmilelli.com/boutique/3-essais/10-dans-la-prison-d-aboul-ala.html

    Pour ceux qui ne connaissaient pas Taha Hussein, et qui désireraient aller au-delà de cette écoute, je conseillerais Le Livre des jours, admirable autobiographie, dont Gide écrivait qu’elle était “l’exemple d’une réussite, d’un triomphe de la volonté, d’une patiente victoire de la lumière spirituelle sur les ténèbres” ; ou encore Adib, ou l’aventure occidentale, remarquable roman où le héros part en quête de la Science, des Lumières, mais se perd à Paris… « C’est, je crois, ce que j’ai fait de mieux » écrivait Taha Hussein.

    Très bonne journée à tous, et longue vie aux écrivains et auditeurs du monde entier !

    Ahikar

  126. Très belle lecture avec l’accent du midi. J’attends avec impatience votre lecture de Mireille que je dégusterai avec pastis et tapenade.
    Merci encore,
    Ahikar

  127. Bonjour S.S. Merci pour votre commentaire.

    Pour répondre à votre question : Oui j’aime beaucoup la traduction, elle n’a rien à envier à celle de Joël Bellassen parue chez Albin Michel sous le titre Cris dans la collection Les Grandes Traductions, ou à celle des Editions en langues étrangères de Beijing imprimée en République populaire de Chine.

    Concernant les Editions en langues étrangères de Beijing, je dois dire que j’ai toujours été étonné de la très grande qualité des traductions que je trouve pour ma part souvent plus belles que celles de Michelle Loi. Ce fait est d’autant plus méritoire que ces traductions anonymes sont le fruit du travail collectif d’étudiants de Beijing (si bien sûr mes renseignements sont exacts).

    Je remets ici un message que j’avais écrit à l’attention de Mme Qing, mais qui s’adresse en fait à toute personne intéressée :

    « A l’attention de Mme Qing
    J’aimerais vous proposer un projet: ce serait de collaborer en vue d’obtenir des traductions libres de droits. Toute seule ou avec l’aide d’un groupe d’étudiant(e)s, vous pourriez par exemple traduire des poèmes de Xie Lingyun 謝靈運(385 – 433), ou des textes en prose d’Han Yu 韓愈 (768 – 824), La fameuse Offrande aux crocodiles, par exemple. Je polirai ensuite le texte en français. Vous pourriez le lire en version originale et je le lirais en français. Nous le présenterions alors sur le site. Cela pourrait être le début d’une belle aventure. Qu’en pensez-vous ? »

    L’exposition Yue Minjun, l’ombre du fou rire, à Paris, est certainement celle qui m’a le plus marqué cette année. L’avez-vous vue ?

    Bonne journée à tous.

    Bien amicalement,

    Ahikar

  128. Merci beaucoup Esperiidae pour toutes ces précisions.

    J’ai acheté récemment le livre Audacity 2 de Christian Bobec, mais il ne répond pas vraiment à mes attentes. Il ne m’a en fait guère aidé à progresser.

    Je pense qu’il pourrait être très utile pour tous les nouveaux donneurs de voix de réaliser à partir de captures d’images un tutoriel qui détaillerait clairement les différentes étapes de la réalisation d’un projet, ainsi que les différents effets applicables.

    Bien amicalement,

    Ahikar

  129. Bonjour chères Esperiidae et Tristiseult,

    Esperiidae, j’ai essayé vos paramètres, et ils donnent effectivement d’excellents résultats.

    J’aimerais savoir si pour le compresseur vous cochez ou non la case « Compenser le gain à 0 db après compression ».

    J’aimerais encore vous poser une question de néophyte : pourquoi le compresseur plutôt que le niveleur ?

    En vous remerciant par avance pour votre réponse.

    Bien amicalement,

    Ahikar

  130. Je ne connaissais pas. Très amusantes chroniques. Très belle lecture.

    J’aime bien aussi « Le roseau pensotant ».
    « Au temps de Pascal, l’homme était un roseau pensant. Mais, pour les hommes d’aujourd’hui, l’obligation de penser est beaucoup moins impérieuse. Nos prédécesseurs ont pensé pour nous. »
    Le Roseau pensotant, c’est l’homme du XXe siècle, atteint d’une faiblesse du raisonnement, ou d’une fainéantise acceptable parce que la technologie a réduit considérablement les difficultés de survie. (in Présentation de l’éditeur)

    Merci encore une fois Domi pour cette charmante découverte.

    Bonne journée à tous,

    Ahikar

    (Le silence de la bonne tiré de La Ligue contre la Bêtise et autres fantaisies théâtrales par Henri Roorda est accessible à l’adresse ci-dessous : http://editionsleflibustier.free.fr/livres/extraits/roorda-ligue.pdf )

  131. Remarquable lecture, à peine diminuée par les problèmes techniques. Ces derniers pouvant certainement être résolus sans trop de difficultés, j’espère vivement vous entendre à nouveau sur un grand texte.

    Bien amicalement,

    Ahikar

  132. Merci cher Kiwi pour votre commentaire.

    Vous dites avoir horreur de la poésie, MAIS LA POÉSIE DONNE DES AILES !!!

    Et voler n’est-ce pas le rêve de tout kiwi ! 🙂

    Merci encore pour votre commentaire, et bonne journée à vous.

    Ahikar

  133. Bonjour à tout le monde,

    Je suis très heureux de voir que cette lecture suscite déjà des commentaires.

    Je vais essayer de répondre à tout le monde. 🙂

    Tout d’abord, il me semble que le titre de « commandant en chef de la révolution culturelle chinoise » lui a été décerné par Mao en 1940. Comme pour Gorki, décédé la même année, un véritable culte a été instauré autour de sa personne : Institut des arts Luxun, École normale Luxun, Bibliothèque Luxun, École primaire Luxun, Association de recherches Luxun sont apparus presque aussitôt après sa mort. Lui qui avait été tant persécuté de son vivant !

    Cher TLT, ma culture geek frôlant le zéro absolu, vous m’avez appris ce que signifiait l’expression “Merci Captain Obvious”. 🙂

    Cher Shmuel, je suis très heureux d’avoir de vos nouvelles. J’avoue bien volontiers que vous me manquiez un peu. Je pense que votre Arsène Lupin ne devrait plus tarder à sortir ? 🙂
    Cette année la descente à la nage du Jourdain aura-t-elle encore lieu, ou les partisans du marathon ont-ils gagné ?

    Cher Gambas y Camarones, notre cher Émile, spécialiste de la croissance osseuse chez les adolescents, a dû sauter au plafond devant pareil remède ! 🙂
    Je suis avec assiduité vos cours de prononciation pour éviter, même si je suis sûr que ça arrivera, de me faire un jour « trucider ». Je pense d’ailleurs que je me serais trompé avec « arguer ».

    Plus sérieusement, concernant le son, vous avez entièrement raison, il est à 84,5 db au lieu de 89. Mais j’ai encore beaucoup de problèmes avec la technique. Ma voix monte souvent haut dans les aigus, et pour atteindre 89 db, je suis obligé d’autoriser une saturation qui déforme souvent ma voix (surtout quand il y a des cris comme dans Shakespeare). Pour Le remède, mon fichier était tout beau, tout prêt. Puis j’ai voulu utiliser le niveleur pour monter à 89 sans autoriser la saturation, et là – sans vraiment comprendre ce qui s’était passé –, je me suis retrouvé avec une déformation de la voix alors que je n’étais qu’à 84, 5 db. Je dois dire que je n’ai alors plus osé l’amplifier de peur que la déformation de la voix ne soit encore accentuée. De plus, j’avais passé tellement de temps à le peaufiner que l’idée de tout recommencer m’effraie un peu. Peut-être que les doigts experts de Carole sauront résoudre le problème ?

    Un grand merci aussi à Christine pour le soin qu’elle apporte à la mise en page.

    Vous pouvez si vous le désirez écouter Le journal d’un fou, peut-être son chef-d’œuvre, en cliquant sur le lien ci-dessous (Traduction anonyme des étudiants de Beijing).
    http://www.archive-host.com/files/2003526/174defdb0aacefc9907034a01f919dd72ab5faeb/Lu_Xun_-_Journal_d_un_fou.mp3

    J’essaierai aussi de lire La véritable histoire d’Ah Q dans la traduction de Jing Yinyu (1901-1930), si j’arrive à mettre la main sur la revue Europe, n° 41, du 15 mai 1926.

    Merci encore à tous pour vos chaleureux commentaires.
    Cordialement,
    Ahikar

    Mon cœur immense échappe à toutes les frontières
    J’entends dans le silence éclater le tonnerre.

    Je regardais les bambous qui lentement se précipitaient vers le ciel. Et l’humanité, vers quoi lentement se précipite-t-elle ?

  134. Bonjour chère Tristiseult,

    Vous avez beaucoup trop amplifié votre fichier. Le son est à 100 db au lieu de 89. Cela a provoqué une déformation de votre voix. En ouvrant votre enregistrement avec Audacity, on voit qu’il est saturé sur toute la durée.

    Je vous conseille d’analyser votre piste avec MP3Gain pour voir à combien vous êtes (par exemple 81), puis de l’amplifier avec Audacity en ouvrant l’onglet « effet », puis « amplification » dans la liste déroulante. Vous demandez alors une amplification de 8 pour atteindre 89, en évitant si possible d’autoriser la saturation, car c’est cela qui va déformer votre voix.

    Je ne vous en dirai pas plus, car malheureusement je n’en sais à peine plus. Je viens moi-même d’esquinter de manière irréversible un de mes fichiers en voulant « jouer » avec le niveleur.

    Et n’hésitez pas à demander à Carole, elle a une maîtrise parfaite du logiciel !

    Je vous souhaite une très bonne continuation et de très belles lectures sur L.A.

    Bien amicalement,

    Ahikar

  135. Bravo. A la fin on croirait entendre Artaud !

    Pour « Obsessions du feu », le maître-mot qui me vient à l’esprit est ORIGINAL.

    J’aurais d’ailleurs bien cru que le lecteur était aussi l’auteur.

    Bonne continuation.

    Ahikar

  136. Cher Martinez, je suis heureux que vous ayez enfin trouvé le livre que vous cherchiez.

    Je vous souhaite une très bonne écoute.

    Ahikar

  137. Merci cher Masque de chair pour votre commentaire.

    Plutôt que de me lancer dans un débat qui risquerait vite de devenir stérile, je serais tenté de vous répondre :

    Deux siècles après Tocqueville, de nombreux mouvements populaires issus du Printemps arabe ne réclament-ils pas des lois démocratiques plutôt que la charia ?

    Bien sûr qu’il n’y a pas et n’y a jamais eu de gouvernement idéal, mais cela n’est-il pas inhérent à la nature humaine ?

    Bien amicalement,

    Ahikar

    (J’ajouterai que j’ai toujours été fasciné par un personnage de l’antiquité, Gudea de Lagash, qui est à mes yeux le seul véritable Sage qui ait jamais gouverné, et ce, sans être un despote éclairé.)

  138. Un grand merci chère Cocotte pour votre commentaire si généreux et encourageant.

    Mais ne nous endormons surtout pas sur ces lauriers, car imiter le perroquet passe encore, mais les héros de nos prochains contes seront caïmans, flamants roses et tortues. Et ma foi, si quelqu’un sait imiter le caïman, qu’il n’hésite pas à nous écrire !!! 🙂

    Bonne soirée à tous,

    Christine et Ahikar

  139. Bonsoir,

    Juste un mot pour vous préciser que cette lecture est présentée dans les nouveautés, car vous pouvez maintenant écouter la première partie de La démocratie en Amérique en entier.

    J’ai eu du mal avec le premier chapitre qui est très différent des autres, l’ayant d’abord lu sur un ton bucolique, un peu comme j’aurais lu Les travaux et les jours d’Hésiode. Mais finalement j’ai dû recommencer car le ton ne convenait pas. Je découvre en lisant à voix haute des choses qui m’avaient échappé jusqu’alors. Des petits détails insignifiants remontent à la surface et ajoutent à la cohérence de l’ensemble. Lire ainsi à haute voix, c’est vraiment vivre pleinement le texte. J’incite tous ceux qui seraient tentés de devenir donneur de voix d’essayer au moins une fois. C’est vraiment une belle expérience, et très enrichissante.

    Je vous souhaite une très bonne soirée, ainsi qu’une agréable écoute.

    Bien amicalement,

    Ahikar

  140. Bonjour chère Cocotte. Je suis désolé ; je n’avais pas vu que vous aviez repris la lecture de Quo Vadis après le désistement de Serge. Tout s’est fait si vite. Comme Bruissement, j’aurai grand plaisir à vous écouter, et à retrouver cette scène qui enfant m’avait tant marqué : Lygie attachée sur le dos de l’aurochs dans l’arène, et le combat qui s’ensuivit… 🙂

    Je vous souhaite à toutes deux une très bonne journée,

    Ahikar

  141. Bonsoir chère Bruissement,

    Je ne puis résister de temps à autre au plaisir de venir vous écouter, ne serait-ce que le temps d’une fable.

    Je voulais aussi vous signaler que votre désir de lire Quo Vadis de Sienkiewicz pourra peut-être se concrétiser – si tel est toujours votre souhait –, car la personne qui devait le lire vient de se désister.

    Bien amicalement,

    Ahikar

  142. 非常感谢 Merci beaucoup Michel. Ton commentaire m’a beaucoup touché. J’ai quand même de la chance d’avoir un médecin qui s’occupe bien de moi, et en plus me donne des cours de chinois. 🙂

    A très bientôt,

    Ahikar

  143. Merci beaucoup Sandrine pour ton commentaire.
    Nous sommes ravis que notre travail t’ait plu.

    Chère Minou, j’espère que les petits du CP et du CE1 aimeront cette histoire.

    Quatre autres contes pour enfants d’Horacio Quiroga paraîtront dans les semaines à venir.

    Bonne après-midi à tous et encore merci pour vos messages,

    Ahikar

    Pour information : Horacio Quiroga a écrit pour ses enfants ces contes animaliers pendant qu’il vivait dans la forêt tropicale qui longe le rio Paraná dans la région de Misiones en Argentine.

  144. Bonjour cher Jarovey,

    Merci beaucoup pour votre commentaire. Je suis triste d’apprendre que vous ne pouvez plus lire, et espère très sincèrement que ce site vous permettra encore très longtemps de goûter aux plaisirs de la littérature.

    C’est vrai que ça prend un temps fou, mais je le fais avec un immense plaisir, plaisir d’autant plus grand qu’il se conjugue avec l’utopie d’un monde où tout ne serait pas régi par l’argent. Je suis bien naïf sans doute ! 🙂

    Ahikar

  145. Cher Hervé, cette lecture dédiée à la mémoire de votre frère était le moins que nous puissions faire, lui qui ne manquait jamais de laisser un mot de remerciement pour chaque lecture écoutée.

    Sincères condoléances,

    Ahikar

  146. J’ai pris grand plaisir à votre écoute.
    Félicitations pour votre site. Il est vraiment très beau. Je vous souhaite beaucoup de succès !!!
    Ahikar

  147. Merci beaucoup Dhalila, Jean-Michel et Bibi, fidèle auditeur. Cher Bibi, cela me fait très plaisir que ce second texte t’ait plu davantage que le premier – et qu’il ait également plu à ta maman –, car je n’étais pas du tout sûr qu’il rencontre quelque succès. Je reste d’ailleurs persuadé que sans les rugissements du tigre et les rires du singe, le succès du premier eût été bien moindre. Je découvre avec ces fables ce que peut véritablement apporter une lecture audio.

    A très bientôt,

    Ahikar

  148. Bonsoir,

    Je viens d’écouter « L’inutile beauté » de Maupassant. Une bien belle lecture.

    Sa voix, ses lectures façonnées avec minutie le rappelleront longtemps à notre souvenir.

    Ahikar

  149. Merci Magnier, Ahmed, Ghost et Pierre4567 pour vos commentaires qui sont toujours autant d’encouragements à poursuivre.

    Mais avant tout, je tiens à remercier Shmuel Retbi pour ses précieux conseils sur la prononciation des noms. J’ai longuement étudié toutes ses savantes explications qui m’ont appris beaucoup de choses, puis ai essayé – comme il me le suggérait – de trouver le juste milieu entre la prononciation française et la prononciation hébraïque. Malheureusement, je crains d’heurter bien des oreilles, car j’ai finalement opté pour la prononciation française des noms que je connaissais et pour la « prononciation » hébraïque de ceux que j’ignorais.

    J’avais auparavant requis l’aide de M. le curé pour connaître toutes les prononciations françaises des noms. Il était ravi de pouvoir m’aider. Mais quand je lui ai avoué que ce n’était pas la Bible que je comptais lire, mais quelques chapitres de Spinoza, il m’a dit : -Ah non ! pas Spinoza. Désolé, n’importe qui mais pas lui !

    Comme quoi, plus de trois siècles après sa mort, Spinoza reste entièrement d’actualité !

    Bonne soirée à tous.

    Bien amicalement,

    Ahikar

  150. Bonjour chère Mère Denis,

    Ne seriez-vous pas la petite sœur d’Émile, voire un peu plus ? 🙂

    En tout cas, pointilleuse comme vous l’êtes, vous allez faire grimper les ventes de Vedette !

    Bonnes lessives,

    Ahikar

  151. Bonjour,

    Merci beaucoup Cheval, Ahmed et Mouss pour vos commentaires.

    Je voudrais ajouter que si quelqu’un avait envie de lire en arabe les vers d’al-Maʿarrī cités par Taha Hussein, je serais ravi de les incorporer. Le livre Dans la prison d’Aboul-Ala ne présente que le texte en français, mais le texte en arabe est disponible dans l’édition bilingue parue chez sindbad (al-Maʿarrī, Les Impératifs, poèmes de l’ascèse, traduits par Hoa Hoï Vuong et Patrick Mégabarné).

    Je profite encore de ce message pour dire que je serais intéressé par des musiques orientales entièrement libres de droits (licence Creative Commons) pouvant aller avec des auteurs tels que Djalāl ad-Dīn Muḥammad Rūmī, Farīd al-Dīn ʿAṭṭār, Nizami Ganjavi ou encore Djami.

    Je voudrais par exemple lire quelques pages du Livre des rois avec des extraits musicaux de Ruhollah Khaleghi (Khooshe Chin – Rangarang In Isfahan :
    http://archive.org/details/IranMusic ), mais il m’en faudrait un enregistrement libre de droits, ou alors une autorisation par e-mail envoyée à l’adresse du site.

    N’hésitez pas à m’envoyer tous liens susceptibles d’être intéressants.

    En vous remerciant par avance,

    Bien amicalement,

    Ahikar

  152. Merci beaucoup à René Depasse pour cette belle lecture du Livre de mon ami.

    Merci aussi à Messaour Boulanouar pour avoir déposé ici son beau poème.

    Vous pouvez écouter ici un de ses plus émouvants poèmes écrit en prison (l’Algérie était encore sous domination coloniale), et lu par Audrey Pulvar.

    http://www.franceinter.fr/emission-le-billet-d-audrey-pulvar-le-billet-d-audrey-pulvar-9

    J’écris pour que la vie soit respectée par tous
    je donne ma lumière à ceux que l’ombre étouffe
    ceux qui vaincront la honte et la vermine

    j’écris pour l’homme en peine l’homme aveugle
    l’homme fermé par la tristesse
    l’homme fermé à la splendeur du jour

    j’écris pour vous ouvrir à la douceur de vivre

    j’écris pour tous ceux qui ont pu sauver
    de l’ombre et du commun naufrage
    un coin secret pour leur étoile
    un clair hublot dans leurs nuages
    j’écris pour la lumière qui s’impose
    pour le bonheur qui se révèle
    j’écris pour m’accomplir au cœur de mes semblables
    pour que fleurisse en nous le désert froid du mal

    j’écris pour que la terre m’appartienne
    chaude tendre et joyeuse

    j’écris pour apaiser mon sang
    mon sang violent et dur et lourd de siècles
    j’écris pour partager ma joie
    avec ceux qui m’écoutent

    j’écris pour être heureux, pour être libre
    pour tous les hommes vrais
    qui comprennent mes cris ma peine et mon espoir

    j’écris pour éveiller l’azur
    au fond des yeux malades
    au fond des vieux étangs de honte

    j’écris pour qu’on défende
    pour qu’on respecte
    l’arbre qui monte
    le blé qui pousse
    l’herbe au désert
    l’espoir des hommes.

    Messaour Boulanouar, extrait de La Meilleure Force, tiré de Quand la Nuit se brise, anthologie de poésie algérienne, Points édition.

    Un lien pour ceux qui aimeraient le connaître :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Messaour_Boulanouar

    Sincères amitiés,

    Ahikar

  153. Bonsoir chère Christine,

    Je viens de trouver cinq contes d’Horacio Quiroga traduits par Bruce Demaugé-Bost, avec la mention : « Traduction libre de droits de reproduction pour un usage éducatif non commercial. »

    Qu’en pensez-vous ? Serait-il possible de les lire ?

    Il s’agit de La tortue géante, Les bas des flamants, Le perroquet déplumé, La guerre des caïmans et La biche aveugle.

    http://bdemauge.free.fr/litterature/quirogatortue.pdf
    http://bdemauge.free.fr/litterature/quirogaflamants.pdf
    http://bdemauge.free.fr/litterature/quirogaperroquet.pdf
    http://bdemauge.free.fr/litterature/quirogacaimans.pdf
    http://bdemauge.free.fr/litterature/quirogabiche.pdf

    Je vous souhaite une très bonne soirée.

    Ahikar

  154. Bonjour chers Christine et Prof. Tournesol,

    Je dois vous dire que je ne connaissais pas Horacio Quiroga et que vous me l’aviez fait découvrir il y a quelques mois. Je m’étais alors empressé d’acheter ses Contes d’amour, de folie et de mort que j’ai dévorés, avec une prédilection pour La poule égorgée et L’oreiller de plumes.

    Avez-vous étudié la possibilité d’une demande d’autorisation aux ayants droit de la traduction de l’Unesco, comme vous le suggériez plus haut ?

    Je vous souhaite une très bonne après-midi.

    Ahikar

  155. Bonjour,

    Je dois dire que je ne suis absolument pas d’accord avec Emile. Ce texte de Sade est un véritable « prêche » et le ton convient parfaitement. Je pense même que Sade l’aurait lu avait encore plus de virulence. Votre lecture est vivante, c’est le moins qu’on puisse attendre d’un tel texte, et ce, qu’on partage ou non les idées qu’il contient.

    Bien amicalement,

    Ahikar

  156. Bonjour Colin,

    Je suis très heureux que vous ayez apprécié le bien court extrait de l’œuvre de ce grand mémorialiste. Son dessein était « d’escrire tout ce [qu’il a] appris et [qu’il apprendra] d’agréable et de digne d’estre remarqué », et de « dire le bien et le mal sans dissimuler la vérité ». J’aime ces grands esprits sans concession qui ont fait choix de dire la vérité, quitte à subir un siècle de purgatoire comme Tallemant des Réaux.

    Il manque à mon avis une édition en français moderne de ce grand mémorialiste ; il serait alors à n’en pas douter beaucoup plus lu.

    Bien amicalement,

    Ahikar

  157. Bonjour cher Masque de chair,

    Je vous soupçonne d’être un bretteur hors pair et d’aimer les joutes verbales. Je me méfierai de votre coup de Jarnac pour ne pas finir le jarret fendu comme ce pauvre La Châtaigneraie. 🙂

    Quant à mon pseudo, vous en trouverez les raisons dans la présentation – un peu longue – que j’avais rédigée à mon arrivée sur le site :
    https://www.litteratureaudio.com/forum/presentation/ahikar-presentation/page-1

    Au plaisir de vous retrouver au détour d’une de vos pérégrinations sur le site,

    Ahikar

  158. Merci beaucoup à tous pour vos chaleureux commentaires, et en particulier à Ariane et Elisa que je n’avais pas encore remerciées. Je côtoie Pascal depuis si longtemps qu’il me serait presque impardonnable de ne pas en présenter une anthologie. Je pense m’y atteler dans les mois à venir.

    Amitiés à tous,

    Ahikar

  159. Bonsoir Ahmed,

    J’ai téléphoné à deux trois amis qui m’ont dit n’avoir aucun problème pour télécharger le fichier. Peut-être pouvez-vous essayer de faire un clic droit sur le lien, puis “Enregistrer la cible du lien sous…”

    Bien amicalement,

    Ahikar

  160. Merci Pascale pour votre commentaire,

    J’ai été séduit moi aussi par l’art de Jean-François Dandrieu. J’ai d’ailleurs mis le morceau en entier (3 min) à la fin de l’enregistrement. Si vous cliquez sur le lien “Le Ramage” dans Références musicales, vous accéderez au disque sur lequel figurent d’autres très grands clavecinistes comme Jacques Champion de Chambonnières ou encore Jean-Henri d’Anglebert.

    Au plaisir de vous lire,

    Ahikar

  161. Bonsoir à tous les auditeurs,

    Tallemant des Réaux n’étant pas encore présent sur le site, j’ai eu envie de proposer une lecture de cet important auteur du XVIIe siècle qui n’hésite pas à fustiger les grands de ce monde.

    Pour une meilleure intelligence du texte j’ai fait le choix de le mettre en français moderne.
    Par exemple j’ai écrit « Le cordonnier ronchonnait » là où le texte donne « Le cordonnier rongnonnoit », sachant que l’Encyclopédie Universelle donne : « Rongnonner (1556) Normandie; de rogner ♦ Fam. Vx Grommeler, manifester son mécontentement en bougonnant.
    En revanche j’ai laissé le verbe « desconner » dans la phrase « …pour espargner un soû il le luy faisoit deux fois sans desconner », parce que le verbe déconner –si courant de nos jours– signifiait autrefois se retirer du con (du sexe) d’une femme, une fois l’acte sexuel accompli.
    L’auteur emploie aussi l’expression « vaches à laict » dans la phrase « Elle distribua une grande quantité de vaches à laict » : il est évident qu’il s’agit ici d’écoulement vénérien comme le dit Antoine Adam. Autrement l’expression « vache à lait » était courante au XVIIe siècle, et désignait une personne de laquelle on recevait de grands bienfaits, percevait de grands appointements, dont on était entretenu, comme par exemple dans le Bourgeois gentilhomme (« Cet homme fait de vous une vache à lait » (Madame Jourdain, scène 4, acte III)).

    J’espère que ces quelques précisions vous permettront de mieux apprécier le texte.

    Je vous souhaite une bonne lecture,

    Ahikar

  162. On dirait que Lovecraft a pris possession de votre âme ! Attention à ne pas finir comme la chose sur le seuil ! 🙂
    Merci d’offrir aux auditeurs un travail de cette qualité.
    Ahikar

  163. Bonjour JF,

    Comme j’ai vu que tu étais en panne d’inspiration pour le choix d’un livre, j’ai essayé de fouiller un peu. C’est vrai que c’est pas évident avec la barrière des droits. Enfin, j’ai peut-être trouvé la perle rare, le bon roman du terroir où ton talent fait mouche : Jean Rivard, le défricheur d’Antoine Gérin-Lajoie (1824-1882). Je te mets le lien, si tu veux jeter un coup d’œil :
    http://cours-quebec.info/PDF/rivarddefricheurgerinlajoie219p.pdf

    Une bonne critique du livre : « Ce n’est pas un roman que j’écris, annonçait Antoine Gérin-Lajoie, dans l’avant-propos de Jean Rivard, le défricheur, et si quelqu’un est à la recherche d’aventures merveilleuses […], je lui conseille amicalement de s’adresser ailleurs. » Or, ce roman qui refuse de s’avouer tel est paradoxalement l’un des joyaux, quoique méconnus, de notre littérature.
    On a aujourd’hui trop souvent tendance à réduire Jean Rivard, le défricheur et Jean Rivard, économiste à leur statut de « romans de la terre», refusant d’y voir autre chose que des textes édifiants conçus dans le but d’exalter les vertus de la colonisation. Ce faisant, on néglige le caractère profondément littéraire de l’oeuvre de Gérin-Lajoie, ignorant ce qui la rend à la fois unique et nécessaire, même, et peut-être même surtout, plus de cent cinquante ans après sa parution. Ouvrage à la fois classique et par moments étonnamment moderne, digne héritier de Robinson Crusoé aussi bien que de Don Quichotte, Jean Rivard offre une merveilleuse leçon de littérature et mérite d’être redécouvert d’un œil neuf. » (Réédition chez Boréal)

    Je me dis tout à coup que tu connais peut-être déjà bien ce livre, mais que tes goûts ne t’avaient pas porté à le lire. En tous cas, j’espère que tu nous liras bientôt un bon roman québécois « parce que moi je rêve, moi je ne le suis pas…(fou) » comme le dit si bien Léolo !!!

    Amitiés du Vieux Continent,

    Ahikar

  164. Bonjour,

    Ma première intention n’était pas de lire Une Saison en enfer, mais Le Bateau ivre. J’avais fait cinq ou six essais d’enregistrement, lorsque je suis tombé sur la version enregistrée par Gérard Philipe.
    http://www.youtube.com/watch?v=q9vfI-hadFE
    Elle m’a tellement impressionné que je n’ai pas pu continuer mes propres enregistrements. J’ai compris alors que je m’étais borné à rendre le côté exalté de Rimbaud, mais nullement le côté halluciné et visionnaire du Bateau ivre. J’ai remarqué que beaucoup n’aiment pas la version de Gérard Philipe, alors, qu’à mon avis, c’est la seule qui rende bien le côté halluciné du voyage.

    Concernant Une Saison en enfer, je voudrais ajouter que j’ai beaucoup apprécié la lecture de Vincent Planchon, et que l’accent de Félix Tanguay ne m’a nullement gêné. Alors pourquoi une autre lecture me direz-vous ? Peut-être tout simplement parce que j’en avais envie. Lire une œuvre c’est comme jouer une partition au piano, et chacun en donne une interprétation selon sa sensibilité et selon ce qu’il y voit. Il y a autant de lectures de Chopin qu’il y a d’interprètes.

    Je vous propose aussi d’écouter un poème d’inspiration rimbaldienne que d’aucuns peut-être aimeront, et d’autres détesteront.
    http://sd-g1.archive-host.com/membres/up/174defdb0aacefc9907034a01f919dd72ab5faeb/Ahikar_-_L_Erythreen.mp3

    Bonne soirée à tous,

    Ahikar

  165. Merci beaucoup Esperiidae pour votre commentaire. J’y suis d’autant plus sensible que j’apprécie grandement vos lectures. Je relis en ce moment “La pensée remonte les fleuves” du grand Ramuz. Encore quelques années à patienter, et ce grand écrivain suisse pourra être lu.

    Bonne soirée à tous,

    Ahikar

  166. Un voyage au Québec !!!

    Un bol de café le matin en vous écoutant, et on se sent tout de suite de bonne humeur. Votre lecture est très positive. Elle respire la joie de vivre. J’ai pris un grand plaisir à l’écouter. On attend souvent avec impatience les dialogues : la petite voix de Maria, celles de Lorenzo Surprenant, d’Esdras, de François Paradis ou encore d’Eutrope Gagnon …

    J’ai aussi été étonné d’apprendre comment des hommes pouvaient porter des prénoms féminins.

    « Au pays de Québec l’orthographe des noms et leur application sont devenues des choses incertaines. Une population dispersée dans un vaste pays demi-sauvage, illettrée pour la majeure part et n’ayant pour conseillers que ses prêtres, s’est accoutumée à ne considérer des noms que leur son, sans s’embarrasser de ce que peut être leur aspect écrit ou leur genre. Naturellement la prononciation a varié de bouche en bouche et de famille en famille, et lorsqu’une circonstance solennelle force enfin à avoir recours à l’écriture, chacun prétend épeler son nom de baptême à sa manière, sans admettre un seul instant qu’il puisse y avoir pour chacun de ces noms un canon impérieux. Des emprunts faits à d’autres langues ont encore accentué l’incertitude en ce qui concerne l’orthographe ou le sexe. On signe Denise, ou Denije, ou Deneije ; Conrad ou Conrade ; des hommes s’appellent Herménégilde, Aglaé, Edwidge… » (Chapitre IV)

    Merci encore pour votre lecture.

    Ahikar

  167. Bonjour,

    Voilà plus d’une heure que je me promène avec vous dans la banlieue de Hanoï au gré de vos photos et commentaires. Il y a quelques années, de passage à Hanoï, j’avais tenté d’apercevoir la fameuse tortue géante du lac Hoàn Kiêm, celle que tous les Vietnamiens espèrent voir au moins une fois. Mais hélas, elle ne s’était pas montrée ! L’avez-vous déjà vue ?

    Pour ce qui est de ma « compassion bouddhique » pour ces « nuisibles », c’est vrai que vous avez raison, même si je n’y avais pas pensé en l’écrivant. Au risque de choquer, je dirai que nous ne sommes rien de plus que des animaux doués de parole, et qu’à l’échelle de l’univers la vie d’un papillon a autant de valeur que celle d’un homme, ni plus ni moins, tout le reste n’est que discours des hommes.

    Mais Pascal l’a bien dit : « Il est dangereux de trop faire voir à l’homme combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer sa grandeur. Il est encore dangereux de lui faire voir sa grandeur sans sa bassesse. Il est encore plus dangereux de lui laisser ignorer l’un et l’autre. Mais il est très avantageux de lui représenter l’un et l’autre. » (Contrariétés 3 (Laf. 121, Sel. 153))

    Je reviendrai de temps à autre regarder vos photos et voyager avec vous dans cette Asie que j’aime tant.

    Affectueusement,

    Ahikar

    ” Tùy But ” (au gré de la plume)
    Chronique de la vie quotidienne d’une banlieue de Hanoi.
    http://buoi1.canalblog.com/archives/2012/10/29/25441469.html
    (Au bas de cette page, l’auteur livre des réflexions intéressantes et amusantes, et notamment comment en écoutant le poème, il a eu soudain l’intuition de comprendre pourquoi Juliette Gréco avait écrit en 1966 la chanson “Un petit poisson, un petit oiseau”.)

  168. Bonsoir très cher Masque de chair.
    Quel pseudo impressionnant !
    Une compagnie de théâtre porte ce nom. Peut-être en faites-vous partie ? Dans tous les cas je vous remercie du fond du cœur pour votre commentaire. Je pense continuer à explorer la langue du XVIIe siècle, peut-être avec le Traité du Sublime de Longin traduit par Boileau.

    Bien amicalement,

    Ahikar

    Bonne année à tous !

  169. Bonsoir cher Ahmed,
    Votre fidélité me touche.

    Je dépose ci-dessous le lien vers le fichier texte Contre Sainte-Beuve de Proust que vous cherchiez.
    Il sera disponible pendant deux semaines à cette adresse : http://dl.free.fr/h9mehQbgy

    Bien amicalement,

    Ahikar

  170. Bonjour,

    Bien que n’étant pas latiniste, je me suis toujours passionné pour l’étymologie des mots. Mais que de difficultés quand il s’agit de le prononcer ! Entre le latin classique et le latin ecclésiastique il y a parfois des abîmes. J’ai essayé d’être cohérent dans mes choix, et ai opté pour le latin ecclésiastique en considérant que c’est certainement celui qui se rapprochait le plus de celui qu’on entendait au XVIIème siècle. Un site m’a beaucoup aidé pour cela :
    http://la.raycui.com/alphabet.html

    Toutefois, le résultat ne me satisfait pas vraiment, et je pense qu’à l’avenir il serait plus judicieux que je fasse appel à un vrai latiniste. Un passage de Saint-Simon m’a néanmoins fait sourire :
    « L’archevêque de Tolède m’avait engagé à loger chez lui, où j’allai descendre. Céreste, le comte de Lorges, mes enfants, l’abbé de Saint-Simon et son frère, l’abbé de Mathan, et deux officiers principaux de nos régiments étaient avec moi, et furent logés dans l’archevêché ou dans les maisons joignantes. J’y fus reçu par les deux neveux de l’archevêque, et servi par ses officiers qu’il y avait envoyés exprès. Les neveux étaient chanoines, et le cadet montrait de l’esprit et de la politesse; nous nous parlions latin. L’aîné, quoique inquisiteur, croyant que je lui parlais une autre langue qu’il n’entendait pas, me pria de me servir avec lui de la latine. C’est que nous autres, Français, prononçons le latin tout autrement que les Espagnols, les Italiens et les Allemands. » (Mémoires de Saint-Simon. Tome 19 – CHAPITRE VIII. Année 1722.)

    Un dernier point
    « Mais que dirons-nous de Bossuet comme orateur ? à qui le comparerons-nous ? et quels discours de Cicéron et de Démosthène ne s’éclipsent point devant ses Oraisons funèbres ? … » Présentation grandiose de Chateaubriand ! Toutefois, sans rien enlever à Bossuet, le grand orateur attique a un esprit plus vaste, plus profond, plus universel encore. Il ne me paraît donc pas juste de dire que Bossuet éclipse Démosthène.
    J’espère que vous prendrez autant de plaisir à écouter ces Oraisons funèbres que j’en ai eu à les lire. En 2003, Didier Sandre avait lu l’Oraison funèbre de Henriette-Marie de France, reine de la Grand’Bretagne en l’Église Saint-Sulpice dans le cadre des Journées du patrimoine. Malheureusement, il y avait un tel monde que je n’avais pas pu entrer. Je l’ai toujours regretté, car c’étaient les conditions idéales pour le lire. Si j’étais moins fainéant, c’est d’ailleurs ce que j’aurais fait : une captation dans une église pour essayer de « rendre » un peu de sa puissance oratoire à la langue et au génie de Bossuet.

    Bonne journée à tous,

    Ahikar

  171. Bonjour,

    Je ne comprends pas le russe, mais comme je connaissais l’histoire par le film de Paradjanov, j’ai eu envie de l’écouter, et j’ai été ravi : je me suis laisser bercer par la musicalité de la langue et le son de la saaz (?).
    (Je vous ai mis un petit lien sur la page Wikipédia consacrée à Lermontov.)

    Je ne peux résister non plus à mettre un lien vers le merveilleux dessin animé de Youri Norstein, Le hérisson dans le brouillard : c’est une petite merveille de finesse et d’intelligence, tout y est délicieux.
    http://destination-russie.over-blog.com/article-le-herisson-dans-le-brouillard-un-film-d-animation-de-youri-norstein-40077316.html

    Bonne journée à tous,

    Ahikar

  172. Merci cher Shmuel,
    Quelle finesse d’esprit ! Votre commentaire est si bien tourné, que je n’ai pas remarqué instantanément qu’il incluait les trois termes principaux de la Provinciale.
    Je vous tire mon chapeau. Vous avez l’art de l’épigramme !
    Je suis très heureux de votre amitié.

    « Mon style, selon toi, n’est pas assez précis.
    Tu n’écris jamais rien : le tien est plus concis. »
    (Epigramme de Martial adressé à Vélox, Livre I, épigramme 111.)

  173. Merci Lionel et Laurent pour vos commentaires très touchants.

    Lionel, votre site est remarquable !

    Quelle histoire que celle de cet instituteur guillotiné !
    http://freneydoisans.com/freneytique/?p=8628

    Félicitations pour la création du fonds d’archives André Glaudas !

    Vous avez toute mon amitié,

    Ahikar

  174. Merci à tous trois pour vos sympathiques commentaires.
    Jonas le Singe, qui du ventre du tigre est “ressorti”, deviendra-t-il roi des animaux ?
    Cher Bibi, tu le sauras bientôt…

    Amitiés à tous les auditeurs,

    Ahikar

  175. Quel talent de conteur!

    Je n’ai jamais eu beaucoup d’admiration pour Napoléon qui est quand même responsable de tellement de morts. Je préfère des hommes comme Socrate qui n’ont pas besoin de semer la désolation derrière eux pour changer le monde.

    Mais avec votre talent de conteur, je me suis laissé prendre jusqu’au bout !

    Et quel effet cela devait avoir avec les musiques militaires que vous aviez prévues !

    Avec l’espoir de vous entendre à nouveau très vite.

    Ahikar

  176. (Re)bonjour Aymeric,

    Je voulais encore vous donner un autre conseil : avant chaque lecture, je vais marcher une heure à un rythme assez soutenu. J’ai remarqué que ça m’aide beaucoup, notamment je pense, parce que les auteurs écrivent souvent leurs oeuvres dans des moments de grandes tensions intérieures, et que l’accélération du rythme cardiaque provoquée par la marche permet en quelque sorte de restituer un peu de cette intensité.
    Enfin, c’est ce que je pense ? D’autres effets bénéfiques d’une bonne marche pourraient être évoqués…

    Bonne journée à vous,

    Ahikar

  177. Bonjour à tous les auditeurs,
    Ceci est ma première lecture. J’espère que vous ne serez pas trop durs avec moi.
    Comme il s’agit d’un texte “difficile”, j’ai choisi de le lire lentement pour permettre à l’auditeur de s’en imprégner.
    Je ne sais absolument pas si cette lecture recueillera vos faveurs. Je suis assez curieux de voir.
    N’hésitez pas à me laisser vos impressions. Elles me seront très utiles pour mes futurs enregistrements !
    Je vous souhaite une bonne écoute,
    Ahikar
    Nota bene : J’ai en fait lu toute la Série II des Papiers non classés, pour pouvoir éventuellement l’inclure plus facilement dans une lecture plus grande des Pensées.

  178. Bonjour,
    Ces poèmes sont un ravissement pour l’âme ! Quelle belle lecture !
    Je les ai imprimés pour mieux m’en imprégner.
    Depuis quelques semaines je les écoute et ils me sont devenus familiers; je ne m’en lasse pas.

    Ne vous laisseriez-vous pas tenter par quelques poèmes de Li Bai également traduit par le Marquis d’Hervey-Saint-Denys ou quelques haïkus de Bashō ?

    Cordialement,
    Ahikar

  179. Magnifiques enregistrements, avec en prime le vrombissement du moucheron et les rugissements du lion. Quel beau travail ! Un régal !

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